Effort d'une pression sur une surface
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Effort d'une pression sur une surface



  1. #1
    EspritTordu

    Effort d'une pression sur une surface


    ------

    Bonjour,

    On considère une surface, une plaque, soumise sur un de ses côtés seulement, à la pression statique d'un fluide comme de l'air à 1 bar. Est-ce que la nature même de la plaque peut influer sur l'effort résultant sur celle-ci : est-ce que le matériau de la plaque peut être un paramètre pour évaluer la force à exercer sur la surface pour que sa vitesse soit nulle (et que l'on reste en statique)?

    En effet un gaz présurisé, peut être modélisé comme une agitation de particules indéformables ayant leur propre inertie. Peut-on dire que la pression résultante sur la surface, correspond à un mitraillage de petites billes?
    (voir le schéma sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Temp%C3%A9rature)

    Si on considère les choses à plus grande échelle (c'est plus simple pour m'expliquer), si on considère la plaque, d'une surface fixe, comme étant une tôle ou un matelas (ou de l'eau même...), je vois le résultat différemment. Ce qui change, c'est l'amortissement du choc, le coefficient de restitution de l'énergie cinétique des billes est plus proche de 1 pour la tôle que pour le matelas. Une partie de l'énergie des billes mitraillées sur la surface est convertie en chaleur (en énergie désorientée).

    Donc si on a un matelas au lieu d'une tôle, pour une surface équivalente, il faudra une contre-force moindre pour maintenir le matelas à une vitesse nulle alors qu'il est soumis sur une de ses faces à 1 bar?

    Merci d'avance.

    -----

  2. #2
    invite8f8354d4

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Ton raisonnement est intéressant mais malheuresement faux car la force venant de la pression sur une surface n'est pas fonction du matériaux, mais uniquement fonction de l'aire de cette surface et de son orientation.(Car la pression est normale à ta surface)
    Cordialement,

  3. #3
    triall

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Sujet intéressant, il me semble déjà que si la plaque est très froide la pression à exercer sera plus forte, car la pression de l'autre côté augmente .
    Car je crois que le froid rend les collisions des molécules de gaz moins élastiques , c'est le principe du froid, il y a moins de vibrations , les particules qui viennent dessus rebondissent moins, et se calment en perdant de la chaleur.
    Tandis qu'avec une plaque chaude dont les molécules vibrent beaucoup, les particules de gaz vont rebondir la dessus beaucoup mieux, voir avec plus de vitesse qu'elles n'en avaient , en prenant alors de l'énergie à la plaque qui va se refroidir.
    Donc , l'histoire du matelas c'est un peu ça , sauf qu'ici le matelas c'est un corps plus froid

  4. #4
    invite6dffde4c

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Bonjour.
    La collision des molécules de gaz avec la plaque est toujours parfaitement élastique. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'énergie qui passe des molécules de gaz vers le molécules de la plaque et vice-versa..
    Toutes ces molécules sont en train de s'agiter à cause de la température. Si la plaque et le gaz sont à la même température, en moyenne l'échange d'énergie est nul. Si non, ils y a plus d'énergie qui est transmise au plus froid des deux (toujours en moyenne).

    Les forces de pression sont dues au changement de moment linéaire des molécules de gaz. Si le gaz est plus chaud, le changement de moment est plus grand (pour une même concentration de molécules de gaz): P =(n/V)RT.

    Si le gaz et la plaque ne sont en équilibre, le moment des molécules qui se réfléchissent change (en moyenne). Mais cela correspond au changement de température des molecules de gaz. C'est comme cela qui fonctionnent les radiomètres.
    Au revoir.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    triall

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Bonjour, intéressant, je croyais que le radiomètre fonctionnait avec la pression de radiation , plus forte du côté noir (absoption de photons)...
    Comment êtes -vous sûr que les collisions sont élastiques , que devient la définition du choc élastique quand la molécule possède un moment angulaire, elle change .? Faut que je révise le moment ..

    Prenons une plaque très froide , localement aux alentours de la plaque la température et pression va chuter : moins de force jusqu'à ce qu'il y ait équilibre c'est exactement le contraire de ce que j'ai dit plus haut !
    Moins de pression sur une plaque froide, jusqu'à équilibre....Non?

  7. #6
    invite8f8354d4

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Je crois que l'on dévie un peu (cela reste néanmoins intéressant) car la question était de savoir si force résultante de l'application d'une pression sur une surface,était différente selon le matériaux. Hors si j'ai bien saisie ce que vous dites, vous parler essentiellement de convection qui modifie la température et donc la pression mais nullement d'effort résultant de cette pression.

  8. #7
    invite6dffde4c

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Citation Envoyé par triall Voir le message
    Bonjour, intéressant, je croyais que le radiomètre fonctionnait avec la pression de radiation , plus forte du côté noir (absoption de photons)...
    Comment êtes -vous sûr que les collisions sont élastiques , que devient la définition du choc élastique quand la molécule possède un moment angulaire, elle change .? Faut que je révise le moment ..

    Prenons une plaque très froide , localement aux alentours de la plaque la température et pression va chuter : moins de force jusqu'à ce qu'il y ait équilibre c'est exactement le contraire de ce que j'ai dit plus haut !
    Moins de pression sur une plaque froide, jusqu'à équilibre....Non?
    Re.
    Citation Envoyé par triall Voir le message
    Bonjour, intéressant, je croyais que le radiomètre fonctionnait avec la pression de radiation , plus forte du côté noir (absoption de photons)...
    Oui, c'est une idée très répandue (depuis toujours). Si c'était la pression de radiation, ce serait le côté réfléchissant qui s'éloignerait: vous avec un changement de 2p pour une réflexion et un changement de p pour une absorption.

    Et ce qui est sûr est que les radiomètres ne fonctionnent pas ni sous bon vide ni à des pressions élevées. Ils ne fonctionnent que sous mauvais vide.
    Le côté sombre est plus chaud que le côté brillant et repousse les molécules plus fortement.

    Citation Envoyé par triall Voir le message
    Comment êtes -vous sûr que les collisions sont élastiques , que devient la définition du choc élastique quand la molécule possède un moment angulaire, elle change .? Faut que je révise le moment ..
    Ici nous sommes à la limité (même au delà) du sens de collision élastique. Car dans une collision non élastique, une partie de l'énergie est transformée en chaleur. Mais la chaleur ce n'est que de l'énergie cinétique des molécules. Une molécule de gaz qui repart avec moins d'énergie, a laisse une partie aux molécules de la plaque sous forme d'énergie cinétique/chaleur. Et à l'inverse, une molécule qui repart avec plus d'énergie, à récupéré de l'énergie (chaleur) de la plaque.

    Donc, je crois que le mieux est de dire que pour ce type de collision on ne peut pas utiliser les qualificatifs de plastique ou élastique. Microscopiquement, les collisions sont élastiques. Mais le concept lui même est fait pour des objets macroscopiques.

    Citation Envoyé par triall Voir le message
    Prenons une plaque très froide , localement aux alentours de la plaque la température et pression va chuter : moins de force jusqu'à ce qu'il y ait équilibre c'est exactement le contraire de ce que j'ai dit plus haut !
    Moins de pression sur une plaque froide, jusqu'à équilibre....Non?
    Attention! Ici aussi on peut se prendre les pieds.
    Si vous avez une plaque froide et une chaude dans une même enceinte (ou une même plaque avec une partie plus chaude) avec du gaz à des pressions habituelles la pression sera partout la même. Et la densité du gaz près de la plaque sera plus grande que du côté chaud.

    Pour que la "pression" (entre guillemets) soit différente il faut que l'on soit en régime moléculaire (le libre parcours moyen des molécules plus grand que les dimensions de l'enceinte. Dans ce cas les molécules arrivent à la même vitesse moyenne sur les parties chaudes ou froides et sont repoussées plus violemment par les parties chaudes: c'est le cas dans un radiomètre.
    A+

  9. #8
    triall

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Les messages se croisent sans que je lise..
    Dernière modification par triall ; 24/07/2009 à 13h40.

  10. #9
    invite414c9702

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Moi je voudrais juste faire une remarque par rapport à la comparaison faite dans le premier post des différentes surfaces possibles avec par exemple une tôle ou un matelas à l'échelle macroscopique. Ceci n'a pas de sens puisque ce qui fait l'amortissement du matelas à notre échelle est l'agencement moléculaire de ce matelas, donc cette propriété est due au fait que l'on prenne un très grand nombre de molécules ensemble. Quand on se place à l'échelle moléculaire, avec les chocs de pression, les molécules du gaz en question qui viennent frapper les molécule de la paroi ne feront pas la différence entre une molécule "de matelas" et une molécule "de tôle".
    Donc à une échelle microscopique, on ne peut pas tenir compte de ce que donne l'agencement macroscopique d'un ensemble de ces molécules. Donc la nature de la paroi sur laquelle s'exerce la pression ne devrait pas voir d'influence.

  11. #10
    triall

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Pour le radiomètre, on a raison tous les 2 :
    http://sites.univ-provence.fr/~laugi...s/Crookes.html
    Il peut fonctionner sous 2 régimes , un avec gaz à faible pression , en poussant le vide, il tourne dans l'aure sens !
    Ok; super cette histoire de libre parcours moyen. On peut avoir une idée de ce libre parcours moyen qui donc augmente inversement avec la pression ...

    Pour ce qui est de la diff de pression sur différents matériaux, il me semble que si c'était le cas , on pourait alors faire un radiomètre qui fonctionne sur ce principe, avec des pales faites d'un sandwich absorbant-pas absorbant .
    le radiomètre tournerait alors sans énergie , non? ...

  12. #11
    invite6dffde4c

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Re.
    Citation Envoyé par ne_getem Voir le message
    ...la question était de savoir si force résultante de l'application d'une pression sur une surface,était différente selon le matériaux.
    Je pense avoir répondu dans mon post #4.
    C'est définitivement non.
    Elle ne dépend pas des matériaux.
    Citation Envoyé par ne_getem Voir le message
    Hors si j'ai bien saisie ce que vous dites, vous parler essentiellement de convection qui modifie la température et donc la pression mais nullement d'effort résultant de cette pression.
    Je ne pense pas avoir parlé de convection.

    Citation Envoyé par triall Voir le message
    Donc ce que l'on a dit c'est que ça ne dépend apparement pas de la nature du matériau mais peut dépendre de sa température .
    Non. C'est toujours non. En dehors de conditions dans un radiomètre.
    Citation Envoyé par triall Voir le message
    En regardant le fonctinnement d'un radiomètre j'ai appris qu'il pouvait tourner aux 2 : à la pression de radiation, sous vide poussé, et avec ce que j'ai décris plus haut dernier post avec un gaz à faible pression, la face noire + chaude provoque une pression locale + forte que la face brillante + froide. .
    Oui. En principe il pourrait tourner aux deux. Mais l'ordre de grandeur de la pression de radiation est tellement ridicule, qu'il serait impossible d'en fabriquer à des prix acceptables par des touristes en mal de souvenirs.
    Citation Envoyé par triall Voir le message
    Si cela pouvait dépendre du matériau , on pourrait faire un radiomètre avec ce principe,(sur une face on fait un sandwich absorbant-pas absorbant) mais qui fonctionnerait alors sans lumière , tournerait tout seul , sans énergie ?
    Ca contredirait un principe fondamental ça ,non?
    Oui. Vous avec trouvé vous même la réponse.

    A+

  13. #12
    invite8f8354d4

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    A LPFR :
    Je ne pense pas avoir parlé de convection.
    Ben la convection est le transfert de chaleur entre un fluide (gaz) et un solide (plaque), hors ici on peut parle bien de choc de molécule sur une paroi (transfert thermique). La seule différence sont les échelles:
    la convection traite du fluide (échelle macroscopique) et les molécules (échelles microscopique)

  14. #13
    invite6dffde4c

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Citation Envoyé par triall Voir le message
    Pour le radiomètre, on a raison tous les 2 :
    http://sites.univ-provence.fr/~laugi...s/Crookes.html
    Re.
    La manip des provinciaux n'est pas probante.
    Ils ont été obligés d'augmenter la puissance de l'éclairage énormément. Il aurait fallu qu'ils mesurent la température des réflecteurs brillants pour s'assurer qu'elle n'avait pas augmenté. Les corps brillants se chauffent aussi à la radiation car ils ne sont pas des réflecteurs parfaits.
    Ils ont peut-être fait tourner le radiomètre comme un radiomètre et non avec la pression de radiation.
    Ce sont des manips d'étudiants mal encadrés.
    A+

  15. #14
    EspritTordu

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Oui, c'est une idée très répandue (depuis toujours). Si c'était la pression de radiation, ce serait le côté réfléchissant qui s'éloignerait: vous avec un changement de 2p pour une réflexion et un changement de p pour une absorption.
    Pourquoi 2p?

    Elle ne dépend pas des matériaux.
    les molécules du gaz en question qui viennent frapper les molécule de la paroi ne feront pas la différence entre une molécule "de matelas" et une molécule "de tôle".
    Je ne suis pas tout-à-fait convaincu. En effet, des matériaux différents ont une agitation moléculaire (particulaire) différente, non? La masse des objets oscillants, la force ou la faiblesse des liaisons entre atomes, et d'autres... La conductivité thermique ne résume pas cela? Le plastique chauffe mal alors que le métal et ses électrons libres ont une bonne conductivité thermique.

    La manip des provinciaux
    Seriez vous parisien? Si des provençaux passent par là!

  16. #15
    triall

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Je ne suis pas si sûr que ça contredise un principe fondamental, les pales pourraient tourner jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de pression, refroidissant l'enceinte..
    Si j'ai bien compris, alors il semble que dans le radiomètre , la plaque noire qui vibre plus renvoie les molécules plus vite que ce qu'elles arrivent , et à cause alors de la nécéssité d'un rebond élastique (je n'ai pas compris pourquoi) la pale noire doit perdre un peu de vitesse .
    C'était ma première idée plus haut, j'avais dit la face froide qui vibre peu pouvait absorber plus le choc en renvoyant les molécules moins vite (à la limite s'il ne les renvoie pas : vitesse= 0, il capte tout...) C 'est l'inverse de l'inverse , ça revient au même...
    Je ne jugerais pas la manip des ""provinciaux", pour moi l'important c'est de savoir qu'il exite une pression de radiation qui peut être anisotrope...
    Le provincial que je suis va aller voir passer le tour de France sur Privas Ardèche. Le sujet me plait néammoins .
    A plus tard !

  17. #16
    invite414c9702

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Citation Envoyé par EspritTordu Voir le message

    Je ne suis pas tout-à-fait convaincu. En effet, des matériaux différents ont une agitation moléculaire (particulaire) différente, non? La masse des objets oscillants, la force ou la faiblesse des liaisons entre atomes, et d'autres... La conductivité thermique ne résume pas cela? Le plastique chauffe mal alors que le métal et ses électrons libres ont une bonne conductivité thermique.
    En effet des matériaux différents peuvent avoir une agitation moléculaire différente, mais l'agitation n'est-elle pas directement relative à la température ? Donc le problème ne reviendrait pas au matériau mais à la température, ce qui vient d'être dit jusqu'ici.
    Ensuite je ne pense pas que certaines liaisons particulières "encaissent" plus les chocs que d'autres.
    Et concernant la masse de la molécule qui est frappée, effectivement elle aura un rôle dans le choc, mais la force exercée sur la paroi lors du choc sera bien la même quelque soit le matériau.

    J'ai relu le premier post et la question qui était posé était "est-ce qu'il serait plus ou moins facile de compenser une pression selon le matériau". Alors je pense que oui mais pas pour cette même raison. Je pense que justement la différence sera due à la densité du matériau. Par exemple si on place dans un tube verticale une bille en plomb et qu'on veut la maintenir à une vitesse nulle, il faudra une plus forte pression que si c'est une bille en plastique. Mais ceci n'est pas due à la façon dont s'exerce la pression sur la surface de la bille, mais à son poids.

  18. #17
    triall

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Citation Envoyé par EspritTordu Voir le message
    Bonjour,



    Si on considère les choses à plus grande échelle (c'est plus simple pour m'expliquer), si on considère la plaque, d'une surface fixe, comme étant une tôle ou un matelas (ou de l'eau même...), je vois le résultat différemment. Ce qui change, c'est l'amortissement du choc, le coefficient de restitution de l'énergie cinétique des billes est plus proche de 1 pour la tôle que pour le matelas. Une partie de l'énergie des billes mitraillées sur la surface est convertie en chaleur (en énergie désorientée).

    Donc si on a un matelas au lieu d'une tôle, pour une surface équivalente, il faudra une contre-force moindre pour maintenir le matelas à une vitesse nulle alors qu'il est soumis sur une de ses faces à 1 bar?

    Merci d'avance.
    Le noeud du pb est là ,je crois , pour le matériau, il se peut que le coeff de restitution soit plus grand pour le matelas (+de pression) , energie transformée en chaleur , alors d'après le radiomètre moins de pression ,(les molécules repartent +vite) les 2 vont s'équilibrer . Au final ça reste une question d'équilibre de température. La pression devient la même sur 2 matériaux différents grace à ça...
    Sinon, c'est un sujet à se prendre les pieds c'est clair.

    Les provinciaux, dirait-t-on trouvent un sens contraire !!!!!
    http://sites.univ-provence.fr/~laugi...s/Crookes.html
    Les provinciaux auraient-ils fait une grosse bévue ? ? Le pire c'est que ça tourne en sens inverse pour les photons aussi , un photon capté donne plus d'énergie qu'un photon réfléchi !!

    Regardez bien , on dirait que la face noire est poussée.!!! (je parle de l'effet chaleur !!!

    Je ne me laisserais pas brûler sur le bûcher pour soutenir cette thèse !!!

  19. #18
    triall

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Tout bien réfléchi, si l'on construisait un radiomètre avec des pales sandwich conducteur de chaleur (acier ) et isolant (petite feuille de polystirène ) , je ne serais pas surpris plus que ça de le voir tourner , normalement + de pression sur l'acier , car les molécules devraient moins rebondir et céder + d'énergie que de l'autre côté , il tournerait alors dans le sens polystirène acier ...
    Il devrait tourner sans apport de lumière, juste une pression interne qui devrait baisser, mais maintenue par la chaleur ambiante.
    Si on isolait le tout , il devrait tourner , en faisant descendre la pression (refroidir le radiomètre).
    Qu'en pensez-vous ?

  20. #19
    invite6dffde4c

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Citation Envoyé par triall Voir le message
    Tout bien réfléchi, si l'on construisait un radiomètre avec des pales sandwich conducteur de chaleur (acier ) et isolant (petite feuille de polystirène ) , je ne serais pas surpris plus que ça de le voir tourner , normalement + de pression sur l'acier , car les molécules devraient moins rebondir et céder + d'énergie que de l'autre côté , il tournerait alors dans le sens polystirène acier ...
    Il devrait tourner sans apport de lumière, juste une pression interne qui devrait baisser, mais maintenue par la chaleur ambiante.
    Si on isolait le tout , il devrait tourner , en faisant descendre la pression (refroidir le radiomètre).
    Qu'en pensez-vous ?
    Bonjour.
    Je pense que les explications que je vous ai données n'ont servi à grand chose.

    Une dernière fois: le matériau ne joue pas. Seule la température joue.
    Au revoir.

  21. #20
    triall

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Si, si j'ai bien tout lu, et c'est très instructif .
    Mais je parle plus haut de condition en radiomètre , avec 2 matériaux différents , un conducteur, et un isolant .
    De la même manière qu'avec une face brillante, les molécules arrivant sur le conducteur thermique vont rebondir moins vite que sur la face isolante, donc absorbant la chaleur ,plus de pression donc sur le conducteur , et le radiomètre devrait tourner .
    Lisez aussi ce que l'on écrit , la dernière question était .
    Est-ce qu'un radiomètre de ce type(sandwich de matériaux différents) pourrait tourner ?
    Il me semble toujours que oui , ça ne contredit pas ce que vous avez écrit plus haut .
    Cordialy

  22. #21
    invite6dffde4c

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Citation Envoyé par triall Voir le message
    Si, si j'ai bien tout lu, et c'est très instructif .
    Mais je parle plus haut de condition en radiomètre , avec 2 matériaux différents , un conducteur, et un isolant .
    De la même manière qu'avec une face brillante, les molécules arrivant sur le conducteur thermique vont rebondir moins vite que sur la face isolante, donc absorbant la chaleur ,plus de pression donc sur le conducteur , et le radiomètre devrait tourner .
    Lisez aussi ce que l'on écrit , la dernière question était .
    Est-ce qu'un radiomètre de ce type(sandwich de matériaux différents) pourrait tourner ?
    Il me semble toujours que oui , ça ne contredit pas ce que vous avez écrit plus haut .
    Cordialy
    Re.
    Pour une post-dernière fois: NON!
    A+

  23. #22
    EspritTordu

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    J'ai relu le premier post et la question qui était posé était "est-ce qu'il serait plus ou moins facile de compenser une pression selon le matériau". Alors je pense que oui mais pas pour cette même raison. Je pense que justement la différence sera due à la densité du matériau. Par exemple si on place dans un tube verticale une bille en plomb et qu'on veut la maintenir à une vitesse nulle, il faudra une plus forte pression que si c'est une bille en plastique. Mais ceci n'est pas due à la façon dont s'exerce la pression sur la surface de la bille, mais à son poids.
    La masse grave (due à la gravité) n'est pas considérée ici, on s'en affranchit, disons en mettant matelas et tôle, plaque, à la verticale par rapport au sol.

    Ici nous sommes à la limité (même au delà) du sens de collision élastique. Car dans une collision non élastique, une partie de l'énergie est transformée en chaleur. Mais la chaleur ce n'est que de l'énergie cinétique des molécules. Une molécule de gaz qui repart avec moins d'énergie, a laisse une partie aux molécules de la plaque sous forme d'énergie cinétique/chaleur. Et à l'inverse, une molécule qui repart avec plus d'énergie, à récupéré de l'énergie (chaleur) de la plaque.

    Donc, je crois que le mieux est de dire que pour ce type de collision on ne peut pas utiliser les qualificatifs de plastique ou élastique. Microscopiquement, les collisions sont élastiques. Mais le concept lui même est fait pour des objets macroscopiques.
    On n'est pas tout à fait dans un système fermé, un corps thermique rayonne de l'énergie, perd donc de l'énergie. Le rayonnement est isotrope (n'a pas d'orientation privilégiée, il va dans les deux sens, donc pas de quantité de mouvement résultante dans un sens particulier puisque celles-ci s'annulent)? Cela revient-il au fond à désorienter une partie de l'énergie mécanique qui va du fluide au solide, en une partie rayonnée non orientée, ayant une quantité de mouvement dans les deux sens, et dont l'une d'elle réduit celle incitée par la pression du fluide?


    En effet des matériaux différents peuvent avoir une agitation moléculaire différente, mais l'agitation n'est-elle pas directement relative à la température ? Donc le problème ne reviendrait pas au matériau mais à la température, ce qui vient d'être dit jusqu'ici.
    Ensuite je ne pense pas que certaines liaisons particulières "encaissent" plus les chocs que d'autres.
    Et concernant la masse de la molécule qui est frappée, effectivement elle aura un rôle dans le choc, mais la force exercée sur la paroi lors du choc sera bien la même quelque soit le matériau.


    hummmm...

    Il faut préciser une chose importante du problème : il s'agit de la pression d'un fluide sur un solide et la question seulement est de savoir si en changeant le solide par un autre, le contre-effort de maintient sera différent. Si je souligne ce point, c'est pour mettre en évidence que dans mon esprit la différence majeure qui existe entre les deux élements ce sont les forces de rappel qui existent dans les solides sous différentes formes et sont absentes dans les fluides. C'est pourquoi, je parle de billes indépendantes pour imager le fluide, alors que je pense plutôt à un grillage pour le solide (corriger moi si je me trompe).
    Cela dit, ce qui fait la différence d'un solide par rapport à un autre alors, c'est la force de rappel : certaines sont plus élastiques, d'autres moins (c'est ainsi que je comprends la conductivité thermique)
    Dans cet esprit, si une bille tombe sur un trampoline ou sur une plaque... Quel jeu joue la conductivité thermique?


    Je pense à un système parfait, deux billes massives reliées par un ressort parfait (qui ne perd pas d'énergie sous forme de rayonnement) Si j'envoie une bille contre une bille de ce système de ressort, l'écart entre les deux billes du système ressort va se réduire d'autant que le ressort se comprime ; le système ressort-bille jusqu'alors fixe va se déplacer avec une quantité de mouvement prise sur celle de la bille incidente ; ensuite le ressort se relâche, redonnant une quantité de mouvement à la fois au système bille-ressort qu'à la bille incidente s'éloignant alors tout deux l'un de l'autre. Reste que le ressort exerce une force de rappel sur les billes qui sont à sont extrémité, laissant alors le système bille-ressort dans une danse oscillante éternelle puisque l'énergie ne fuit par rayonnement. Est-ce une analyse juste? Ne s'agit-il pas d'une manière de désorienter une quantité de mouvement, en l'occurence celle de la bille incidente en stockant une partie de l'énergie incidente en oscillation?

  24. #23
    triall

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Bonsoir
    C'est plus simple que ça , je crois .
    Soit une pression de ..1kg/cm2 d'un gaz sur une surface en...tole.
    Si on mesure la pression sur la tôle, elle sera de ... 1kg/cm2 si cela fait un moment que les 2 (tole-gaz ) échangent , et que leur température est la même.
    Plus aucun échange de température, alors les chocs sont élastiques.
    Mais : , si la tôle est très chaude , il est évident pour plusieurs raisons que la pression sur la tôle brûlante sera +importante . Les chocs sur la tôle seront inélastiques puisque échange de température .C'est ce qu'il se passe dans un radiomètre , et provoque une pression sur la partie chaude ;je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas dans une pièce (régime moléculaire) .Une expérience facile à réaliser me semble t-il pour vérifier , c'est de suspendre une boîte fermée , avec un côté chaud , un côté froid et regarder ce qu'il se passe ! http://www.ard2ride.net/radio.JPG

    Si , à la place de la tôle on met un matelas, à même température, que le gaz , en équilibre , et bien la pression sur le matelas sera ..de 1kg/cm2 .Inchangée.

    Je suis sûr qu'à part LPFR pleins de gens sont du même avis.

    Quant à l'équipe de provinciaux de l'université de Provence http://sites.univ-provence.fr/~laugi...s/Crookes.html , ce sont eux qui ont raison par rapport à wikipédia qui fait tourner le radiomètre en sens inverse (pour le même effet) , un des auteurs m'a envoyé un mail pour me dire que mon radiomètre sandwich isolant thermique /conducteur thermique tournait bel et bien, il a eu la même idée, et ..chut, ce pourrait être brevetable.....
    Qui fait l'expérience citée plus haut dans sa cuisine ou son labo?
    Ne criez pas LPFR!!
    Cordialement

  25. #24
    stefjm

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  26. #25
    EspritTordu

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    trial : votre schéma va dans le sens de LPFR me semble-t-il. Même si l'expérience parait très délicate notamment à cause des frottements aérodynamiques qui viendraient jeter un flou à l'analyse, à s'y perdre, je pense que le pendule va osciller. Il va osciller car la plaque chauffée va augmenter la température de l'air voisin, par convection, par conduction et rayonnement, faisant donc que la pression de l'air plus grande que celle qui se trouve dans la zone froide, exercera une force résultante faible tout de même déplaçant le volume.

    Que se passe-t-il, si dans cet optique, on met une plaque dont la conductivité thermique est moindre, la plaque étant initialement à même température que celle initiale (dont la conductivité thermique était meilleure)? Intuitivement, rien de différent... mais je peine à voir pourquoi?

  27. #26
    EspritTordu

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Je me corrige : il n'y pas oscillation tant que demeure le gradient de température : la pièce subira une force du chaud au froid et se déplacera donc sur une distance limitée.

  28. #27
    triall

    Re : Effort d'une pression sur une surface

    Citation Envoyé par EspritTordu Voir le message

    Que se passe-t-il, si dans cet optique, on met une plaque dont la conductivité thermique est moindre, la plaque étant initialement à même température que celle initiale (dont la conductivité thermique était meilleure)? Intuitivement, rien de différent... mais je peine à voir pourquoi?
    Très bonne question, c'est le principe du radiomètre que je propose , une face sandwich conducteur thermique, une face isolant (polystirène) , d'après un gars de l'université de Provence , ça fonctionne ,(en mode radiomètre à basse pression , avec surement un apport de chaleur extérieur ..) mais motus , ce serait brevetable .Si oui, on a eu la même idée . D'après moi, en mode radiomètre , et avec un petit apport de chaleur extérieur, il devrait fonctionner et ainsi refroidir le gaz à l'intérieur , et continuer ....
    En mode radiomètre , le système est fermé , c'est différent.
    Maintenant , en régime moléculaire (pression atmosphérique ) je ne crois pas, le conducteur va être à même température que l'air..... ou alors les effets ne sont pas mesurables . A moins d'apporter un peu de chaleur à la plaque, l'effet se fera sentir alors sans doute , et on tombe sur le phénomène plaque chaude.
    On est globalement d'accord avec LPFR, sauf que d'après lui
    http://www.ard2ride.net/radio.JPG ne peut fonctionner , que les chocs gaz - paroi sont toujours élastiques, même avec différence de température ...
    D'après lui le radiomètre sandwich isolant/conducteur ne peut fonctionner .Dommage que le gars de l'université soit si discret , je vais essayer de lui tirer les vers du nez, il m'a dit qu'il travaillait là dessus , et que ça fonctionnait.Je me méfie tout de même, il vaut mieux laisser une place au doute.
    Il dit les chocs gaz /paroi sont toujours élastiques, et quand ils ne le sont pas , la définition de choc élastique n'est pas valable pour ce phénomène ....

    Il faudrait pouvoir expérimenter ...
    Cordialement
    1max2mov

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