Bonjour,
On considère une surface, une plaque, soumise sur un de ses côtés seulement, à la pression statique d'un fluide comme de l'air à 1 bar. Est-ce que la nature même de la plaque peut influer sur l'effort résultant sur celle-ci : est-ce que le matériau de la plaque peut être un paramètre pour évaluer la force à exercer sur la surface pour que sa vitesse soit nulle (et que l'on reste en statique)?
En effet un gaz présurisé, peut être modélisé comme une agitation de particules indéformables ayant leur propre inertie. Peut-on dire que la pression résultante sur la surface, correspond à un mitraillage de petites billes?
(voir le schéma sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Temp%C3%A9rature)
Si on considère les choses à plus grande échelle (c'est plus simple pour m'expliquer), si on considère la plaque, d'une surface fixe, comme étant une tôle ou un matelas (ou de l'eau même...), je vois le résultat différemment. Ce qui change, c'est l'amortissement du choc, le coefficient de restitution de l'énergie cinétique des billes est plus proche de 1 pour la tôle que pour le matelas. Une partie de l'énergie des billes mitraillées sur la surface est convertie en chaleur (en énergie désorientée).
Donc si on a un matelas au lieu d'une tôle, pour une surface équivalente, il faudra une contre-force moindre pour maintenir le matelas à une vitesse nulle alors qu'il est soumis sur une de ses faces à 1 bar?
Merci d'avance.
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