Bonjour à tous.
Faisant suite à un post récent relatif au principe d'Archimède, je cherche un réponse satisfaisante au problème suivant.
Imaginons un récipient à fond parfaitement plat, de dimensions aussi grandes que nécessaires pour ne pas avoir à faire d'hypothèse à ce sujet.
Au fond de ce récipient est posé un cylindre plein, axe de révolution vertical, la face en contact avec le récipient étant parfaitement polie (pas de bulle d'air). La densité du matériau constituant ce cylindre est inférieure à celle de l'eau.
En absense d'eau dans le récipient, on peut dire que la résultante de la réaction du récipient sur le cylindre est égale, en intensité, au poids du cylindre (je néglige l'effet de la pression atmosphérique).
Maintenant, je commence à verser très lentement de l'eau dans le récipient. Que devient la force de réaction du récipient sur le cylindre ?
On serait tenté d'invoquer le principe d'Archimède, de dire que l'eau exerce sur le cylindre une poussée dirigée vers le haut, etc ... et donc que l'intensité de la réaction va diminuer. Le cylindre va même se mettre à flotter quand le niveau de l'eau sera suffisant, la résultante des forces de pression compensant exactement le poids du cylindre. L'expérience montre que c'est effectivement ce qui se passe.
Ce qui me dérange, c'est que, tant que le cylindre est posé au fond, les forces de pression de l'eau ne s'exercent que sur la paroi latérale du cylindre, et pas sur le fond puisqu'il n'est pas en contact avec l'eau. Par symétrie, la résultante de ces forces est nulle et ne contribue donc en rien au problème. Aucune force de pression supplémentaire n'intervenant dans le sens vertical, la réaction du fond sur le cylindre n'a aucune raison de changer et le cylindre n'a aucune raison de décoller du fond et de se mettre à flotter.
Où me planté-je ?
Merci de m'avoir lu jusqu'ici, et bonne journée.
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