Ok merci tout le monde.
Encore une question quand même. Est-ce que la relativité pose également des limites d'accélération ? Je pense pas mais je me pose la question quand même.
Merci.
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Ok merci tout le monde.
Encore une question quand même. Est-ce que la relativité pose également des limites d'accélération ? Je pense pas mais je me pose la question quand même.
Merci.
C'est encore moi avec mes questions,
Après avoir lu toute la partie consacrée à la relativité générale dans le bouquin "la relativité" d'Einstein soi-même, je ne suis même pas en mesure d'exprimer le contenu de cette théorie. Pour la relativité restreinte, c'était très clair, j'ai même pu comprendre à peu près comment on obtenait les transformations de Lorentz, mais alors pour la générale, j'ai vraiment pas compris où est-ce qu'il voulait en venir, avec toutes ses considérations sur la gravitation et les espaces euclidiens ou non euclidiens. En fait je ne suis pas arrivé à repérer des conclusions claires sur les raisonnements formulés au cours des chapitres.
En ce qui concerne la gravitation, je ne comprends pas comment il peut déduire le comportement de la lumière dans un champ de gravitation à partir de son comportement par rapport à un référentiel animé d'un mouvement reproduisant l'action d'un champ de gravitation (c'est ce qu'il fait si j'ai pas mal compris).
Est-ce que quelqu'un aurait encore la patience de m'expliquer plizzz![]()
bravo tu as gagnéEnvoyé par Latouffe
Est-ce que la relativité pose également des limites d'accélération ? Je pense pas mais je me pose la question quand même.
regarde ici par exemple :En ce qui concerne la gravitation, je ne comprends pas comment il peut déduire le comportement de la lumière dans un champ de gravitation à partir de son comportement par rapport à un référentiel animé d'un mouvement reproduisant l'action d'un champ de gravitation (c'est ce qu'il fait si j'ai pas mal compris).
http://www.futura-sciences.com/compr...ssier510-3.php
Désolé de te contredire, maisEnvoyé par Rincevent
la vitesse du son n'est pas une grandeur indépendante de l'observateur (cf effet Doppler)
les ondes électromagnétiques comme les ondes sonores subissent l'effet Doppler "classique": variation de la fréquence en fonction de la valeur algébrique de la vitesse (en fait en fonction de c + v)
la célérité des ondes sonores comme celle des ondes électromagnétiques est invariante avec la vitesse de la sourced(A°,M°) = ctLa seule différence entre les deux (à part que les unes font du bruit et les autres de la lumière), c'est que la célérité de la lumière varie de surcroît avec le module de la vitesse (effet Doppler "relativiste"), et que les deux effets s'ajoutent alors.
Salut!
Tu ne confonds pas "source" et "observateur" par hasard ??
ou fréquence et vitesse ?
Dernière modification par doryphore ; 04/07/2005 à 17h47.
"Plus les choses changent et plus elles restent les mêmes..." Snake Plisskein
Quand on dit vitesse, il s'agit de la vitesse relative de l'observateur et de la source.
On peut considérer l'observateur immobile et la source en mouvement, ou l'inverse; le problème est le même.
J'ai effectivement confondu célérité et fréquence; il fallait lire "c'est que la fréquence des ondes électromagnétiques varient de surcroît avec le module de la vitesse de la source" (ou de l'observateur (suivant le point de vue)).
pas de pbEnvoyé par Rik
Désolé de te contredire
ouaip, ça n'avait aucun intérêt de mettre cette parenthèse : sans rapport avec le sujet initial.les ondes électromagnétiques comme les ondes sonores subissent l'effet Doppler
en revanche, tu ne peux pas dire que
s'applique à l'électromagnétisme. "c+v" n'a aucun sens en électromagnétisme.variation de la fréquence en fonction de la valeur algébrique de la vitesse (en fait en fonction de c + v)
la vitesse des ondes sonores par rapport au milieu de propagation est indépendante de l'observateur, mais la vitesse de l'onde par rapport à l'observateur dépend de la vitesse de ce dernier par rapport au milieu.la célérité des ondes sonores comme celle des ondes électromagnétiques est invariante avec la vitesse de la sourced(A°,M°) = ct
euh, c'est plutôt l'inverse : la vitesse de la lumière est indépendante de l'observateur.La seule différence entre les deux (à part que les unes font du bruit et les autres de la lumière), c'est que la célérité de la lumière varie de surcroît avec le module de la vitesse (effet Doppler "relativiste"), et que les deux effets s'ajoutent alors.
[edit] en effet avec le mot fréquence c'est mieux... m'enfin, on a plutôt tendance à dire que c'est pour la lumière que moins de choses varient... d'où l'inexistence du support de l'onde lumineuse. En acoustique il faut prendre en compte la vitesse de la source et celle du récepteur par rapport au milieu de propagation. Dans le cas de la lumière, seule la vitesse entre eux deux intervient.
Non! Désolé de te contredire encore une fois: sur la question des célérités il n'y a pas de différences entre les types d'ondes; on a toujours (sous forme de vecteurs)A°M'° = c tpour un mouvement uniforme, bien sûr.
A°M' = A°M'° + M'°M' = (c + v) t
La première équation signifie simplement qu'un rayon lumineux issu de M' mettra un temps t pour parvenir en A.
Au temps t ce point M' s'est déplacé d'une longueur vt par rapport à sa position initiale (M'° = M; M't = P (par exemple)).
Si un éclair partait de M' au temps t, il lui faudrait alors un temps t' pour qu'il arrive en Ad(At,M't) = d(A,P) = c t' = (c + v) tsi M' s'éloigne radialement de A.
Si le milieu dans lequel se propage l'onde n'est pas son "milieu de base" il faut écrire les relations avec c' = c/n, quelle que soit l'onde, c'est tout!
Cordialement.
si, si : il y a même une théorie qui décrit le fait que les ondes sonores ou lumineuses n'ont pas exactement les mêmes propriétés vis-à-vis des changements de référentiels du fait que les ondes électromagnétiques n'ont pas de support de propagation. Ca s'appelle la théorie de la relativité d'Einstein, c'est plus très nouveau et ça a déjà été validé expérimentalement plusieurs fois...Envoyé par Rik
sur la question des célérités il n'y a pas de différences entre les types d'ondes![]()
Bonjour,
je ne comprends pas ce que c'est A° et M°. Et puis si c est la célérité de la lumière, je ne comprends pas ce que ça veut dire
c + v.
Merci de répondre à mes interrogations
@+
Je suis très désolé, et je sais que la relativité est basée sur l'invariance de la célérité des ondes électromagnétiques, mais la célérité des ondes sonores est également invariante avec la vitesse (de la source ou de l'observateur).
La seule différence c'est que les caractéristiques (fréquences, longueurs d'onde) des ondes ém varient "plus" que celles des ondes sonores (cf. par exemple Mousa. Cours de physique VI. §4).
C'est effectivement cette différence qui a donné lieu à la théorie einsteinienne.
--------
M'°: position de M' au temps t°
v: vitesse de la source (ou de l'observateur).
Cordialement.
Je "crois" aussi par rapport à un observateur donné (A) car sinon l'effet Doppler ne joue pas et parce qu'un son ne peut être perçu avant d'avoir été émis:d(A,M'°) = c tdans le cas d'un rapprochement radial de la source et de l'observateur...
d(A,M't) = (c - v) t
et non pas
d(A,M'°) = (c - v) t
d(A,M't) = c t
pour les ondes ém et pour les ondes sonores.
je suis pas certain d'avoir compris ce que tu voulais dire alors je vais résumer car il me semble néanmoins que nous sommes d'accord (suis pas certain non plus que j'avais été très clair avant):Envoyé par Rik
Je "crois" aussi par rapport à un observateur donné (A)
- la vitesse d'une onde (sonore ou électromagnétique) par rapport à son milieu de propagation est indépendante du mouvement éventuel de la source mais dépend du milieu (plus un milieu est incompressible, plus la vitesse du son est grande alors que celle de la lumière diminue avec la "densité"). La différence principale entre les deux types d'ondes étant que la lumière n'a pas de support matériel même lorsqu'elle se propage dans un matériau (c'est pour cela qu'elle peut se propager dans le vide).
- la différence entre ondes sonore et électromagnétique tient au "rôle" de l'observateur sur la vitesse de l'onde par rapport à lui-même qu'il mesure : pour une onde sonore, la vitesse de l'onde par rapport à l'observateur dépend de la vitesse de ce dernier par rapport au milieu de propagation et se calcule par la formule usuelleselon le sens du mouvement relatif. Dans le cas d'une onde électromagnétique se propageant dans le vide, la vitesse de l'onde par rapport à l'observateur est toujours c.
- les ondes sonore et électromagnétique (dans le vide pour ces dernières) se différencient également par la vitesse de l'onde que mesure l'émetteur : pour une onde sonore, cette vitesse est égale à la vitesse de l'onde dans le milieu corrigée de la vitesse de la source par rapport au milieu. Encore le fameux. En revanche, dans le cas d'une onde électromagnétique émise dans le vide, l'émetteur observe toujours que la lumière se déplace à la vitesse c par rapport à lui. C'est ce qui était autrefois traduit par l'observation selon laquelle on ne pouvait pas mettre expérimentalement en évidence son mouvement personnel par rapport à l'éther (ce qui est expliqué depuis Einstein par l'inexistence de cet éther et la relativité restreinte), alors qu'on peut sans le moindre doute estimer le moment où l'on passe le mur du son, c'est-à-dire le moment où l'on atteint une vitesse par rapport au support des ondes sonores égale à la vitesse du son.
je me demande si tu ne veux pas plutôt dire "la vitesse du son est toujours la même par rapport au milieu, même si la source est en mouvement par rapport au milieu". Cela est vrai, mais si je fuis avec la vitesse w (par rapport au milieu) le son se propageant par rapport au milieu avec la vitesse v, alors le son se déplace par rapport à moi avec la vitesse w - v, et pas à la vitesse w. Cela ne serait vrai que si l'onde était une onde électromagnétique.
Je me trompe ??
Et je ne vois toujours pas en quoi ça a un sens d'écrire c+v si c est la vitesse de la lumire et que v est positif.
Merci
c'est exactement ce que je voulais dire... je suis vraiment pas clair ce soir si c'est pas ce que tu as compris dans ce que j'ai écrit...Envoyé par Latouffe
je me demande si tu ne veux pas plutôt dire "la vitesse du son est toujours la même par rapport au milieu, même si la source est en mouvement par rapport au milieu".
je vais (ab)user de mes privilèges de modérateur pour reformuler...
on est d'accord.Cela est vrai, mais si je fuis avec la vitesse w (par rapport au milieu) le son se propageant par rapport au milieu avec la vitesse v, alors le son se déplace par rapport à moi avec la vitesse w - v, et pas à la vitesse w.
moi non plusEt je ne vois toujours pas en quoi ça a un sens d'écrire c+v si c est la vitesse de la lumire et que v est positif.![]()
euh là il y a un gros quiproco Rincevent.c'est exactement ce que je voulais dire... je suis vraiment pas clair ce soir si c'est pas ce que tu as compris dans ce que j'ai écrit...
Quand j'ai écrit mon post, c'était pour répondre à Rik, et tu as posté ton message alors que j'étais en train de rédiger le mien. Je m'adressais donc à Rik, et pas à toi; Je n'aurais pas envoyé mon post si j'avais vu que tu disais la même chose que moi. En tout cas ça me rassure qu'on soit d'accord. Rest à savoir ce qu'en pense Rik
@+
Envoyé par Latouffe
euh là il y a un gros quiproco Rincevent.
pas grave, j'en ai profité pour reformuler et préciser des trucs![]()
On aurait doncEnvoyé par Rincevent
pour une onde sonore, la vitesse de l'onde par rapport à l'observateur dépend de la vitesse de ce dernier par rapport au milieu de propagation et se calcule par la formule usuelleselon le sens du mouvement relatif.
d(A,M'°) = (c - v) tdans le cas d'un éloignement.
Ce qui fait que si v est > à c, alors le son nous parvient avant qu'il soit émis (t < 0); ce qui est pour le moins étrange.
Ceci dit j'entends bien ton raisonnement sur la vitesse par rapport au milieu propagation, mais pour moi ce milieu est fixe (on peut aussi imaginer un son émis dans une piscine ou dans la mer (c'est bientôt les vacances!)). Que se passe-t-il?
Je persiste et signe pourd(A,M'°) = d(A,M) = c tPendant le temps t, entre émission et réception, le point M' s'est déplacé d'une longueur vt, qu'il ait émis un son ou un éclair ou qu'il ait fait quelque chose d'autre (en bien ou en mal) ou rien du tout (j'espère que la RR ne remet pas ça en cause, car sinon c'est la fin des haricots)):d(M'°,M't) = d(M,P) = v t(pour v constant).
d'où
d(A,M't) = d(A,M'°) + d(M'°,M't) = d(A,M) + d(M,P) = (c + v) t
C'est tout à fait ça, sauf que cela signifie plutôt que le son ne te rattrape jamais...Tu t'éloignes de la source plus vite que le son...Envoyé par Rik
On aurait doncd(A,M'°) = (c - v) tdans le cas d'un éloignement.
Ce qui fait que si v est > à c, alors le son nous parvient avant qu'il soit émis (t < 0); ce qui est pour le moins étrange.
Ce milieu est fixe par rapport à quoi? N'oublie qu'il faut rapporter toute observation à un référentiel...
Ceci dit j'entends bien ton raisonnement sur la vitesse par rapport au milieu propagation, mais pour moi ce milieu est fixe (on peut aussi imaginer un son émis dans une piscine ou dans la mer (c'est bientôt les vacances!)). Que se passe-t-il?
C'est tout à fait vrai dans un référentiel lié au milieu étudié. C'est toujours vrai pour les ondes électromagnétiques dans le vide quelque soit la vitesse de l'observateur...Je persiste et signe pourd(A,M'°) = d(A,M) = c t
C'est faux en général, pour la vitesse d'une onde sonore par rapport à un observateur (sauf s'il est immobile par rapport au milieu, comme dans une mongolfière)
C'est la fin des haricots (surement ceux de Soissons) car effectivement la relativité restreinte remet en cause l'additivité des vitesse, (ce que tu as décrit au début du paragraphe cité)
Pendant le temps t, entre émission et réception, le point M' s'est déplacé d'une longueur vt, qu'il ait émis un son ou un éclair ou qu'il ait fait quelque chose d'autre (en bien ou en mal) ou rien du tout (j'espère que la RR ne remet pas ça en cause, car sinon c'est la fin des haricots)):d(M'°,M't) = d(M,P) = v t(pour v constant).
d'où
d(A,M't) = d(A,M'°) + d(M'°,M't) = d(A,M) + d(M,P) = (c + v) t
Et c'est prouvé expérimentalement plusieurs milliers de fois par jour...
"Plus les choses changent et plus elles restent les mêmes..." Snake Plisskein
J'ma trompi: la formule s'entendait pour un rapprochement.Envoyé par doryphore
C'est tout à fait ça, sauf que cela signifie plutôt que le son ne te rattrape jamais...Tu t'éloignes de la source plus vite que le son...
T'as raison: immobile par rapport à l'observateur.Ce milieu est fixe par rapport à quoi? N'oublie qu'il faut rapporter toute observation à un référentiel...d(A,M'°) = d(A,M) = c tQu'est-ce à dire?C'est tout à fait vrai dans un référentiel lié au milieu étudié.
J'y comprends rien. J'ai l'impression qu'il y en a un qui dit blanc et l'autre noir. J'ai pas envie de jouer au chat et à la souris: je voudrais juste connaître les formules (simples), en fonction de v et c, qui donnentC'est toujours vrai pour les ondes électromagnétiques dans le vide quelque soit la vitesse de l'observateur...
C'est faux en général, pour la vitesse d'une onde sonore par rapport à un observateur [..] la relativité restreinte remet en cause l'additivité des vitesses
1°) la distance d(A,M°) entre un observateur A et une source fixe M au moment de l'émission d'un signal
2°) la distance d(A,M'°) entre l'observateur A et une source mobile M' (par rapport à A) au moment de l'émission d'un signal
3°) la distance d(A,M't) entre l'observateur A et la source mobile M' au moment de la réception de ce signal
a) pour les ondes ém
b) pour les ondes sonores
Ça m'aiderait à comprendre.
Merci d'avance.
soit en première approximationpour une onde sonore car
.
En revanche pour l'onde electromagnétique, on acar un infini apparait dans la formule ci-dessus qui est toujours valable en RR.
"Plus les choses changent et plus elles restent les mêmes..." Snake Plisskein
Ah et comme tu l'as dit avant, on s'en moque que la source sonore soit ou non en déplacement par rapport au milieu car le support des ondes sonores est le milieu donc 1° et 2°, c'est pareilou
suivant l'onde...
"Plus les choses changent et plus elles restent les mêmes..." Snake Plisskein
Merci doryphore pour tous ces renseignements: je n'en demandais pas tant mais ça m'en bouche un coin.
En fait je m'intéresse peu au cas général: le cas de la propagation de la lumière dans le vide me semble déjà bien suffisant.
Donc, en désigant par c la célérité des ondes ém dans ce cas, on obtient en réponse à ma question 3.ad(A,M't) = c tmais quid des autres questions?
Une âme charitable pourrait-elle me répondre?
Je vais faire les questions et les réponses, alors!
D'après les quelques éléments fournis il faudrait donc écrire
1°) pour les ondes émD(A,M't) = D(A,M'°) = D(A,M) = c t2°) pour les ondes sonoresD(A,M't) = (C + v) Tavec d(D(A,M'))/dt = v
D(A,M'°) = D(A,M) = C T
(comme ça, c'est valable dans le cas général, quelque soit l'orientation)
D: distance
d: différentielle
c: célérité des ondes ém dans le vide
C: célérité des ondes sonores dans le milieu considéré
Si l'air, par exemple, les formules restent les mêmes pour les deux types d'ondes, car (ca ≈ c).
Bonjour,
Rik tu sembles aimer les alignements de formules... Je te rappelle cependant que nous sommes dans un forum de discussion et qu'il est de bon ton d'expliquer un peu ce qu'on fait. Je ne comprends rien à ce que tu veux montrer, ni comment, ni pourquoi, ni en quoi tout ça concerne la question initiale. Vu l'absence de réponse à ta question, j'ai l'impression que je ne suis pas le seul dans ce cas...
Si c'est pouj jouer seul au jeu des questions-réponses, ce n'est pas vraiment la peine de le faire sur le forum (leiu d'échange). SI tu penses que ce jeu peut intéresser d'autres gens, il faut faire un gros effort pour clarifier de quoi tu parles...
Merci de ta compréhension.
Pour la modération.
J’entends bien les reproches que me fait la modération.
Les forumeurs (!?) m’excuserons, je l’espère, pour ces formules mathématiques un peu laconiques. J’aurais dû effectivement expliciter mon raisonnement mais mes réflexions me sont venues au fur et à mesure; je ne savais pas bien ou j’allais.
Si j’ai fait dévier le fil, on m‘en excusera aussi; telle n’était pas mon intention. Je ne suis intervenu sur ce fil qu’au post 34, suite à une précision de Rincevent. Puis de fil en aiguille nous avons été entraînés sur cette question de temps de perception d’un signal (dans le cadre de la relativité), question qui n’est quand même pas sans rapport avec les deux premières parties de la problématique de ce fil, d’autant que cette notion avait déjà été abordé à partir du post 12 par Rincevent (dl = v dt).
Des remarques de deep turtle émerge donc la question suivante: puis-je continuer à développer ce sujet (qui est plus clair maintenant pour moi) sur ce fil ou dois-je (et puis-je) en ouvrir un autre?
Sachant que, sans doute à cause de mes scrupules et de mon esprit scientifique et par trop cartésien, il m’est difficile d’engager une “discussion” sur ce forum – mais comme ailleurs – sans l’étayer par une argumentation mathématique aussi primaire soit-elle, et sans citer mes sources, de préférence livresques.
Sincères salutations.
Rik
Salut,
C'est toi qui vois, pour continuer ici ou ailleurs, je ne peux pas te conseiller vu que je ne comprends pas où tu veux en venir, ni si tu essaies de te convaincre que tu sais faire les calculs (auquel cas ce n'est pas la peine de les recopier) ou si tu veux montrer quelque chose à tout le monde.
Nous sommes plusieurs ici à penser posséder un "esprit scientifique", comme tu dis, sans que nos interventions passent nécessairement par un déluge de formules. Une démonstration mathématique, c'est bien, mais comprendre ce qu'elle signifie et essayer de dire à tout le monde ce que tu en retires (et pourquoi tu fais ces calculs !), c'est encore mieux !sans doute à cause de mes scrupules et de mon esprit scientifique et par trop cartésien, il m’est difficile d’engager une “discussion” sur ce forum – mais comme ailleurs – sans l’étayer par une argumentation mathématique
C’est justement parce qu’il y a une volonté scientifique, un réel esprit scientifique, sur ce forum, de la part de ses créateurs et des intervenants, que je le visite régulièrement et que, bien que ne possédant la connaissance universitaire de la plupart d’entre eux, j’ai envie d’échanger sur des sujets “passionnants” (d’où les débats un peu vifs parfois).
Tenté d’ouvrir un autre fil pour éviter une déviation trop importante, je me permets toutefois de continuer ici la discussion sur “le problème de la relativité” à savoir celui de “l’observation” par un observateur donné d’un corps mobile (par rapport à cet observateur (je préfère préciser)), en essayant d’être simple, clair et précis (?), mais avec quelques formules (désolé!).
En relativité restreinte la vitesse v d’un corps mobile est définie par (Boratav. Relativité. p.54; par exemple):v = dr/dtt étant le temps “impropre” (temps mesuré par l’observateur A) (Boratav. p.44).
La vitesse relative d’un corps mobile M’ par rapport à un observateur A s’exprime donc:v = dr/dt = d(D(A,M’))/dtIl ne s’agit alors plus que de la vitesse radiale de M’ par rapport à A, vitesse qui est positive si M’ s’éloigne de A, négative s’il s’en rapproche (jusque là rien d’extraordinaire).
v = dl/dt (post 12)
Passons maintenant aux ondes lumineuses. Étant donné l’invariance de la célérité de la lumière, le temps t1 mis par un éclair émis à l’instant to = 0 en M’ pour parvenir en A est égal à:D(A,M’o) = c t1où c est la célérité des ondes électromagnétiques dans le milieu considéré (l’air par exemple).
Au moment t1 où l’observateur A perçoit ce rayon lumineux, la distance du point M’ serait, d’après les formules qui ont été fournies précédemment, celles de la relativitéD(A,M’1) = c t1Le problème c’est que, dans ces conditions, M’ n’a pas bougé par rapport à A:D(A,M’1) - D(A,M’o) = 0Or le déplacement de M’ pendant le temps t1 est égal àD(M’o,M’1) = v t1dans le cas d’un mouvement rectiligne uniforme radial par rapport à A (dans le cas général – celui d’un mouvement quelconque ou même celui d’un mouvement rectiligne uniforme non radial – il faudrait intégrer car la vitesse v définie précédemment serait variable (cf post 12 également)).
Il nous semble donc logique d’écrire queD(A,M’1) = D(A,M’o) + D(M’o,M’1)et que dans ce cas particulier (d’un m.r.u.r.), nous aurionsD(A,M’1) = D(A,M’o) + D(M’o,M’1) = c t1 + v t1 = (c + v) t1Soit, en résumé
à l’émission du signalD(A,M’o) = c t1à sa réceptionD(A,M’1) = (c + v) t1Avec ce raisonnement simple (simpliste?) je ne trouve donc pas le même résultat que celui de la théorie de la relativité: où est l’erreur?
Il paraît difficile d’arguer une contraction des longueurs car la distance considérée D(M’o,M’1) est un parcours et non pas une longueur entre deux points du corps mobile qui de toutes façons ne peut être nulle. Y’a-t-il autre chose que je n’ai pas vu?
Mais si mes “formules” sont justes ne serait-ce pas à cause de la nature même des vitesses et des célérités, grandeurs qui ne s’additionneraient pas en suivant la loi relativiste d’addition des vitesses (comme les carottes et les navets)? Célérité (vitesse d’une onde) et vitesse ne sont-elles pas effectivement deux entités différentes? “Pour envoyer un signal d’un point A à un point B on peut envoyer des particules (points matériels) de A vers B; mais il y a un autre procédé c’est d’envoyer une onde de A vers B. Dans le premier cas il y a transport de matière de A en B; dans le second cas il n’y a pas transport de matière de A en B. C’est là la différence essentielle entre des ondes et des propagations de particules.” (La Mécanique ondulatoire. J-L Destouches. Que sais-je? p.16)
Dès lors ce résultat ne remettrait donc en cause ni l’invariance de la célérité des ondes électromagnétiques avec la vitesse, ni la règle relativiste d’addition des vitesses (qui reste bien entendue valable pour des grandeurs de même nature): la vitesse d’un corps mobile est toujours limité par la célérité de la lumière.Salutations.
Rik