Salut
Pour poursuivre, en se focalisant sur un point précis, le débat sur la relativité et le groupe de Poincaré, comme on voit qu'on utilise dans le développement des théories le Lagrangien et le Hamiltonien, peut on donner un critère qui permet de dire pour quel type de problème le Lagrangien s'impose (ou est préférable) et pour quel autre le Hamiltonien s'impose ou est préférable.
J'avais retenu que le Lagrangien est un scalaire qui permet de construire une action, qui a un caractère physique indéniable (le temps propre sur une ligne d'univers en RG est proportionnelle à l'action) et de surcroît très important d'où on peut par le principe extrémal dériver des équations (lois) de la physique.
Par exemple en RG l'équation d'Einstein est établie de cete manière.
Le Hamiltonien est un opérateur associé à l'énergie (totale du système considéré) qui est également physique.
J'ai cru lire qu'il était mais dépendant de l'observateur mais je ne vois pas bien comment. Par exemple en RR et en RG le hamitonien d'une particule libre dans un champ:
P_µ. P^µ = m²c² calculé à partir de la 4 impulsion P^µ est un scalaire de Lorentz et me paraît invariant.
L'intérêt du Hamiltonien est qu'il se prête à une mise sous forme "canonique".
J'ai l'impression qu'on peut souvent faire les calculs en utilisant soit l'un soit l'autre et que cela dépend des préférences des auteurs.
Par exemple B. Carter a découvert sa 4ième constante du mouvement dans la solution de Kerr Newman (stationnaire, où l'énergie est donc conservée, il est vrai), ce qui lui a permis de donner une solution analytique exacte des équations du mouvement en utilisant la méthode Hamiltonienne, le Hamiltonnien étant construit à partir du Lagrangien qu'il a défini dans ce cas.
Mais la solution aurait elle été trouvée en utilisant le Lagrangien seul?
Cet exemple est un cas où on ne fait pas de feuilletage temps espace, mais où simplement le formalisme a mis en évidence une propriété pas évidente à priori.
Il me semble que dans les problèmes où les constantes du mouvement I sont impliquées l'approche Hamiltonienne est séduisante du fait que le crochet de Poisson {H,I} est nul.
Il y a aussi l'approche ADM (qui procède à un feuilletage) qui est Hamiltonienne, mais qui est très intéressante en RG.
Tout ceci considéré fait que, pour moi en tout cas qui ne suis pas un spécialiste, je ne vois pas toujours les règles, s'il y en a, qui orientent vers telle ou telle approche et ce qui différencie fondamentalement les deux approches.
Merci d'avance pour vos commentaires éclairés et éclairants.
-----