Bonjours étant donnée que dans les info on entend parler de ces incendie qui se rapproche des terre contaminé par Tchernobyl
j'aurais voulu savoir quel est le risque pour les russe et pour nous.
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Bonjours étant donnée que dans les info on entend parler de ces incendie qui se rapproche des terre contaminé par Tchernobyl
j'aurais voulu savoir quel est le risque pour les russe et pour nous.
je suppose que le feu peut propager des éléments légers contaminés dans la fumée
mais supposons que le vent de déplace de l'est a l ouest y a t il un risque pour nous?
Et tu paniques pas pour les deux centrales qui sont menacées par les flammes ?
Je pense que c'est pas de Tchernobyl qu'on doit s'inquiéter.
pour les centrales est il possible qu'ils enlèvent les matière radioactives (le cœur) ?
je dis peut être une co**erie mais bon
Bonjour.
Je pense que le risque des incendies dans les sols contaminés est que des poussières encore radioactives soient soulevées par les courants thermiques ou, plus tard, par le vent et transportées plus loin.
C'est un risque mais bien plus faible que les poussières originales qui ont été envoyées dans l'atmosphère par l'explosion.
D'autre part, la nature du terrain est peu propice à la formation de poussières fines avec des temps de suspension élevés. Donc ceux qui courent des risques sont les proches voisins du site.
D'autre part, même si une centrale électrique brûle, ce n'est pas cela qui va faire exploser le cœur. J'imagine qu'avant que la centrale brûle, on aura arrêté les réacteurs.
Au revoir.
ok donc on ne risque pas grand chose en France (sauf si le feu atteint une des centrale)
Bonjour,
je suis actuellement en stage dans le laboratoire RISOE au Danemark. Le laboratoire a été contacté par la télévision danoise pour justement connaître les risques liés à ces incendies. Il faut savoir que les danois sont, dans un grande majorité, anti-nucléaire et ont "peur" de ces technologies.
L'effet attendu au Danemark est une légère augmentation de la radioactivité, aucune simulation n'a encore été faite, mais ils s'attendent une augmentation extrêmement faible ne représentant aucun danger pour l'environnement.
Comme l'a dit quelqu'un dans la conversation le risque principal est le transport de cendres issus d'éléments contaminés. Donc pas d'accident nucléaire à grande échelle !
Je reviens vers vous si j'obtiens plus d'information dans les jours à venir !
Bonjour
Venez faire un tour sur notre site (www.rpcirkus.com) où nous avons essayé de récolter le maxium d'informations en matière de radioprotection.
Vous trouverez des éléments dans les rubriques d'actualités (actu des intranets) et des discussions en cours sur le forum.
Les finlandais, à titre d'exemple, n'ont pas encore eu de mesures significatives chez eux.
La CRIIRAD, elle-même, pense que le risque, dans l'état actuel des incendies, n'est pas important et qu'il n'y en a pas.
Nous n'avons même pas fait le calcul, mais on peut prendre l'hypothèse suivante : une activité d'un nuage égale à 100 µBq/m3 (et nous en sommes très très loin puisque les experts estimaient une activité de 1µBq/m3) que l'on respire à raison de 1 m3/h pendant 10 semaines (je prends des conditions plus qu'extrêmes).
Cela donne 168 mBq incorporés (j'arrondi à 170) !!
Si vous voulez le traduire en dose, on peut prendre les coefficients de dose par unité d'incorporation soit 6,7.10-9 Sv par becquerel incorporé.
Résultat : 1,14 nanosievert !
Comme vous recevez naturellement de l'ordre de 5 microsievert dans une journée (soit 500 fois plus), voila pourquoi nous n'avons pas fait le calcul.
A bientôt
KLOUG
Suivre la voie et les voix de la Volte
Bonjour KLOUG.
Merci. J'attendais votre intervention.
Sait-on quel seraient les isotopes le plus probables qui pourraient être dans le nuage crée par les incendies?
Cordialement,
Bonsoir
On trouvera essentiellement le césium-137 et aussi un émetteur bêta pur (an quantié moindre mais présent dans les produits de fission) le strontium-90.
Le calcul que j'ai mené était essentiellement basé sur le césium-137.
A bientôt
KLOUG
Suivre la voie et les voix de la Volte
Bonjour KLOUG.
Merci.
J'avais bien pense au césium 137.
Ce que je me demande est la forme chimique dans laquelle on trouve ces contaminants après plus de 20 ans d'intempéries. J'imagine que l'on trouve le strontium avec le calcium et le césium avec le potassium. Donc on devrait trouver le césium dans les végétaux, mais le strontium plutôt dans la terre. En cas d'incendie, c'est le césium des végétaux qui risque de partir avec les cendres.
Cordialement,.
Le césium 137 se désintègre en baryum 137 :
Re.
Oui. Mais comme la demi-vie est de 30 ans, il doit en rester plus de la moitié originale.
A+
30.17 pour être exact.
Bonjour
Une partie du césium a été incorporée dans les végétaux. Le dernier reportage sur Tchernobyl était d'ailleurs intéressant, car on montrait que la mesure du débit de dose au niveau du sol était souvent plus faible qu'à trente centimètres de haut pour des herbes par exemple.Bonjour KLOUG.
Merci. J'avais bien pense au césium 137.
Ce que je me demande est la forme chimique dans laquelle on trouve ces contaminants après plus de 20 ans d'intempéries. J'imagine que l'on trouve le strontium avec le calcium et le césium avec le potassium. Donc on devrait trouver le césium dans les végétaux, mais le strontium plutôt dans la terre. En cas d'incendie, c'est le césium des végétaux qui risque de partir avec les cendres.
Cordialement,.
Reste qu'au niveau de l'incendie, le césium était remis en suspension.
C'est vrai que les formes physico-chimique peut influer sur la dose incorporée, mais dans les tableaux sur les coefficients notamment pour le public on ne fait pas de distinction et on prend généralement la valeur la plus restrictive.
Le strontium est plutôt assimilé par les organismes vivants (remplaçant souvent le calcium, notamment au niveau des os)
Ton analyse est donc tout à fait correcte.
Et c'est d'ailleurs pour cela que le calcul que j'ai mené ne tenait compte que du césium-137. Il y a du avoir aussi un peu de césium-134, mais il a une période plus courte (2.07 ans).
J'ai en fait un peu minimisé mon calcul initial car j'ai pris le coefficient de dose par unité d'incorporation pour les travailleurs.
Calcul refait pour le public on obtient 2.2 nanosievert.
Sachant que l'on reçoit naturellement 200 nanosievert en une heure (même à un facteur 2 près) en région parisienne, vous en déduisez aisément le temps nécessaire pour intégrer 2 nanosieverts.
KLOUG
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Bonjour KLOUG.
Merci. Je n'étais pas sur de mes suppositions à propos de la forme chimique actuelle des contaminants.
Et pour les autres contaminants? Pourquoi sont-ils moins importants? Et là, je n'ai pas la moindre idée.
Merci à nouveau.
Cordialement,
pourrait t on trouver de l'iode 131?
Bonjour
Compte tenu des périodes des autres produits volatils type iode césium et en fonction du pourcentage des produits de fission (la fameuse bosse en dos de chameau que l'on voit dans tous les livres de neutronique) il faudrait faire une étude spécifique. En prenant les radionucléides relativement usuels (ceux dans les petits livres du LNHB), restent en course par exemple :
le strontium-90 - période 28.15 ans
l'iode-129 - période 1.6.107 ans (émission de rayonnements électromagnétiques X et gamma en dessous de 40 keV)
la baryum-133 - période 10.5 ans.
Pas d'iode-131 et on comprend bien pourquoi (période 8 jours), ce qui fait qu'il s'est écoulé plus de 1000 périodes depuis l'accident !
Il peut rester ensuite quelques radionucléides "exotiques" .
KLOUG
Suivre la voie et les voix de la Volte
Bonjour KLOUG.
Re-merci.
En conclusion, vous aviez des bonnes raisons de ne faire le calcul qu'avec le césium qui est le plus susceptible de s'envoler avec les cendres des feuilles.
Cordialement,