Avant de dérouler le tube, tu redescend le verre, non ?
Donc, tu monte le verre, avec un poids P-p1, P étant le poids du verre sans tube, et p1 le poids de l'eau "capillaire" soutenue par le support du tube.
Là, tu ne gagne pas d'énergie, tu en dépenses (P-p1)h.
Ensuite, quand tu redescend le verre, il ne pèse plus que P-p2, p2 étant le poids de l'eau restée dans le tube. Tu récupères donc (P-p2)h.
En tout, tu as perdu
(P-p1)h - (P-p2)h
= h (p2 - p1)
Ensuite, quand tu ouvres le tube, une quantité d'eau de poids p2 tombe d'une hauteur h, ce qui te permet de récupérer h p2.
Bilan, tu as gagné
h (p2 - p2 + p1) = h p1.
Ce qui se simplifie en laissant le tube se dérouler librement. Une fois en haut, après avoir dépensé h (P-p1), tu entailles le tube sur toute la longueur. L'eau qui était montée tout seule par capillarité retombe dans le verre (hauteur négligée devant le trajet du verre). Puis tu redescend le verre, de poids P en gagnant hP.
Bilan, tu as bien gagné h (P - P + p1) = h p1.
Et ce que je dis plus haut, c'est que l'énergie de liaison entre l'eau et les parois immergées du tube, hydrophile, due à la tension superficielle à l'interface eau-solide, vaut justement h p1.
Après, il faudrait détailler pour être sûr.
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