Dernières précisions sur le princpie holographique

[invite9c08ee13]

Bonjour,

[Phase]
Je voudrais savoir si l'on peut dire que dans l'holographie, des ondes parfaitement en phase sont nécessaires car elles n'ont aucune information de distance, après avoir touché l'objet cible, elles sont
déphasées selon la distance que les ondes parcourent pour atteindre l'objet, elles contiennent alors une information, la profondeur, si les ondes étaient déphasées au départ, cela fausserait l'information
de la profondeur de l'objet?
La phase ne peut être enregistrée, on contourne cela en enregistrant une figure interférométrique, figure liée au déphasage? (Cela correspond à cette image? http://img257.imageshack.us/img257/3536/surlaplaque.png, ce sont bien les
grains d'AgX qui ont réag, sont-ils métalliques? (Si X est un halogène)
Est-ce que la phase est enregistrée sous la forme de variations d'amplitude?
Comment peut on voir la profondeur de l'objet à partir de ce modèle?
Est-ce que l'onde sur une période correspond a 2pi comme le périmétre d'un cercle correcpond à 2pi? (Cela expliquerait la présence de 2pi dans bcp d'équations sur ce domaine, nottament celle de la phase)
D'ailleurs, la phase c'est phi=2pi*chemin optique/lambda ou c'est le déphasage? Si c'est la phase, le déphasage serrait de deltaPhi = 2pi*deltaCheminOptique/lambda.
Le chemin optique c'est la distance parcourue par la lumière avant d'interférer?
Si l'on doit utiliser une source monochromatique c'est pour éviter que des ondes de longueur différentes interférent et fassent une onde destructive? (Ex: 400nm interférant avec une onde de 800nm)
C'est un des principes de la cohérence?

[Développement et réactions chimiques]
Est-ce que pendant l'exposition, les grains d'AgX ayant réagi se sceindent en (Ag+)+e- +X-? Cela expliquerait la "sélection" des grains à devenir de l'argent métallique.
Le révélateur est composé des solutions A et B, A étant acide, B basique.
En mélangeant les solutions j'ai eu le même résultat qu'en immergeant la plaque holographique dans le bain A puis immédiatement dans le bain B
Le bain A débute une réaction et le bain B la stoppe, non?
Si A+B est le révélateur, quel est le fixateur? Et que font A et B sur la plaque vu que Ag est théoriquement déjà métallique après l'exposition?

Est-ce que si Gabriel Lippmann avait utilisé une émulsion dont les grains d'AgX soient de l'ordre du nm et avait utilisé un laser, aurait-il obtenu un hologramme?

Merci d'avance.
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[invite6dffde4c]

Bonjour.
Les ondes réfléchies par la scène sont en phase avec l'onde incidente. La réflexion conserve la cohérence, même si la phase s'inverse s'inverse, le plus souvent.
Oui. Ça peut correspondre à ce type d'image.
Les halogénures d'argent ne sont pas métalliques.
La phase n'est pas enregistrée. C'est l'intensité (le carré de l'amplitude) qui est enregistré (je passe sur les non linéarités de la sensibilité de l'émulsion).
Je saute le paragraphe suivant. Je n'aime pas lire des textes avec des abréviations. Je les trouve irrespectueux.

Pour ce qui est des réactions dans le développement et fixation des plaques, je ne suis pas qualifié. Il vaut mieux poser la question dans le forum de chimie.

Non. la méthode de Lippmann n'avait rien à voir avec l'holographie. La seule similitude est le besoin d'avoir des émulsions avec le grain très fin. Et précisément, Lippmann avec trouve la procédure pour avoir du grain très fin. Mais elle utilisait la plaque humide au collodion, qui avait déjà le grain très fin (et très peu de sensibilité).
Au revoir.