Bonsoir
En laissant un coeur de réacteur en fusion totale à l'air libre, sans aucun refroidissement ni aucune mesure de confinement, autrement dit, laissé à l'abandon, combien de temps dureraient les rejets radioactifs jusqu'à ce que tout le combustible ait été consommé ? (pour un coeur de "puissance standard" et sans compter la radioactivité du reliquat).
Le "nuage radioactif", c'est toutes les fumées émises pendant que les matériaux aux alentours du coeur brûlent (installations, structures etc), couplées au particules ionisantes de la fusion du coeur, il est donc passagé jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien, sauf le coeur lui même... d'où ma question sur la durée de fusion de barres d'uranium de centrale nucléaire, et le taux de radioactivité du "nuage invisible" d'après coup (tant qu'on a pas enterré ou confiné comme à Tchernobyl le coeur, il y a des rejets dans l'atmosphère)?
Question "le mal par le mal":
Une explosion nucléaire (et je parle bien d'une réaction en chaîne de fission) adaptée à la surface d'une centrale au dessus de celle-ci, dont tous les coeurs des réacteurs sont en fusion totale, totalement laissée à elle même, autrement dit, irrécupérable et qui émet des tonnes de rejets pendant des jours dans l'atmosphère pourrait-elle "enrayer" le processus?: on rase la zone avec une explosion qui va brûler instantanément ce qui continuerait à polluer pendant des lustres... Augmente-t-on la charge de radioactivité dans les retombées, puisque les coeurs d'uranium sont instantanément détruits, ou au contraire est ce que cela n'évite pas l'émission durable de particules, en appliquant la formule << "un "bon" gros nuage une fois pour toutes, localisé, mais après on est tranquille...>>?
Hypothèse purement science-fictionnelle:
Existe-t-il un moyen (ou non...) de marquer magnétiquement une particule spécifique de sorte que, selon sa masse et sa signature énergétique (spectromètre de masse), on puisse règler un champ magnétique ou plusieurs pour attirer seulement ce type de particules dans un rayon large .. On pourrait alors imaginer des blocs composés d'electro-aimants et une multitude de "panneaux" de plomb ou tout autre matériau qui absorbe les radiations, de sorte qu'en cas d'émission de particules radioactives, celles-ci soient attirées et "piègées" sur les panneaux, comme les papiers tue mouche, ou tout simplement orientés pour aller s'écraser sur le plomb?
Bonne soirée
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