Même pas sur le wiki français...La théorie des cordes est morte avec Joël Scherk (physicien français). Le seul vrai génie de cette théorie! Les autres physiciens sont brillants, mais sans lui ils n'aboutiront plus à rien. Encore une fois, ce n'est que mon opinion personnelle et je ne détiens aucune vérité sur rien.
http://en.wikipedia.org/wiki/Jo%C3%ABl_Scherk
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Est ce quelqu'un sait ce que signifie "RG" ???
J'espère que ce n'est pas pour "Renormalisation Group" !
On est sur un forum français, même si la langue scientifique est l'anglais, prenez la peine d'écrire au moins une fois "groupe de renormalisation" pour nous les incultes qui aimerions profiter aussi de cette discussion.
Je ne peux imaginer que cela soi fait à mauvais escient![]()
Heu non, Relativité Générale![]()
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Bienvenue au club des raleurs contre les abréviations «évidentes».Est ce quelqu'un sait ce que signifie "RG" ???
J'espère que ce n'est pas pour "Renormalisation Group" !
On est sur un forum français, même si la langue scientifique est l'anglais, prenez la peine d'écrire au moins une fois "groupe de renormalisation" pour nous les incultes qui aimerions profiter aussi de cette discussion.
Je ne peux imaginer que cela soi fait à mauvais escient![]()
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Bonjour,
Je crois que Brian Cox avait dit récemment qu'il n'était pas possible de "voir"le graviton puisqu'il n'émet pas de lumière, mais on (les physiciens) soupçonne qu'elle existe puisque quand on cherche à en créer, il y a déperdition d'énergies.
Ce ne serait qu'une particule élémentaire hypothétique qui transmettrait la gravité dans la plupart des systèmes de gravité quantique.
bien à vous...
Salut,
Je ne sais pas s'il l'a dit mais c'est vrai aussi d'autres particules comme le neutrino. De toute façon, en physique, quand on parle de "voir" on parle généralement dans un sens plus large : détecter, mesurer les effets directs ou indirects.
Heu, tu peux préciser là (idéalement en donnant tes sources) ? Car je ne vois pas de qui tu parles. Qui cherche à créer des graviton et comment ?
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Une chose me chagrine dans cette discution fort intéressante !
Nulle part vous n'avez parler des dimensions suplémentaires qui sont pourtant indispensable pour introduire le graviton non ?
Je pense nottament a la théorie de Kaluza-Klein qui a introduit une 5ieme dimension et bien sur de la théorie des supercordes, qui elle introduit 10 ou 11 dimensions (en incluant la supergravité).
Bien sur ces dimension sont compactifié, mais le graviton ne pourrait il pas pas simplement se "balader" dans ces dimensions compactes ? Sans avoir accés au dimension "élargie" ?
On sait que les dimensions compactifié modifie la métrique de l'espace-temps ordinaire, elles jouent donc un role dans la géométrie de l'espace-temps, et on sait aussi, que c'est cette géométrie qui "crée" la gravité.
Donc que serais le graviton dans cette vision des choses ? Pourrait on le detecté ?
Pour la 1ere, je pense que le graviton serait "quelque chose" dans ces dimensions suplémentaires, et pour le detecter, il faut d'abord comprendre comment il agit, cad, comment les dimensions suplémentaire influence la géométrie de notre espace temps.
Je sais que tout ceci ne sont que de belles histoires, sans réelle fond physique/mathématique, mais mes connaisance sur ce sujet sont limité c'est pourquoi j'invite quiconque a corrigé mes erreurs !
En meme temps je ne pense pas etre vraiment a coté de la plaque si ?![]()
Salut,
Non. C'est juste une possibilité qui permet de résoudre certains problèmes. C'est aussi quelque chose qui émerge naturellement en théorie des cordes. Mais ce n'est pas indispensable pour parler du graviton.
Pour faire "surgir" le graviton en théorie c'est facile. Tu écrits les équations de la RG sous forme linéarisée (champ gravitationnel pas trop fort sur une métrique d'arrière-plan imposée, par exemple l'espace-temps plat de Minkowski). Approche habituellement utilisée pour décrire les ondes gravitationnelles. Puis tu appliques les techniques de la quantification des champs. Tu remplaces les modes normaux des ondes gravitationnelles par des opérateurs avec des relations de commutation appropriée. L'espace d'état devient un espace de Fock avec des états à 0, 1, 2, .... gravitons.
Et le tour est joué. C'est exactement la procédure utilisée pour le champ électromagnétique et les photons.
La seule difficulté (mais elle est de taille) est que la théorie ainsi construite n'est pas renormalisable.
Il a forcément accès aux dimensions non compactes sinon la gravité ne pourrait pas se transmettre.
Certains modèles en théorie des cordes postulent même que la gravité peut se propager dans toutes les dimensions mais pas les autres particules qui seraient confinées à une brane 3D (+ le temps). Ce qui expliquerait la faiblesse étonnante de la gravité. Dans cette hypothèse, les autres dimensions n'ont même pas besoin d'être compacte !
Mais il n'est pas nécessaire d'en arriver là pour répondre aux questions précédentes. C'est comme utiliser un marteau pilon pour écraser une mouchette
Ni plus ni moins que sans ces dimensions supplémentaires. Tout au plus, certains effets permettraient de détecter l'existence de dimensions supplémentaires. Mais ce n'est pas ça détecter le graviton.
La difficulté avec le graviton est l'intensité extraordinairement faible de la gravité. Ce serait comme essayer de détecter le photon par effet photoélectrique en utilisant des ondes radios de longueur d'onde kilométrique : dur dur. En encore pire.
Pas complètement, nonEt je te rassure, la théorie des cordes ou autres du style est extrêmement difficile et moi-même je ne la maitrise pas. Je n'en connais que les bases et les généralités. La théorie de KK par contre est nettement plus abordable (elle nécessite a peine plus qu'une maitrise de la RG).
A noter que la théorie de KK ne parle pas de gravitons. C'est une théorie classique, non quantique (et son caractère non renormalisable est encore pire). Pire, elle n'est valable qu'en l'absence de sources (masses et charges). Gênant. Par contre, la technique est géniale (c'est l'impression que j'ai eut la première fois) et un ingrédient indispensable en théorie des cordes (qui, elle, est une théorie quantique).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Salut, merci d'avoir repSalut,
La théorie de KK par contre est nettement plus abordable (elle nécessite a peine plus qu'une maitrise de la RG).
A noter que la théorie de KK ne parle pas de gravitons. C'est une théorie classique, non quantique (et son caractère non renormalisable est encore pire). Pire, elle n'est valable qu'en l'absence de sources (masses et charges). Gênant. Par contre, la technique est géniale (c'est l'impression que j'ai eut la première fois) et un ingrédient indispensable en théorie des cordes (qui, elle, est une théorie quantique).
Je peut pas trop argumenter là (je suis au boulot) et d'ailleur je bosse jsutement la théorie KK en ce moment meme
C'est pour ça que je réagis vite fait, tu dit que la théorie de KK ne fait pas apparaitre le graviton, or je viens juste de voir sa construction, et il est dit précisement, que le graviton apparait dans la nouvelle métrique (a 5 D) tout comme le "photon" et le dilaton !
Bon je repondrais completement dans la soirée![]()
Il est certainement necessaire d'attendre pour decrire les effets non-perturbatifs. Cependant, on sait deja calculer des petites corrections
Quantum Corrections to the Reissner-Nordström and Kerr-Newman Metrics
Quantum Corrections to the Schwarzschild and Kerr Metrics
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Ah oui, sorry, ça m'était sorti de la tête.
Effectivement, la métrique est totalement classique. Mais il est clair qu'en quantifiant cela conduit au graviton, au photon et au dilaton. Plus classiquement à un champ tensoriel, un vectoriel et un scalaire.
Mais il est abusif de dire que "la théorie de KK fait apparaitre le graviton". Regarde la gravité classique décrite sur une variété à quatre dimension. Le champ gravitationnel est tensoriel et les ondes gravitationnelles ont une hélicité +2. Cela correspond donc exactement au graviton après quantifification.
L'avantage de KK c'est que, de manière unifiée, elle permet d'obtenir le photon et le graviton. Avec Klein on arrive aussi à une notion naturelle de quantification de la charge.
Ceci indépendament du fait que la quantification du champ est non renormalisable et que c'est pire encore avec KK. A l'inverse de la supersymétrie qui améliore la situation (sans la résoudre, hélas).
Petit bémol à ces propos : humanino a raison, on sait quand même calculer les corrections aux premiers ordres. On peut considérer la théorie quantique des champs perturbative comme étant appliquée à un lagrangien effectif (c'est de toute façon aussi le cas avec les autres interaction même si c'est moins flagrant). Dans ce cas on peut se contenter des diagrammes à une boucle avec une renormalisation adéquate.
J'ignore toutefois si ces résultats sont valides (on n'en a aucune confirmation expérimentale à ce jour). Mais amha dès qu'on sera en mesure de le faire, ce sera déjà une sacrée indication que la simple idée de gravitation quantique est bonne (quelle que soit l'approche pour y arriver).
Tiens, je viens de lire un article (dans le numéros spécial sur la face cachée de l'univers de PLS) sur les tentatives de détecter une trace de la gravitation quantique dans les gamma ray burst. C'est nettement plus compliqué qu'il y parait et il faudra certainement une analyse statistique (grâce à ce bon vieux satelitte Fermi).
On ne risque pas de détecter le graviton tout de suite, mais savoir si on fait fausse route ou pas, je sens, snif snif, qu'on sera vite fixé![]()
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
J'ai pas osé, Arrial l'a faitEnvoyé par Arrial
… crotte, alors …
Serions-nous en competition pour le boulet d'or ?
The Prix ===>>![]()
Message un peu Hors Sujet quoique...
Je recherche un document expliquant de maniére clair cette notion de notion de compactification (qui apparait dans la théorie KK mais aussi ailleurs).
Je voudrais un document pas totalement mathématique mais pas non plus un truc qu'avec de jolie phrase
Par exemple, une description complete de la compactification sur le tore Tk=S*S*S... serais pas mal![]()
Je ne comprends pas tout, très loin de là, mais cela me rappelle de vieux souvenirs.Il est certainement necessaire d'attendre pour decrire les effets non-perturbatifs. Cependant, on sait deja calculer des petites corrections
Quantum Corrections to the Reissner-Nordström and Kerr-Newman Metrics
Quantum Corrections to the Schwarzschild and Kerr Metrics
http://forums.futura-sciences.com/ph...ml#post1994954
RR: c : LT^-1
RG : M.G : L^3T^-2
GQ : hbar.G : L^5 T^-3
Thermo : Kb^4/(M^3.Ksb)=hbar^3c^2/M^3 : L^8 T^-5
le tout en grandeur chrono géométrique.
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
re bonsoir,Salut,
Non. C'est juste une possibilité qui permet de résoudre certains problèmes. C'est aussi quelque chose qui émerge naturellement en théorie des cordes. Mais ce n'est pas indispensable pour parler du graviton.
Pour faire "surgir" le graviton en théorie c'est facile. Tu écrits les équations de la RG sous forme linéarisée (champ gravitationnel pas trop fort sur une métrique d'arrière-plan imposée, par exemple l'espace-temps plat de Minkowski). Approche habituellement utilisée pour décrire les ondes gravitationnelles. Puis tu appliques les techniques de la quantification des champs. Tu remplaces les modes normaux des ondes gravitationnelles par des opérateurs avec des relations de commutation appropriée. L'espace d'état devient un espace de Fock avec des états à 0, 1, 2, .... gravitons.
Et le tour est joué. C'est exactement la procédure utilisée pour le champ électromagnétique et les photons.
La seule difficulté (mais elle est de taille) est que la théorie ainsi construite n'est pas renormalisable.
D'accord je ne savais pas qu'on pouvait faire apparaitre les graviton de cette facon !
Mais,
Au contraire, dans ma vision des choses, aussi modeste soit elle, le graviton n'as pas NÉCESSAIREMENT besoin d'avoir accés aux dimensions non compacte puisque l'on sait que les dimensions compacte modifie l'espace des dimensions non compacte.
Oui j'ai vue cela, c'est d'ailleurs courant en théorie des cordes de type 2 non ? Puisque si j'ai bien compris, l'espace-temps serait sur ces 3-branes.Certains modèles en théorie des cordes postulent même que la gravité peut se propager dans toutes les dimensions mais pas les autres particules qui seraient confinées à une brane 3D (+ le temps). Ce qui expliquerait la faiblesse étonnante de la gravité. Dans cette hypothèse, les autres dimensions n'ont même pas besoin d'être compacte !
Qu'est ce donc alors ? Pour detecter les photons on peut regarder ces effets (création d'un courant, exitation d'un niveau etc...) alors pourquoi ne pas détecter un graviton par ces effets ? Je rappelle quand meme que l'espace compacte en théorie des cordes modifie la géométrie de l'espace totale.
Oui je découvre avec effroi la complexité du monde décrit par les cordes :sPas complètement, nonEt je te rassure, la théorie des cordes ou autres du style est extrêmement difficile et moi-même je ne la maitrise pas. Je n'en connais que les bases et les généralités. La théorie de KK par contre est nettement plus abordable (elle nécessite a peine plus qu'une maitrise de la RG).
Salut,
Pour la compactification, je n'ai guère que Wikipedia :
http://en.wikipedia.org/wiki/Compactification_(physics)
et ses liens.
Ca devient très vite compliqué. Ca fait appel à la géométrie différentielle
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9...C3%A9rentielle
Aux variétés de Calabi-Yau
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vari%C3..._de_Calabi-Yau
Toutes choses que je ne maitrise que partiellement (je connais bien l'outillage nécessaire à la RG, guère au-delà, donc les variétés différentielles bien sages du genre variétés de Riemann.... qu'on peut aussi compactifier. Déjà, les variétés avec torsions me posent quelques difficultés.... il est vrai que je n'ai pas beaucoup potassé).
Trop faibles. Tout bêtement. La gravité a une intensité des milliards de milliards de milliards etc... fois plus faible que l'interaction électromagnétique.
Ce n'est que parcequ'elle est toujours attractive et les masses considérables (et le nombre de gravitons colossal, s'ils existent) que la gravité est une interaction majeure à grande échelle. Arriver à observer la "granularité" de la gravitation en termes de graviton n'est pas un défi mais un travail d'Hercule.
Pour donner une idée de la différence d'intensité, pour atteindre le niveau de l'énergie de Planck (où la gravité a une intensité comparable à l'électromagnétisme) il faudrait un accélérateur linéaire de cent mille années lumières de long : la taille de la galaxie. C'est plus le LHC, c'est le Galactachcé
Et malheureusement, tous les autres effets cités (compactifications, modifications de la géométrie,...) sont des aspects classiques. Qui n'apportent pas la preuve de l'existence des gravitons.
Ceci dit, si l'on arrivait à valider à travers ces effets l'une ou l'autre théorie de gravitation quantique (gravitation quantique à boucles, théorie des cordes,...) cela pourrait être une preuve indirecte. Mais pour une observation directe, on n'est pas sorti de l'auberge.
On a vécu quelque chose d'analogue avec les atomes au xixème. Les prédictions liées aux atomes se multipliaient (théorie de Dalton en chimie, physique statistique des gaz, etc...) mais on n'arrivait pas à les voir. Il a fallu la preuve.... indirecte.... d'Einstein (avec une analyse précise du mouvement brownien) pour convaincre les sceptiques. Et ce n'est que dans les années cinquante (si ma mémoire est bonne) avec les télescopes à effet de champ qu'on a pu voir les atomes. C'est devenu "routinier" avec les télescopes à effet tunnel. Mais, bon, on avait mis en évidence les atomes individuellement avant (en observant la traces d'ions dans des chambres à brouillard ou des trucs du style).
Donc, c'est probablement par des voies très détournées que le graviton pourrait être mis en évidence. Mais ce n'est pas pour demain.
Mais, au train où les choses ont tendance à avancer, je pourrais être surpris![]()
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Oui j'ai déja vue tout cela, la géo diff me faudrais toute une vie pour la finir lol, mais j'ai de bonne bases.Salut,
Pour la compactification, je n'ai guère que Wikipedia :
http://en.wikipedia.org/wiki/Compactification_(physics)
et ses liens.
Ca devient très vite compliqué. Ca fait appel à la géométrie différentielle
http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9...C3%A9rentielle
Aux variétés de Calabi-Yau
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vari%C3..._de_Calabi-Yau
La Calabi-Yau c'est exactement ce a ce que je dois arriver... J'ai déja passer un peu de temps dessus (beaucoup ??!!) mais je crois qu'il faut faire les chose dans l'ordre, la compactification sur le cercle, ça vas je crois, maintenant j'aimerai comprendre celle sur l'hypertore puisque c'est là qu'on commence a voir apparaitre les notion d'espace de module et tout..
Je crois avoir lut quelque part que cela pouvait etre résolu en utilisant une autre méthode mais j'en sais guere plus..
Là ça m'interresse vraiment, pourquoi dit tu que ce sont des effets classique ??
Parce que les correction que l'on calcul sur la métrique peuvent se décomposer en plusieurs parties :
-Les corrections du a la compactification (analogue aux théories KK) et donc classiques
-Les corrections quantiques aux ordres alpha et gs.
Ces dernières sont bien quantique non ?
ps: Les notations ne sont peut etre pas le meme partout... Donc alpha sont équivalent des boucles en TQC, alors que gs est lié a la topologie de la "surface univers".
La métrique est un concept classique (c'est ce qu'on retrouve en relativité générale). Idem tout ce qui concerne la géométrie différentielle, la topologie différentielle et la comptactification.
Il n'est d'ailleurs pas rare de lire des introductions à la théorie des cordes qui sont purement classique (v.s. quantique). Ce qui a été mon cas. Je n'ai pas dépasse l'étude du lagrangien des cordes bosoniques.
La quantification vient après. Comme :
Là, oui, les effets de la variation sont d'origine quantique.
Mais ce que tu vas mesurer (une métrique) est classique. Comment savoir si les effets à l'origine de ce qui est mesuré sont bien quantique (en général) et dû au graviton (en particulier) ?
Si ce n'est indirectement (en validant la théorie).
Ce n'est pas ce que j'appelle "détecter le graviton".
La seule méthode directe que j'imagine est d'observer la variation de la quantité de mouvement d'une particule émettant un graviton, dans un détecteur. Le problème est la variation infime, trop infime, de cette quantité de mouvement.
Ou alors montrer que le graviton est la seule explication plausible d'un effet observé (c'est l'équivalent de la déduction des atomes avec le mouvement brownien).
Au début (si cela arrive, car ça reste quant même ardu), on devra se contenter de validations indirectes comme celle que tu proposes.
Suivons déjà les résultats du satellitte Fermi. Avec un peu de chance il nous apportera déjà quelques infos intéressantes.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Oui je suis d'accord, la métrique est un objet classique mais bon si on peut observer et prouver que le graviton influence la métrique, cela suffira a montrer que le graviton existe et on pourra meme dans le cas idéal en déduire des propriété de ce dernier.La métrique est un concept classique (c'est ce qu'on retrouve en relativité générale). Idem tout ce qui concerne la géométrie différentielle, la topologie différentielle et la comptactification.
Il n'est d'ailleurs pas rare de lire des introductions à la théorie des cordes qui sont purement classique (v.s. quantique). Ce qui a été mon cas. Je n'ai pas dépasse l'étude du lagrangien des cordes bosoniques.
J'ai vue aussi les cordes bosonique classique, le passage au quantique n'est pas bien difficile... La difficulté vient aprés lorsque l'on introduit les fermions par la supersymétrie ! Mais le processus me parait trés ressemblant a celui utiliser en TQC "classique" si on se restreint a une étude "légére"...
Ok je comprend ce que tu veut dire et je suis plutot d'accord. Fermi ? pourquoi ?Là, oui, les effets de la variation sont d'origine quantique.
Mais ce que tu vas mesurer (une métrique) est classique. Comment savoir si les effets à l'origine de ce qui est mesuré sont bien quantique (en général) et dû au graviton (en particulier) ?
Si ce n'est indirectement (en validant la théorie).
Ce n'est pas ce que j'appelle "détecter le graviton".
La seule méthode directe que j'imagine est d'observer la variation de la quantité de mouvement d'une particule émettant un graviton, dans un détecteur. Le problème est la variation infime, trop infime, de cette quantité de mouvement.
Ou alors montrer que le graviton est la seule explication plausible d'un effet observé (c'est l'équivalent de la déduction des atomes avec le mouvement brownien).
Au début (si cela arrive, car ça reste quant même ardu), on devra se contenter de validations indirectes comme celle que tu proposes.
Suivons déjà les résultats du satellitte Fermi. Avec un peu de chance il nous apportera déjà quelques infos intéressantes.
Je vais chercher un peu sur le net des infos.
Voir le numéros spécial de PLS sur la face cachée de l'univers. Je l'ai terminé hier soir. Il est vraiment excellent.
La gravité quantique prédit qu'à échelle infime (échelle de Planck) l'espace-temps est "granuleux" (ou mousseux ou rugueux, suivant l'expression favorite des auteurs). Cela doit influencer la propagation d'un rayon lumineux.
Mais c'est comme les irrégularités d'une route. On les ressent plus fort avec une poussette qu'avec un pneu de semi-remorque.
Les photons de très courte longueur d'onde devraient aller moins vite que la lumière (en réalité, à cause des irrégularités de l'espace-temps, ils parcourent juste un chemin plus long). L'effet est très très faible mais devrait être détectable sur des photons gamma parcourant un bon milliard d'années lumière.
"Il suffit" de vérifier que les composantes haute fréquence arrivent en retard.
Après des tentatives de vérification, on se rend compte qu'il faudra de nombreuses mesures et des calculs statistiques (car le décalage observé dans le spectre temporel à l'arrivée dépend des différences de vitesse mais aussi du spectre initial... inconnu).
Le satellite Fermi est particulièrement bien placé pour ça.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Mousseux et rugueux n'ont pas du tout le même sens et renvoient à 2 domaines très différents.La gravité quantique prédit qu'à échelle infime (échelle de Planck) l'espace-temps est "granuleux" (ou mousseux ou rugueux, suivant l'expression favorite des auteurs ).
La science du "rugueux" est celle de Mandelbrot et de la théorie fractale : La côte bretonne est "rugueuse" (Peut-être qu'un breton pourrait nous le confirmer.
La science du "mousseux" est celle de Pierre-Gilles de Gênnes et de la théorie des phénomènes critiques : A certaines températures critiques, des matériaux visqueux se transforment en gel (dualité entre viscosité et module d'Young)
salut,
Je pense que c'est mousseux dans le sens mousse de spin (spin foam).
La logique est une méthode systématique d’arriver en confiance à la mauvaise conclusion.
Ah oui, tu as raison, c'est sans doute lié à la traduction des articles.
De toute façon, dans tous les cas la signification est la même. L'espace-temps à très petite échelle serait fortement non euclidien, très irrégulier (voire discontinu).
Voir ici pour une image d'artiste :
http://www.futura-sciences.com/uploa...s/510/foam.jpg
(amusant, cela s'appelle "mousse.jpg")
Dans ce sens, c'est assez proche de la notion de Mandelbrot ou de celle de.... Notale ! (mais la comparaison s'arrête là). En particulier ce n'est pas fractal (l'image ci-dessus le montre bien, il n'y a pas d'autosimilarité)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Einstein serait réveur devant la physique d'aujourd'hui...
Je trouve l'idée vraiment simple et puissante a la fois !
Maintenant, sa réalisation ne doit pas etre aussi aisée qu'elle n'y parait mais cela peut devenir un bon test pour la LQG !
D'ailleur tu dis gravité quantique, mais tu parle seulement de la LQG ? Parce que les supercorde aussi est une théorie de la gravité quantique et pourtant je ne crois pas que son espace-temps soit "granuleux" ou alors j'ai zappé un truc :s
Bonsoir,
Désolé, j'ai consulté trop de sources pour avoir à te donner des sources précises, mais si tu n'as pas peur de l'anglais, voici un lien qui te permettra de remonter à certains sources, je pense :Heu, tu peux préciser là (idéalement en donnant tes sources) ? Car je ne vois pas de qui tu parles. Qui cherche à créer des gravitons et comment ?
http://www.youtube.com/watch?v=FG-r-oTrBMM
Pour le terme "Voir", (entre guillemet), il fallait comprendre :"Voir"
1°) Confirmation de la détection du Graviton par méthode empirique
2°) Validation de la confirmation et reconnaissance de son existance par des personnes compétentes.
"détection" semble un peu réducteur, puiqu'on peut croire détecter quelque chose sans en avoir confirmation...
en espérant avoir éclaircit mes propos,
Cordialement.