Quelqu'un a-t-il des titres et auteurs de livres à proposer pour approfondir le sujet?
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Quelqu'un a-t-il des titres et auteurs de livres à proposer pour approfondir le sujet?
Bonsoir,Envoyé par b@z66Donc,c 'est aussi parce que notre cerveau n'est pas quelque chose de "statique" que nous avons une perception "propre" du temps ?
C'est assez tautologique: statique voulant plus ou moins dire invariant dans le temps.
Si le cerveau était invariant dans le temps, l'état de sa mémoire serait toujours le même, et il aurait l'impression d'être toujours au même moment. Notre mémoire classe les événements mémorisés dans l'ordre temporel, mais du coup elle change à chaque instant par addition de nouveaux souvenirs classés comme les plus récents. Sans ce changement qui se produit en permanence (dans les états conscients mais aussi de sommeil, j'imagine que ça disparaît à partir d'une certaine profondeur de coma), pas de perception du temps.
Cordialement,
un texte et des réfs :Envoyé par bjpBernieQuelqu'un a-t-il des titres et auteurs de livres à proposer pour approfondir le sujet?
http://nicol.club.fr/ciret/bulletin/b12/b12c5.htm
Effectivement, c'est comme se demander si une pierre "percoit" le temps qui passe (même si le temps peut avoir des effets sur elle).Envoyé par mmyBonsoir,
C'est assez tautologique: statique voulant plus ou moins dire invariant dans le temps.
Si le cerveau était invariant dans le temps, l'état de sa mémoire serait toujours le même, et il aurait l'impression d'être toujours au même moment. Notre mémoire classe les événements mémorisés dans l'ordre temporel, mais du coup elle change à chaque instant par addition de nouveaux souvenirs classés comme les plus récents. Sans ce changement qui se produit en permanence (dans les états conscients mais aussi de sommeil, j'imagine que ça disparaît à partir d'une certaine profondeur de coma), pas de perception du temps.
Cordialement,
Complètement oui.Envoyé par b@z66Donc,c 'est aussi parce que notre cerveau n'est pas quelque chose de "statique" que nous avons une perception "propre" du temps ?
L'augmentation de notre mémoire correspond à une augmentation d'information, donc de néguentropie (diminution locale de l'entropie). D'après le second principe, elle n'est possible que si l'entropie augmente de manière supérieure ailleurs. Comment ? par la nourriture que nous consommons et dont l'énergie libre chimique est transformée en chaleur, qui vient en définitive de l'énergie solaire libérée dans l'espace. C'est ce processus hors équilibre qui permet une organisation croissante avec le temps. Tu peux lire les bouquins de Prigogine sur le sujet "structures dissipatives". .Sur le fait que des particules élémentaires ne "connaissent pas" le temps, il y a des réflexions de Wheeler mais je n'ai plus les références.
A Rincevent:
Merci pour le lien et les ref. Je vais me documenter et réviser mes concepts. Une dernière question: y a t-il des domaines de validité des différentes théories, quelles en sont les limites (claires ou pas?) et est-ce qu'une grande partie de la polémique dans ce "fil" ne provient elle pas d'un joyeux mélange de concepts (issus de diverses théories) qui n'ont pas toujours grand'chose à voir entre eux?
A b@z66
C'est vrai que je n'ai pas toujours tout compris, il y a un tel mélange de choses dans ce forum que j'ai besoin de me documenter pour y voir plus clair (peut-être!). C'est pour ça que j'ai parfois négligé une réponse.
A propos, si le mètre eut été choisi deux fois plus court ou la seconde deux fois plus longue (par exemple, puisque l'un et l'autre sont arbitraires), la vitesse de la lumière eut été environ 600.000 km.s-1. ( ou 1.200.000 si l'on change les deux en même temps)Quest-ce que ça aurait changé aux calculs de la physique moderne?
rienEnvoyé par bjpBernieQuest-ce que ça aurait changé aux calculs de la physique moderne?
car en physique moderne on a c=1 puisqu'on sait que le temps et l'espace sont pas indépendants. Ce qu'il faut faire si on est "rigoureux", c'est exprimer les longueurs en secondes-lumière (ou autres multiplicateurs comme en astro avec les années-lumières) ou les durées en mètres-lumières (durée que nécessite la lumière pour parcourir un mètre).
oui et non. Je veux dire que quand on connaît les limites précises de certaines théories, on évite ce genre de confusion. Mais justement tu as raison : si le paradoxe des jumeaux est considéré comme un paradoxe par certains, c'est uniquement car ils cherchent à raisonner de manière newtonienne alors que la nature a montré qu'elle ne l'était pas. Il n'y a pas de paradoxe car pas de contradiction interne. La contradiction est entre notre intuition et la façon dont fonctionne le monde: on se plante car on généralise et théorise des observations partielles. Idem comme on cherche à utiliser dans certains domaines des concepts nés ailleurs et qui ne s'y appliquent pas.Une dernière question: y a t-il des domaines de validité des différentes théories, quelles en sont les limites (claires ou pas?) et est-ce qu'une grande partie de la polémique dans ce "fil" ne provient elle pas d'un joyeux mélange de concepts (issus de diverses théories) qui n'ont pas toujours grand'chose à voir entre eux?
sur ce genre de sujet, une autre lecture conseillée (du même auteur) "conversations avec le sphinx: les paradoxes en physique" (ou un titre très semblable).