Heu , c'était quoi la question ?
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Heu , c'était quoi la question ?
Dans ce contexte, parler de de Broglie est effectivement très approprié.Envoyé par mtheoryCe que je dis à Lévesque c'est qu'il ne devrait pas plus avoir de problème avec la lumière qu'avec la matière.
Mais voilà. Une particule, comme un électron, est très bien localisable. Sous une interaction continue, on peut imaginer que l'électron est continuement localisé, et qu'il se manifeste comme une particule. Puisqu'il est localisable par son interaction avec un champ classique, je comprends très bien comment un champ gravitationnel peut courber sa trajectoire.
Or, un photon est localisable SEULEMENT PAR UNE ABSORPTION. Entre l'émission et l'absorption, aucun moyen de localiser le photon. En MQ, il n'y a pas de champ classique nous permettant de localiser le photon. Le photon se localise par un absorption. En MQ, pas de trajectoire pour un photon, seulement une probabilité de l'absorber ici, ou là. Comment imaginer qu'un objet non localisable (qui n'a donc manifestement pas de trajectoire) puisse voir sa trajectoire courbée?
Simon
Tout à fait. J'ai oublié de préciser que j'étais en mode pinaïllage.Envoyé par mtheoryCe n'est pas la question ,ce que je dis est qu'il existe une situation physique où l'aspect corpusculaire de l'électron domine sur ces propriétés ondulatoires.
Je partage.Envoyé par mtheoryDe Broglie a fortement souligné que c'est le parallèle entre principe de Fermat et Maupertuis qui a été à l'origine de son idée en plus des travaux d'Einstein sur le photon.Ce que je dis à Lévesque c'est qu'il ne devrait pas plus avoir de problème avec la lumière qu'avec la matière.
Non c'est exactement pareil ,un photon peut perdre de l'énergie par interaction avec un atome,être absorbé et réémis ,c'est bien ce qui se passe avec un laser et de la fumée.Le bilan d'énergie et d'impulsion est tel lors de multiple collisions que tu retrouves ,sous certaines conditions similaires à l'électron ,une trajectoire.Envoyé par LévesqueDans ce contexte, parler de de Broglie est effectivement très approprié.
Mais voilà. Une particule, comme un électron, est très bien localisable. Sous une interaction continue, on peut imaginer que l'électron est continuement localisé, et qu'il se manifeste comme une particule. Puisqu'il est localisable par son interaction avec un champ classique, je comprends très bien comment un champ gravitationnel peut courber sa trajectoire.
Or, un photon est localisable SEULEMENT PAR UNE ABSORPTION. Entre l'émission et l'absorption, aucun moyen de localiser le photon. En MQ, il n'y a pas de champ classique nous permettant de localiser le photon. Le photon se localise par un absorption. En MQ, pas de trajectoire pour un photon, seulement une probabilité de l'absorber ici, ou là. Comment imaginer qu'un objet non localisable (qui n'a donc manifestement pas de trajectoire) puisse voir sa trajectoire courbée?
Simon
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
"imaginer" n'est pas "prouver". Tout (avec quelques nuances) ce que tu dis au sujet du photon est valable pour l'électron autant que pour le photon.Envoyé par LévesqueMais voilà. Une particule, comme un électron, est très bien localisable. Sous une interaction continue, on peut imaginer que l'électron est continuement localisé, et qu'il se manifeste comme une particule.
il n'y a aucune différence avec le photon même si tu ne veux pas l'admettre.Puisqu'il est localisable par son interaction avec un champ classique, je comprends très bien comment un champ gravitationnel peut courber sa trajectoire.
un électron est localisable uniquement lorsque tu l'observes et interagis avec lui. Entre deux observations, aucun moyen de localiser l'électron. Rien de plus ni de moins que pour le photon.Or, un photon est localisable SEULEMENT PAR UNE ABSORPTION. Entre l'émission et l'absorption, aucun moyen de localiser le photon.
remplace le mot photon par "électron" et ce que tu dis reste valable.En MQ, il n'y a pas de champ classique nous permettant de localiser le photon. Le photon se localise par un absorption. En MQ, pas de trajectoire pour un photon, seulement une probabilité de l'absorber ici, ou là.
en MQ la notion de trajectoire n'a pas plus de sens pour un électron que pour un photon. Ce que tu reproches à la courbure de la trajectoire de la lumière peut tout aussi bien être reproché à l'affirmation selon laquelle la lumière va en ligne droite dans le vide si on néglige l'existence de gravitation. En MQ ce n'est qu'une phrase approximative qui décrit la "réalité". Si tu travailles avec un espace-temps courbe fixé au lieu d'un espace-temps de Minkowski, ça ne changera pas grand chose et tu arriveras au résultat que l'évolution quantique du champ électromagnétique est modélisable en première approximation par une trajectoire qui suit les géodésiques nulles de l'espace-temps que tu t'es donné. Que cet espace-temps soit courbe ou plat, on s'en fout.Comment imaginer qu'un objet non localisable (qui n'a donc manifestement pas de trajectoire) puisse voir sa trajectoire courbée?
Tu sais très bien comment on localise un électron. On prends un photon, avec la plus petite longueur d'onde possible. Par une opération de MESURE, on peut bien localiser l'électron, sans l'absorber. On peut être témoin de sa présence, sans qu'il soit lié à quoi que ce soit.Envoyé par Rincevent"imaginer" n'est pas "prouver". Tout (avec quelques nuances) ce que tu dis au sujet du photon est valable pour l'électron autant que pour le photon
Essaies de faire de même avec un photon. La seule façon, c'est avec une particule chargée. Et tu t'en doute, localiser un photon avec un électron est infiniment moins précis que de localiser un électron avec un photon. Donc, par une opération de mesure, il t'est impossible de localiser un photon (même si tu oublies toute connaissance de son énergie, tu devrais pouvoir localiser expérimentalement de façon très précise ton photon. Or, contrairement à l'électron, tu ne peux pas).
Je ne suis pas d'accord. Du moins, pas dans le language de la MQ, ce dont je discute ici. Tu connais la difficulté de définir une fonction d'onde pour le photon? Tu connais la raison de cette difficulté? Pourquoi affirmer que c'est la même chose pour l'électron si cette difficulté n'est pas présente dans ce dernier cas?Tout (avec quelques nuances) ce que tu dis au sujet du photon est valable pour l'électron autant que pour le photon
Simon
je te l'ai déjà dit : tu ne peux absolument pas DEMONTRER que tu as le même électron avant et après mesure. Soit tu te places avec une modélisation type S-Matrix auquel cas, pas de différences entre les cas où à l'entrée tu as un photon ou un e-, soit tu prends un graphe de Feynman qui prend en compte les fluctuations quantiques et tu vois que ton e- a été remplacé par un cousin en cours de route. Si tu veux être rigoureux dans ton analyse, tu ne peux absolument pas prétendre qu'on localise un électron avec moins d'ambiguïté qu'un photon.Envoyé par LévesqueTu sais très bien comment on localise un électron. On prends un photon, avec la plus petite longueur d'onde possible. Par une opération de MESURE, on peut bien localiser l'électron, sans l'absorber. On peut être témoin de sa présence, sans qu'il soit lié à quoi que ce soit.
quantitativement, certes il y a une différence. Mais qualitativement, le principe est le même. Or, tu te places d'un point de vue qualitatif pour nier l'existence du photon hors mesure.Essaies de faire de même avec un photon. La seule façon, c'est avec une particule chargée. Et tu t'en doute, localiser un photon avec un électron est infiniment moins précis que de localiser un électron avec un photon.
car ce n'est pas le problème principal ici. Si tu te places dans un contexte relativiste, tu utilises pour les deux une modélisation via la théorie quantique des champs.Je ne suis pas d'accord. Du moins, pas dans le language de la MQ, ce dont je discute ici. Tu connais la difficulté de définir une fonction d'onde pour le photon? Tu connais la raison de cette difficulté? Pourquoi affirmer que c'est la même chose pour l'électron si cette difficulté n'est pas présente dans ce dernier cas?
Bonjour,Envoyé par LévesqueJ'aimerais savoir une chose. Pourquoi as-tu écrits: "Ca veut dire quoi onthologique". Deux posts plus haut, tu ne connaissais pas le mot, et là tu donnes des cours de philo?
Je n'ai jamais dit que je ne connaissais pas le mot. J'ai demandé TA définition du mot. J'aime bien comprendre ce qu'écrive les autres avant d'y répondre, et cela demande de comprendre le sens qu'ils donnent aux mots...
Et je ne donne pas de cours de philo, je n'en ai pas la prétention... Si le mot "phénoménologie" t'intéresse en philo, cherche le mot sur Google, lis tout ce qui traîne, et on en reparlera...
Je l'ai lu il y a 10 ans, et relu depuis... Le problème est que le mot "ontologique" existait bien avant que d'Espagnat ou d'autres physiciens s'en emparent; la philo existait bien avant les interprétations de la MQ. Tu réponds d'ailleurs enfin à ma question: "ontologique" veut dire pour toi ce à quoi d'Espagnat l'utilise.Je te conseille le livre Réel Voilé, de Bernard d'Espagnat. Lit le chapitre sur les interprétation ontologiques de la MQ...
Je sais cela. Tu présupposes beaucoup sur ce que les autres savent ou pas! Mais dans le cas d'un seul photon tu n'as aucune information sur la trajectoire et parler de ce qu'il suit ou pas n'a pas de sens, mais je crois que d'autres l'expliquent mieux que moi sur ce fil...Aussi, sache qu'on peut envoyer des photons un à un. Je peux bien reformuler l'expérience avec des photons un par un qui passent près d'un corps massif. La RG prédit la même courbure: le photon suit une géodésique.
Cordialement, même si ce n'est pas partagé,
Michel
Tu es certain qu'en écrivant ça, tu garde à l'esprit que je critique une inconsistence entre la MQ et la RG? Je prends la MQ, et j'oublie la nature. Je prends la RG, et j'oublie la nature. J'oublie aussi toutes les autres théories, toutes les approximation, et je compare.Envoyé par Rinceventje te l'ai déjà dit : tu ne peux absolument pas DEMONTRER que tu as le même électron avant et après mesure. Soit tu te places avec une modélisation type S-Matrix auquel cas, pas de différences entre les cas où à l'entrée tu as un photon ou un e-, soit tu prends un graphe de Feynman qui prend en compte les fluctuations quantiques et tu vois que ton e- a été remplacé par un cousin en cours de route. Si tu veux être rigoureux dans ton analyse, tu ne peux absolument pas prétendre qu'on localise un électron avec moins d'ambiguïté qu'un photon.
Quand tu dis que je ne peux pas démontrer que j'ai le même photon, alors je te retourne la question: selon la MQ, est-il possible de mesurer successivement la position d'un électron pour conclure c'était le même entre les mesure?
Dans le cadre de la MQ, je suis pas d'accord. Ce n'est pas la même chose qualitativement, ni quantativement. Je ne nie pas l'existence du photon hors mesure, j'essai de traduire en mes mots ce que la MQ dit. La MQ nous dit que le photon existe entre les mesures? Qu'il a une trajectoire?Envoyé par Rinceventquantitativement, certes il y a une différence. Mais qualitativement, le principe est le même. Or, tu te places d'un point de vue qualitatif pour nier l'existence du photon hors mesure.Envoyé par LévesqueEssaies de faire de même avec un photon. La seule façon, c'est avec une particule chargée. Et tu t'en doute, localiser un photon avec un électron est infiniment moins précis que de localiser un électron avec un photon.
Relie mes post, je ne sais même plus combien de fois j'ai répété que je compare la MQ et la RG. Bravo, je suis bien content que dans une autre théorie, le problème n'apparaisse pas.Si tu te places dans un contexte relativiste, tu utilises pour les deux une modélisation via la théorie quantique des champs.
Moi, ce que je demande, c'est: Y a-t-il une incohérence évidente entre la MQ et la RG quand on pense à la courbure des trajectoires? Voilà ce qui se passe dans mon cerveau:
MQ(pas de trajectoires)+RG(Trajectoires) =conflit.
Simon
Au niveau microphysique évidemment qu'il y a problème mais ce n'est pas propre au photon mais est valable pour toutes particules,c'est ce qu'on essaye de te dire ,tu perds de vu que dans l'exemple de la déviation de la lumière par la gravitation on est dans le cadre où l'approximation classique marche aussi bien pour la matière que pour la lumière.Rien à voir avec le conflit MQ/RG.Envoyé par LévesqueTu es certain qu'en écrivant ça, tu garde à l'esprit que je critique une inconsistence entre la MQ et la RG? Je prends la MQ, et j'oublie la nature. Je prends la RG, et j'oublie la nature. J'oublie aussi toutes les autres théories, toutes les approximation, et je compare.
Quand tu dis que je ne peux pas démontrer que j'ai le même photon, alors je te retourne la question: selon la MQ, est-il possible de mesurer successivement la position d'un électron pour conclure c'était le même entre les mesure?
Dans le cadre de la MQ, je suis pas d'accord. Ce n'est pas la même chose qualitativement, ni quantativement. Je ne nie pas l'existence du photon hors mesure, j'essai de traduire en mes mots ce que la MQ dit. La MQ nous dit que le photon existe entre les mesures? Qu'il a une trajectoire?
Relie mes post, je ne sais même plus combien de fois j'ai répété que je compare la MQ et la RG. Bravo, je suis bien content que dans une autre théorie, le problème n'apparaisse pas.
Moi, ce que je demande, c'est: Y a-t-il une incohérence évidente entre la MQ et la RG quand on pense à la courbure des trajectoires? Voilà ce qui se passe dans mon cerveau:
MQ(pas de trajectoires)+RG(Trajectoires) =conflit.
Simon
C'est la même chose que quand tu utilises les équations de Maxwell pour les ondes radios ou l'optique géométrique pour les lasers dans le plexiglas ou les parques d'attractions.
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
Bonsoir,Envoyé par LévesqueMQ(pas de trajectoires)+RG(Trajectoires) =conflit.
Je comprends que cette formule exprime qu'il y a une divergence d'interprétation. Mais y-a-t-il une différence dans les prédictions?
Si je veux prédire la densité de photons en MQ dans le cas considéré, il faut bien se mettre dans le cadre géométrique de la RG, et il n'y a pas de conflit, non?
Cordialement,
si tout ce que tu souhaites dire c'est que la MQ et la RG sont incompatibles, bah alors, oui, c'est sûr. Pas nouveau. En fait, la MQ est déjà incompatible avec la RR, d'où Dirac puis la TQC.Envoyé par LévesqueTu es certain qu'en écrivant ça, tu garde à l'esprit que je critique une inconsistence entre la MQ et la RG? Je prends la MQ, et j'oublie la nature. Je prends la RG, et j'oublie la nature. J'oublie aussi toutes les autres théories, toutes les approximation, et je compare.
avec Schrödinger, tu peux peut-être prétendre cela, même si déjà tu ne peux pas le démonterr. Mais pour rappel, S n'est pas relativiste. Or, si tu prends Dirac, les problèmes surgissent car là tu obtiens avec certitude que ton électron est très probablement différent entre deux mesures.Quand tu dis que je ne peux pas démontrer que j'ai le même photon, alors je te retourne la question: selon la MQ, est-il possible de mesurer successivement la position d'un électron pour conclure c'était le même entre les mesure?
le problème quand même, c'est que la MQ dérive de la physique newtonienne, laquelle l'est déjà pas compatible avec l'électromagnétisme... Je maintiens que qualitativement, le problème est le même. Comme mtheory l'a déjà rappelé, depuis la MQ, on n'a plus "d'objets localisés".Dans le cadre de la MQ, je suis pas d'accord. Ce n'est pas la même chose qualitativement, ni quantativement. Je ne nie pas l'existence du photon hors mesure, j'essai de traduire en mes mots ce que la MQ dit. La MQ nous dit que le photon existe entre les mesures? Qu'il a une trajectoire?
bah si tu te restreins effectivement à ces théories, même pas besoin de la RG : comme je te l'ai dit, la MQ et la RR sont imparfaitement compatibles, d'où les extensions, dont la QFT...Relie mes post, je ne sais même plus combien de fois j'ai répété que je compare la MQ et la RG.
si tes réflexions se résument à ça, alors, oui, le conflit est évident. Mais il existe déjà avec la RR et il n'a que peu à voir avec le photon...Moi, ce que je demande, c'est: Y a-t-il une incohérence évidente entre la MQ et la RG quand on pense à la courbure des trajectoires? Voilà ce qui se passe dans mon cerveau:
MQ(pas de trajectoires)+RG(Trajectoires) =conflit.
[edit] croisement avec mtheory
C'est ce point qui n'est pas évident pour moi.Envoyé par mtheoryce n'est pas propre au photon mais est valable pour toutes particules,c'est ce qu'on essaye de te dire
Vous mettez sur le même pied d'égalité lumière et matière, alors que dans mon esprit, cela n'est vraiment pas clair. Pour vous, la MQ nous dis que les objets sont tous décrits par une fonction d'onde, et ont tous la dualité onde particule.
Dans mon esprit, c'est pas comme ça. Si tous les objets pouvaient être décrits par une fonction d'onde, alors je serais d'accord. Selon l'intéraction, tous les objets se localiseraient (côté particule) ou bien se délocaliseraient (côté onde).
Malheureusement, d'après ce que je sais, il n'est pas possible de définir une fonction d'onde pour la lumière. Parce que dans la nature, celle-ci n'est pas localisable! Si vous me dites que oui, alors il faudrait rouvrir une autre discussion là-dessus. J'avais déjà fait quelque recherches et présenté cela ici. Et juste pour vous narguer, je vous demanderais de me présenter ici l'expression explicite de votre fonction d'onde "photon"!
Simon
mais vous faites exprès? Je demande si, par le concept de trajectoire, on peut voir une incongruité entre MQ et RG. On dirais que personne ne répond oui. Alors.... c'est non???Envoyé par Rinceventsi tout ce que tu souhaites dire c'est que la MQ et la RG sont incompatibles, bah alors, oui, c'est sûr. Pas nouveau. En fait, la MQ est déjà incompatible avec la RR, d'où Dirac puis la TQC.
Bonsoir,Envoyé par Lévesquemais vous faites exprès? Je demande si, par le concept de trajectoire, on peut voir une incongruité entre MQ et RG. On dirais que personne ne répond oui. Alors.... c'est non???
Je dois être stupide, mais je ne vois pas où tu as montré une incongruité spécifique à la RG. Si la MQ est compatible avec une approche Newtonnienne indiquant une trajectoire rectiligne, alors elle est compatible au même sens avec la RG qui stipule une géométrie différente.
Soit la notion de trajectoire est acceptable en MQ, et alors il n'y a pas plus d'incongruité avec la RG qu'avec la méca classique. Soit la notion de trajectoire n'est pas acceptable en MQ, et l'incongruité est là encore indépendante de la RG ou autre...
Cordialement,
ROGNTUDJUU DE ROGNTUDJUU ! (désolé pas pû m'empêcher).
Ce n'est pas la question!!! Tu as cité le cas de la trajectoire des rayons lumineux déviés par la RG et là on est dans une situation ou la MQ ne s'applique PAS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !!!!!!!!!!!!!!!
Envoyé par LévesqueJe sais bien. Mais, disons, pour quelqu'un qui apprend la MQ avant la RG, n'est-ce pas perturbant d'entendre parler de courbure de la trajectoire de la lumière comme vérification expérimentale éclatante de la RG?
Nada à voir avec la question de la 'fonction d'onde' du photon.
Dernière modification par mtheory ; 25/10/2005 à 19h49.
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Ok. C'est plus simple comme ça. La lumière, c'est deux objets différents, avec des propriétés difféfentes et des comportements différents, dépendemment de la théorie qu'on utilise. On est en RG, alors la lumière a une trajectoire.
[un étudiant lève la main, timidement: "Hé ho, monsieur le prof! Dans le cours de MQ ce matin, la lumière c'était pas ça. Est-ce que dans la nature, il y a deux types de lumière? Pourquoi "ce que peut faire" la lumière dépend de la théorie? Le prof, de lui répondre: "C'est comme ça fiston". Ya d'autres questions?]
Donc, la MQ et la RG sont en conflit, mais pas sur le concept de trajectoire.
C'est bien...
Jpense jvais aller fumer un cigare....
Envoyé par LévesqueOk. C'est plus simple comme ça. La lumière, c'est deux objets différents, avec des propriétés difféfentes et des comportements différents, dépendemment de la théorie qu'on utilise. On est en RG, alors la lumière a une trajectoire.
[un étudiant lève la main, timidement: "Hé ho, monsieur le prof! Dans le cours de MQ ce matin, la lumière c'était pas ça. Est-ce que dans la nature, il y a deux types de lumière? Pourquoi "ce que peut faire" la lumière dépend de la théorie? Le prof, de lui répondre: "C'est comme ça fiston". Ya d'autres questions?]
Donc, la MQ et la RG sont en conflit, mais pas sur le concept de trajectoire.
C'est bien...
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Question ,c'est pas méchant, tu sors d'un cursus maths ?
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Je ne comprends pas que tu n'ai pas intégré la notion de modèle et de limite classique pour de la MQ ou de la Relativité ,toute personne ayant un cursus de physique et s'attaquant à de la MQ avançé le sait normallement.Regardes ce qui se passe pour la matière avec l'équation de Schroendinger avec des trucs comme le théorème d'Enrefest,l'approximation WKB,la limite h->0 etc...Envoyé par LévesqueOk. C'est plus simple comme ça. La lumière, c'est deux objets différents, avec des propriétés difféfentes et des comportements différents, dépendemment de la théorie qu'on utilise. On est en RG, alors la lumière a une trajectoire.
[un étudiant lève la main, timidement: "Hé ho, monsieur le prof! Dans le cours de MQ ce matin, la lumière c'était pas ça. Est-ce que dans la nature, il y a deux types de lumière? Pourquoi "ce que peut faire" la lumière dépend de la théorie? Le prof, de lui répondre: "C'est comme ça fiston". Ya d'autres questions?]
Donc, la MQ et la RG sont en conflit, mais pas sur le concept de trajectoire.
C'est bien...
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La dualité onde corpuscule c'est justement ça.
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Si je comprends bien, la limite classique de la description quantique pour la lumière, c'est un point? un corpuscule?Envoyé par mtheoryJe ne comprends pas que tu n'ai pas intégré la notion de modèle et de limite classique pour de la MQ ou de la Relativité ,toute personne ayant un cursus de physique et s'attaquant à de la MQ avançé le sait normallement.Regardes ce qui se passe pour la matière avec l'équation de Schroendinger avec des trucs comme le théorème d'Enrefest,l'approximation WKB,la limite h->0 etc...
La dualité onde corpuscule c'est justement ça.
ça dépend de la longueur d'onde de la lumière par rapport à un objet physique (pense à la diffraction) et du nombre de photon impliqués.Envoyé par LévesqueSi je comprends bien, la limite classique de la description quantique pour la lumière, c'est un point? un corpuscule?
Normallement les limites d'applicabilité des modéles photon/optique ondulatoire/optique géométrique sont traitées en Licence.Evidement si tu as un cursus plutôt de matheux qui se raccroche à la physique je comprends que tu sois perturbé car il y a plein de trucS qui pour moi et Rincevent sont super évident d'où le fait qu'on s'énerve un peu à la fin;
D'où ma question
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Envoyé par LévesqueSi je comprends bien, la limite classique de la description quantique pour la lumière, c'est un point? un corpuscule?
ondes électromagnétiques et ensuite optique géométrique .La différence avec l'électron vient de la masse au repos de celui-ci pour l'essentiel
“I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman
Non, je sors pas d'un cursus de math. Je ne crois pas que la longueur d'onde puisse avoir quelque chose à voir dans la façon d'un objet à réagir à la gravité, parce que la trajectoire des objets soumis à un champ gravitationnel ne dépend pas de leur masse.
Alors, dans notre cas, c'est le nombre de photon?
Envoyé par LévesqueNon, je sors pas d'un cursus de math. Je ne crois pas que la longueur d'onde puisse avoir quelque chose à voir dans la façon d'un objet à réagir à la gravité, parce que la trajectoire des objets soumis à un champ gravitationnel ne dépend pas de leur masse.
Alors, dans notre cas, c'est le nombre de photon?
Pas seulement , la longueur d'onde est trés faible par rapport aux objets ,tu es bien d'accord qu'on peut parler de trajectoire de la lumière dans une lentille non ?
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Seulement si on considère que le lumière est absorbée puis réémise d'un côté à l'autre. La trajectoire est l'ensemble des points absorption/émission. Entre ces points, je ne vois pas comment parler de trajectoire. Je peux t'éviter de me donner cet argument en supposant une expérience dans laquelle on a une masse, entouré de vide. La lumière passe près de la masse, et ne rencontre jamais de matière (sauf à son émission et à sa réception, toute deux loin de la masse).
Aussi, je peux t'éviter de me donner l'argument du nombre de photon. Je peux très bien envoyer des photons un à un dans l'environnement vide d'une masse.
Je comprends les approximation classiques. Ce que je dis, c'est que je peux poser la même question dans un contexte où il est à mon avis impossible de faire cette approximation (cad vide et photon unique, ou faiscau de faible intensité).
Envoyé par LévesqueSeulement si on considère que le lumière est absorbée puis réémise d'un côté à l'autre. La trajectoire est l'ensemble des points absorption/émission. Entre ces points, je ne vois pas comment parler de trajectoire. Je peux t'éviter de me donner cet argument en supposant une expérience dans laquelle on a une masse, entouré de vide. La lumière passe près de la masse, et ne rencontre jamais de matière (sauf à son émission et à sa réception, toute deux loin de la masse).
Aussi, je peux t'éviter de me donner l'argument du nombre de photon. Je peux très bien envoyer des photons un à un dans l'environnement vide d'une masse.
Je comprends les approximation classiques. Ce que je dis, c'est que je peux poser la même question dans un contexte où il est à mon avis impossible de faire cette approximation.
L'espace n'est pas vide ,y a le champ de gravitation et les gravitons,ça change rien à mon argument que j'ai déplaçé dans une situation plus facilement compréhensible pour toi.
Au passage regarde là p 11 à 13
http://www.pma.caltech.edu/Courses/p...p02/0202.1.pdf
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Les gravitons? En MQ ou en RG? (je blague, je veux juste te faire réaliser que tu sors de mon questionnement).Envoyé par mtheoryL'espace n'est pas vide ,y a le champ de gravitation et les gravitons,ça change rien à mon argument que j'ai déplaçé dans une situation plus facilement compréhensible pour toi
Prend les équations de la RG, fait une simulation. Tu inclus une masse, et une particule de lumière. La RG sait traiter ça?
Tu obtiens une trajectoire pour la lumière, que tu peux dessiner. La trajectoire des objets est un concept essentiel en RG. Les objets ont une position bien définie, en tout temps. Ça, ce sont des concepts propres à la RG.
D'après la MQ, le photon tout seul n'a pas de trajectoire. Il n'a pas une position définie en tout temps.
Est-ce que, par le concept de trajectoire, on peut voir une inconsistence entre la MQ et la RG?
Remarque, ma question ne change pas. J'ai de la difficulté à croire que je suis la seule personne au monde à voir que le concept de trajectoire (ou de position bien définie en tout temps) est un concept qui montre bien une inconsistence entre le modèle MQ et le modèle RG.
Envoyé par LévesqueLes gravitons? En MQ ou en RG? (je blague, je veux juste te faire réaliser que tu sors de mon questionnement).
Prend les équations de la RG, fait une simulation. Tu inclus une masse, et une particule de lumière. La RG sait traiter ça?
Tu obtiens une trajectoire pour la lumière, que tu peux dessiner. La trajectoire des objets est un concept essentiel en RG. Les objets ont une position bien définie, en tout temps. Ça, ce sont des concepts propres à la RG.
D'après la MQ, le photon tout seul n'a pas de trajectoire. Il n'a pas une position définie en tout temps.
Est-ce que, par le concept de trajectoire, on peut voir une inconsistence entre la MQ et la RG?
Remarque, ma question ne change pas. J'ai de la difficulté à croire que je suis la seule personne au monde à voir que le concept de trajectoire (ou de position bien définie en tout temps) est un concept qui montre bien une inconsistence entre le modèle MQ et le modèle RG.
Le photon n'a pas plus et pas moins de trajectoire qu'un électron dans un atome ,je ne sors pas du sujet car tu as écrit qu'il y avait une contradiction RG/MQ avec la trajectoire de la lumière dans la déviation des images des étoiles lors d'un éclipse et la MQ ,c'est ça que Rincevent et moi n'acceptons pas!.
Qu'il y ait un conflit entre le caractère floue des objets quantiques,notamment avec les trajectoires et la RG dans certaines situations est absolument évident mais c'est un autre problème.
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comme le dit mtheory et comme je l'ai déjà dit (et têt d'autres aussi, à force, je sais plus), la notion de trajectoire n'ayant aucun sens pour une particule quantique (massive ou pas, bosonique ou pas), il y a une inconsistence avec toute théorie qui essaie d'interagir avec la MQ en utilisant des "objets localisés". Le "problème" que tu soulèves est donc bien connu depuis fort longtemps et n'a strictement rien à voir avec la RG. Il a à voir avec le caractère non-local des objets quantiques comme cela t'a déjà été dit y'a quelques pages...Envoyé par LévesqueEst-ce que, par le concept de trajectoire, on peut voir une inconsistence entre la MQ et la RG?
Ok, mais ma question se résumait seulement à ça, avec une légère impression que le conflit était plus évident pour le photon, du à sa faible localisabilité. Et ça, c'est un autre point qui avait seulement rapport à ma question initiale dans la mesure ou je donnait l'impression que le problème est lié seulement au photon. Je suis d'accord pour dire que le problème ne se résume pas aux photons.Envoyé par mtheoryQu'il y ait un conflit entre le caractère floue des objets quantiques,notamment avec les trajectoires et la RG dans certaines situations est absolument évident mais c'est un autre problème.
Pourtant, Bohm a réussi à faire une théorie des trajectoires pour l'électron (en lui soustrayant son comportement ondulatoire), reproduisant la MQ, mais impossible de traiter la lumière comme une particule. JE (moi, tout seul) continue de penser que le concept de trajectoire est beaucoup plus délicat avec le photon qu'avec un électron (ceci est l'avis de Lévesque).Le photon n'a pas plus et pas moins de trajectoire qu'un électron dans un atome
Si, après ma question, vous auriez répondu: "oui, il y a inconsistence, tout le monde le sait depuis longtemps, et ça ne s'applique pas qu'aux photon", j'aurais considéré la discussion comme close.Envoyé par Rinceventil y a une inconsistence avec toute théorie qui essaie d'interagir avec la MQ en utilisant des "objets localisés". Le "problème" que tu soulèves est donc bien connu depuis fort longtemps et n'a strictement rien à voir avec la RG. Il a à voir avec le caractère non-local des objets quantiques comme cela t'a déjà été dit y'a quelques pages...
Faut croire qu'on a de la difficulté à se comprendre..
Merci pour votre patience (même si je me suis presque fait insulté!)
Simon