Bonjour,
J'ai des réminiscences d'un texte qui m'avait convaincu que la mécanique classique ne présupposait pas un espace absolu. L'espace-temps classique est alors présenté comme un espace fibré, le temps étant un champ scalaire absolu, et l'espace un feuilletage indexé par le temps. Un repère inertiel est alors une connexion particulière, permettant de traiter l'espace comme Euclidien et où les trajectoires "libres" sont des droites.
Avec une telle vue, un point de l'espace n'existe pas en absolu (seule existe une trajectoire rectiligne), la vitesse est relative (elle dépend de la connexion choisie), mais l'orientation est absolue (on peut dire que deux vecteurs sont parallèles indépendamment de l'endroit et du moment) et l'accélération est absolue (même orientation et module quelle que soit la connexion inertielle choisie).
Or, en lisant divers liens, je réalise qu'il y a beaucoup de textes qui affirment que la mécanique de Newton est basée sur l'espace absolu. Que, lorsque la théorie fut exprimée, c'était le cas, quelques échanges dans un autre poste me l'ont montré, mais c'est de l'histoire. Mais que la théorie elle-même, telle que comprise et exprimée maintenant, demande un espace absolu, je ne comprends plus.
Que faut-il accepter? Réponse en oui ou non:
La mécanique Newtonienne, telle que comprise maintenant, est-elle basée sur un espace absolu, i.e., qui permet de dire si deux événements non simultanés sont "au même endroit" indépendamment de tout choix conventionnel, ou non?
Cordialement,
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