Aaaah ?Arrêtez moi si je me trompe, mais le vide est polarisable... je veux dire, même un vide de chez vide, pas une molécule, rien, si vous appliquez un champ suffisamment fort, peut se polariser. A mon sens, la mer de Dirac est le siège d'une création de paires, et s'il ont applique un champ suffisamment fort, on va pouvoir séparer ces paires, les faire migrer, et donc créer un courant électrique. Je dis ça par rapport à votre débat "extraction au vide", et de savoir si oui ou non on apporte des charges dans le vide (qui de fait, n'est plus tout a fait vide). Mais au regard de la création de paire, le vide possède un champ disruptif, et peut donc "claquer", non?
Et tu as essayé chez toi ? Ça « claque » à combien ?
Effectivement, le concept de relativité des "choses" (déja enseigné par la thèse, antithèse, synthese en cours de français) est un concept important je pense, pour la compréhension des phénomènes physiques et même au delà.Envoyé par PA5CALLa « résistance » est une notion qui n'est applicable que dans certaines situations très particulières, dans lesquelles la loi d'Ohm est localement valable.
On ferait assurément une grosse erreur de pédagogie en suggérant aux élèves qu'elle est généralisable à tout et n'importe quoi (et je ne parle même pas du vide) et qu'on peut tenir des raisonnements fiables en l'utilisant.
Par contre, à mon avis, l'erreur pédagogique ne proviendrait pas du fait d'avancer un modèle incomplet voir "érroné".
Tous les modèles s'avèrent tôt ou tard érroné, ou mieux dit, dépassés.
Le travail pédagogique devrait donc, à mon avis, porter l'accent sur le fait que ce qui est enseigné, est incomplet, du au manque d'outils dont les élèves disposent, ou du à la limitation de nos connaissances.
Par exemple, le fait précédement avancé concernant la charge est incomplet, même s'il s'agit d'une étape permettant de s'approcher au mieux de nos connaissances actuelles.
Ici, cette affirmation n'a de sens que si on a défini une référence immobile par rapport à laquelle on considère l'accéleration de la charge.Envoyé par XoxopixoNon, une particule chargée, se déplacant ou pas, dans le vide, ne produit pas un champ electromagnétique (photons), car elle ne subit pas une acceleration. Elle ne ralentit donc pas en perdant de l'énergie.
Le rayonnement est un effet relatif.
Un mobile qui suivrait par exemple la même trajectoire qu'une charge pendant son acceleration n'observerait pas le rayonnement de freinage.
L'affirmation précédent est donc incomplète, mais la confusions serait totale si l'étape précédente n'etait pas enseignée.
Il est donc primordial, je pense, de passer par des étapes, en précisant qu'une explication n'est vraie que dans un cadre bien précis.
Ce sont la validité des arguments et le modèle qui font la valeur d'une hypothèse scientifique.
Ce qui éviterait ensuite que des interlocuteurs se contredisent inutilement en croyant détenir la vérité.
Alors qu'aucun ne possède.
Et certaines disciplines, utiles, ne nécéssitent, ni ne tolèrent aucune sophistication pour leur mise en pratique.
On n'utilise pas la relativité restreinte pour étudier la flexion d'une poutre, par exemple, bien qu'en toute rigueur ce serait possible.
Il en va de même pour un grand nombre de phénomènes électriques lorsque le coté pratique prévaut.
Bien faire, ne nécéssite pas forcément de bien savoir.
C'est une nouvelle question. En pratique il faut un photon gamma de haute énergie pour produire une paire.
En théorie, un champ électrique qui aurait 1 million de volts sur une distance de l'ordre du rayon de l'électron devrait produire un claquage du vide. avec création de paire.
C'est plus d'un milliard de fois au delà des plus forts champs que nous pouvons produire dans le vide.
Si le vide résiste très bien au claquage, la rupture provient toujours des matériaux composant les électrodes comme je l'expliquais précédemment.
Comprendre c'est être capable de faire.
Merci phys4. Contrairement à la condescendance de PA5CAL, voilà une réponse constructive.
Effectivement, les ordres de grandeurs sont importants, mais la possibilité théorique est là. On peut donc bien polariser le vide, et par là rendre conducteur le vide sans y apporter aucune charge... Je dis pas que c'est niveau 5ème, je dis juste que c'est théoriquement possible...
En général je déplore quand un intervenant lance une discussion puis disparaît après le premier message, parce qu'alors la discussion part en roue libre, mais quand c'est un modérateur ?
Eh bien que le vide conduit ou pas le courant, en tout cas c'est fou le nombre de discutions qu'il peu aspirer ....
Euh des discutions très certainnement dans le vide bien sûr
Et, en admettant que cette théorie qui tient pour l'instant d'élucubrations projectives invérifiables corresponde à la réalité, la possibilité pratique est absolument nulle.
D'ailleurs, quel rapport entre ce « claquage du vide » et le phénomène de claquage dans les gaz ? Le vide est très largement conducteur bien avant d'atteindre les conditions préconisées.
Bref, on se demande ce que et ce que de telles considérations viennent faire dans cette discussion.
Je ne parlais pas des limites provisoires de nos connaissances scientifiques et de nos modélisations, ni du manque normal de bagages des élèves.Par contre, à mon avis, l'erreur pédagogique ne proviendrait pas du fait d'avancer un modèle incomplet voir "érroné".
Tous les modèles s'avèrent tôt ou tard érroné, ou mieux dit, dépassés.
Le travail pédagogique devrait donc, à mon avis, porter l'accent sur le fait que ce qui est enseigné, est incomplet, du au manque d'outils dont les élèves disposent, ou du à la limitation de nos connaissances.
Je pensais simplement à l'emploi incorrect d'une notion et d'une loi simple (qui est d'ailleurs beaucoup plus un outil de calcul qu'une véritable théorie scientifique).
Quand M. Ohm a édicté sa loi, il était bien entendu qu'elle s'appliquait aux conducteurs métalliques maintenus à température constante. Il n'était pas question qu'on l'applique, comme je le vois trop souvent sur nos forums, à toutes sortes d'autres dispositifs électriques (notamment à ceux que j'ai cités, et au vide dont on parle ici).
Je ne sais pas si la faute en revient aux élèves qui n'ont retenu que la moitié du cours ou aux enseignants qui n'ont pas délivré toute l'information, mais en tout cas je déplore qu'on fasse l'erreur de mette cette loi à toutes les sauces, en l'utilisant à propos de milieux pour lesquels les hypothèses ne s'appliquent pas et la fameuse formule ne correspond à rien de très cohérent.
Oui c'est vrai. Probablement un excès d'ouverture d'esprit et de curiosité. Il faut censurer ça de suite. Et soit dit en passant c'est un phénomène connu que le polarisabilité du vide.Bref, on se demande ce que et ce que de telles considérations viennent faire dans cette discussion.
Bsr à toi,
Le hic c'est la QUESTION (niveau 5éme qui est TRES bien "ciblée" et que cela part (comme TRES souvent), dans les nimbes
qui n'ont rien , mais alors rien à voir avec le niveau 5 éme !!
La suite des interventions c'est pourquoi, .. apporter quoi de plus...au ...5éme !
Bonne soirée
Oui, je le déplore aussi, malheureusement, mon emploi du temps est tel que je m'étais dit que j'irai voir la réponse dès que j'aurais du temps, et je suis tombé malade + ballon d'eau chaude en panne + copies à corriger + heures supplémentaires... J'en profite pour présenter mes excuses pour ce retard de réponse, d'un autre côté, je pensais pas créer un tel débat !
J'y vois quand même beaucoup plus clair, et je pense savoir ce que je peux leur dire.
Par contre, vis à vis du courant alternatif, on est bien d'accord que le vide est un très bon conducteur ? Un transformateur avec du vide entre les deux bobines marcherait bien, en alternatif, on est au moins d'accord sur ce point là ?
Merci à tous, et encore désolé du retard, mais j'en bave !
Bonjour.
On ne peut pas dire que le vide conduit l'alternatif.
Mais un condensateur: deux surfaces conductrices séparées par un isolant (comme le vide), aura une capacité non nulle et cette capacité "laisse passer" l'alternatif d'autant plus facilement que la fréquence est élevée.
Ce pseudo-courant qui passe a été baptisé "courant de déplacement". Mais rien ne se déplace et surtout pas des charges.
La densité de courant (ampères par m²) équivalente est donné (dans le vide) par
où E est le champ électrique entre les surfaces (tension divisée par leur séparation).
Dans ce type de dispositif, l'air a presque les mêmes caractéristiques que le vide. Et quand vous rapprochez votre doigt du 230 V, vous ne sentez rien. La capacité et la fréquence sont trop faibles et le courant l'est aussi (mais non nul).
Au revoir.
Merci beaucoup !
Au final, tout dépend de la définition qu'on donne au mot "courant"...
Dans le cas d'un condensateur, le courant circule bien dans les connexions métalliques, mais ne traverse pas l'isolant.
Cela n'a rien à voir avec le courant qui traverse effectivement le vide dans le cas d'une penthode, d'un tube cathodique ou d'un klystron.
Concernant la définition du "courant", je n'en connais qu'une : le déplacement de porteurs de charge électrique (particules, ions ... ou "trous") dans le milieu considéré.
Cette question est .. idiote puisque que le vide n'existe pas.
Si le vide avait une existence physique alors comment pourrions nous en discuter?
Intéressant en tout cas de constater la difficulté de s'accorder sur la définition précise d'un concept aussi basique que celui de courant électrique.
bonsoir,
la notion de courant électrique est bien définit en physique: c'est un déplacement de charges électriques.
CONSEQUENCES:si les charges sont immobiles il faut appliquer un champ électrique pour les mettre en mouvement.
sur cette base on distingue les corps conducteurs (pleins d'electrons) et les corps isolants (pas d'electrons).
néanmoins on peut injecter des électrons dans un isolant ou dans un espace vide, ce qui moyennant l,application d'un champ électrique donne lieu a un courant électrique. ce n'est pas pour autant que l'on dira que le vide ou un isolant sont des conducteurs (ce qui reviendrait a dire que tous les milieux sont conducteurs).
Le vide n'est pas un corps, mais on peut y mettre des électrons, ce qui arrive nécessairement lorsqu'on tente d'y faire circuler un courant (d'électrons).
Pour faire circuler un courant dans un matériau conducteur, il faut également y appliquer un champs électrique et y injecter des électrons.néanmoins on peut injecter des électrons dans un isolant ou dans un espace vide, ce qui moyennant l,application d'un champ électrique donne lieu a un courant électrique. ce n'est pas pour autant que l'on dira que le vide ou un isolant sont des conducteurs (ce qui reviendrait a dire que tous les milieux sont conducteurs).
À la différence des matériaux isolants, les matériaux conducteurs ne s'opposent que de façon très modérée à la circulation du courant. Or, absolument rien ne s'oppose à cette circulation dans le vide.
Pour prendre le contre-pied de ce que tu indiques, « ce n'est pas pour autant que l'on dira que le vide ou un conducteur sont des isolants (ce qui reviendrait a dire que tous les milieux sont isolants) ».
Oui ! Et surtout quand on constate qu'il n'y a pas de désaccord sur les phénomènes. Ce ne sont que des querelles de vocabulaire entre personnes d'esprit normatif, c'est à dire qui cherchent à imposer aux autres leur vocabulaire là où les usages sont plus laxistes.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
C'est aussi le rendez-vous des esprits chagrins qui n'ont rien à dire.
Il y a indéniablement un problème de vocabulaire sur le fond, mais si tu penses qu'il n'y a pas de désaccord sur le phénomène, c'est que quelques détails ont dû t'échapper.
Ca dépend de ce que l'on défini par vide, on peut faire passer du courant dans l'air sans qu'il y ai contact entre les deux électrodes. Un trou noir est aussi un vide, et il absorbe tout,,,,,
Bonjour,
Si pour un observateur humain (ceux pour qui on écrit la physique, ceux dont on veut expliquer les observations) un courant électrique n'est pas simplement le déplacement d'une ou de plusieurs matières électriquement chargées, il y a quelque chose de très profond qui m’échappe.
Cordialement,
Rommel Nana Dutchou
Bonjour,
Ceci est faux.
Ceci est complètement faux.Pour faire circuler un courant dans un matériau conducteur, il faut également y appliquer un champs électrique et y injecter des électrons.
Cette phrase n'a aucun sensÀ la différence des matériaux isolants, les matériaux conducteurs ne s'opposent que de façon très modérée à la circulation du courant. Or, absolument rien ne s'oppose à cette circulation dans le vide.
Moralité: Pour employer les mots justes il faut d'abord comprendre le phénomène de la conduction.
Nota: D'une manière universelle dans ce domaine là tous les physiciens utilisent le même langage (çà arrive de temps en temps).
Pour prendre un exemple simple on explique que la densité de courant (un courant par unité de surface) dans un matériau c'est:
j= n.e.µ.E
n nombre de porteurs de charges
µ est la mobilité des porteurs (qui représente l'aptitude d'une charge à se déplacer dans le milieu)
n= nombre de porteurs
E = champ électrique appliqué.
Quand n = 10*22/cm3 on a un conducteur.
Quand n est très faible (<10*9/cm3) on a un isolant
Par conséquent le vide est un excellent isolant et non un conducteur.
A noter il exister des matériaux "intermédiaires" que sont les semi-conducteurs et les semi-isolants.
La physique du transport des charges est plus complexes, ne serait-ce parce qu'il y a 3 sortes de porteurs de charges
Bien entendu, dire que le vide est un excellent isolant, ne veut pas pour autant dire que l'on ne peut pas déplacer des charges dans le vide!
L'expression universelle pour désigner l'introduction de charges dans un milieu quelconque s'appelle les mécanismes d'injection
Bien entendu le vide, par définition, c'est l'absence de particules et donc injecter des particules dans le vide, ce n'est plus le vide des particules.
Mécanismes d'injection:
Il y en a essentiellement 3:
1- Le bombardement de particules (souvent des photons) sur le corps.
2- L'ïonisation par impact
3- Abaisser suffisamment (par un champ électrique) la barrière de potentiel entre un métal et un isolant (et donc le vide).
Donc d'après toi, le vide est un corps, ou bien il n'est pas nécessaire d'y introduire des électrons pour y faire circuler un courant d'électrons ?
J'aurais dû préciser "traverser" au lieu de "circuler"... Mais d'après toi, quand un matériau conducteur est traversé par un courant électrique, ce n'est pas du fait d'un champ électrique (ou ddp) et on n'y apporte pas d'électrons (courant entrant/sortant) ?
Dis plutôt que tu ne la comprends pas, et c'est là le problème.Envoyé par PA5CAL
À la différence des matériaux isolants, les matériaux conducteurs ne s'opposent que de façon très modérée à la circulation du courant. Or, absolument rien ne s'oppose à cette circulation dans le vide.
Cette phrase n'a aucun sens
Je ne suis pas physicien, mais ingénieur. Et dans mon vocabulaire, les termes n'ont pas le sens restrictif que tu leur donnes. Sinon au bout du compte, on aurait bien du mal à mettre les sciences physiques en application, sous prétexte, comme ici, qu'on ne peut pas en parler :Moralité: Pour employer les mots justes il faut d'abord comprendre le phénomène de la conduction.
Nota: D'une manière universelle dans ce domaine là tous les physiciens utilisent le même langage (çà arrive de temps en temps).
(...)... ce qui aurait dû interdire, en toute logique selon ton point de vue, de répondre à la question posée («Le vide est-il conducteur ?»).injecter des particules dans le vide, ce n'est plus le vide des particules.
Ton explication, je la connais parfaitement, mais elle n'est valable que dans les matériaux, pas dans le vide.
Malheureusement, tu ne peux pas dire que le vide est un isolant "par définition" sous prétexte qu'il ne répond pas à ta définition d'un conducteur.
C'est pourtant là toute la différence entre un conducteur et un isolant, du point de vue des conséquences pratiques.Bien entendu, dire que le vide est un excellent isolant, ne veut pas pour autant dire que l'on ne peut pas déplacer des charges dans le vide!
Quand on injecte des charges dans un milieu isolant soumis à un ddp, elles ne le traversent pas car le milieu s'y oppose activement. Dans les mêmes conditions, des charges injectées dans un milieu vide de matière soumis à un ddp le traversent sans encombre.
À la différence des isolants, dans le vide la barrière de potentiel à franchir ne se trouve qu'à l'interface avec les électrodes, pas au cœur du milieu... et ici la question porte bien sur le milieu, et non pas sur les jonctions réalisées. On peut ainsi faire circuler un courant dans le vide presque sans perte d'énergie (rayonnement cyclotron excepté)... ce que ne permet à l'évidence pas un isolant.
Envoyé par MariposaBien entendu le vide, par définition, c'est l'absence de particules et donc injecter des particules dans le vide, ce n'est plus le vide des particules.
Ca me fait penser à cette discussion en science ludique :
http://forums.futura-sciences.com/sc...ml#post3662565
Qui a beaucoup tournée autour de la réthorique il est vrai.Envoyé par AmanuensisOui ! Et surtout quand on constate qu'il n'y a pas de désaccord sur les phénomènes. Ce ne sont que des querelles de vocabulaire entre personnes d'esprit normatif, c'est à dire qui cherchent à imposer aux autres leur vocabulaire là où les usages sont plus laxistes.
Le vide de la physique classique est l'espace dans lequel il n y a pas de particules. Par conséquent pas de courant possible. C'est du bon sens.
J'aurais dû préciser "traverser" au lieu de "circuler"... Mais d'après toi, quand un matériau conducteur est traversé par un courant électrique, ce n'est pas du fait d'un champ électrique (ou ddp) et on n'y apporte pas d'électrons (courant entrant/sortant) ?
Dans un matériau conducteur il y a une densité(10.22/cm3) d'électrons distribuée en vitesse décrit par une certaine loi (le plus simple serait une distribution de Maxwell-Boltzmann). En absence de champ électrique la contribution de ces électrons donnent un courant nul (le système est à l'équilibre thermodynamique). En présence d'un champ électrique cette distribution est "asymétrisée" en vitesse et donne lieu à un courant électrique.
Ca tombe bien, je suis ingénieur physicien et électonicien.Je ne suis pas physicien, mais ingénieur. Et dans mon vocabulaire, les termes n'ont pas le sens restrictif que tu leur donnes. Sinon au bout du compte, on aurait bien du mal à mettre les sciences physiques en application, sous prétexte, comme ici, qu'on ne peut pas en parler :... ce qui aurait dû interdire, en toute logique selon ton point de vue, de répondre à la question posée («Le vide est-il conducteur ?»).
N'importe quel technicien ou ingénieur sait que si l'on veut empêcher la conduction entre 2 parties celles-ci doivent être isolées soit par un isolant, soit par l'air soit par le vide. C'est du bon sens.Malheureusement, tu ne peux pas dire que le vide est un isolant "par définition" sous prétexte qu'il ne répond pas à ta définition d'un conducteur.
Hélas non. Lorsque l'on injecte des charges dans un isolant celui conduit l'électricité. Le transport des charges est plus complexe car en plus du mécanisme commun avec les conducteurs (interaction entre les électrons et les vibrations du réseau) les électrons peuvent être capturés dans des états localisés dans la bande interdite puis réémis thermiquement. Associé à ce mécanisme de capture/émission il y a un développement d'un champ électrique interne rendant le système hautement non linéaire.Quand on injecte des charges dans un milieu isolant soumis à un ddp, elles ne le traversent pas car le milieu s'y oppose activement. Dans les mêmes conditions, des charges injectées dans un milieu vide de matière soumis à un ddp le traversent sans encombre.
N'importe quel technicien ou ingénieur sérieux sait qu'on n'isole pas avec du vide, sous peine de voir apparaître un courant de fuite notable à la moindre occasion. Pour isoler véritablement, on utilise un matériau isolant.
De toute évidence, tu manques de pratique.
En matière de pratique, je pourrais te faire l'inventaire de mes activités qui concerne le transport des charges, mais on s'écarterait du sujet.
Je vais répéter tes explications en raccourci, sans caricature, car sur le plan pédagogique elle présente un intérêt car elles sont toutes fausses.
1- Tu dis que dans un conducteur on veut injecter des charges (avec le champ électrique appliqué) et comme rien ne si oppose il y a un courant électrique.
2- Tu dis que si on injecte des charges dans le vide, celles-ci se déplacent car rien ne s'y oppose.
3- Tu dis que si on injecte des charges dans un isolant, il y a des choses qui s'y opposent et donc il ne conduit pas l'électricité, c'est un isolant.
Ta conclusion:
Tu rapproches 1 et 2 et tu conclus que le vide est conducteur (comme le serait du cuivre)
Cette conclusion en renforcée par le point 3 où les charges ne se déplacent pas ce qui aboutit au fait que le vide est assimilable à un conducteur et non à un isolant.
En fait dans les 3 points que je cite seul le point 2 est correcte. par contre tes explications des points 1 et 3 sont fausses ou farfelues.
C'est justement à cause du défaut de compréhension que tu finis par assimiler vide à conducteur alors qu'une bonne compréhension permet est d'assimiler vide à isolant.
Il ne s'agit pas comme certains l'affirment d'une convention de vocabulaire mais bien sur la bonne compréhension de ce qui fait un courant électrique. Faut-il le reconnaitre
comprendre la nature du courant électrique n'est en rien quelque chose de facile à comprendre.
La difficulté de compréhension repose sur le fait que l'on apprend habituellement ce qu'est un courant électrique dans un contexte d'électronique.
Le problème est que le courant est une grandeur macroscopique alors que l'électron est un objet microscopique.
Pour établir le rapport entre les 2 il y a la statistique cad que le le courant macroscopique est un effet de statistique sur un grand nombre d'électrons.
Non, c'est de la rhétorique. Tu éludes la question, et parce que tu n'y réponds pas tu affirmes que la réponse est forcément négative.
Ta réponse est aussi stupide que si à la question "une fusée peut-elle évoluer dans le vide intersidéral ?" tu répliquais "non, puisque s'il y a une fusée, alors il n'y a pas de vide".
Ici, on doit considérer le comportement d'un courant électrique (donc nécessairement de particules chargées, bien présentes pour que la question ait un sens) évoluant dans un milieu vide de matière (ou plus précisément vide d'atomes qui constituent habituellement les milieux matériels).
@mariposa : alors tu vas m'expliquer comment, durant une bonne partie du XXe siècle, on a pu faire passer des courants importants dans les tubes à vide.
J'attends que tu m'indiques en quoi les points 1 et 3 (qui ne sont pas des explications mais des constatations pratiques) sont faux ou farfelus.
Encore une fois, votre définition de l'adjectif « conducteur » est trop restrictive, parce qu'elle suggère dès le départ qu'elle s'applique à un matériau.