Bonjour à tous,
étant donné mon ignorance en la matière je vous soumets une idée qui m'est venue à l'esprit, dites-moi où se situe l'erreur dans mon raisonnement :
J'ai toujours entendu dire que si on tombe sur un infini dans un calcul cela signifie que le calcul n'est pas apte à décrire le phénomène que l'on veut expliquer, un exemple très classique en a été la célèbre catastrophe ultraviolette. Les physiciens essayaient de calculer la quantité d'energie emise par un corps incandescent en faisant des calculs qui se basaient sur l' idée complètement fausse que l'énergie etait tranférée et irradiée sous forme de flux continu. Une fois que Planck a introduit les quantas l'infini a disparu et le calcul était bon!
On dit la même chose pour les infinis qu'on obtient avec la RG. Selon les equations de la RG l'univers à ses débuts était tout concentré dans un point de taille nulle et de densité infinie, ce qui est une abberation, ça ne veut absolument rien dire. Il en va de même pour les trous noirs dans lesquels, toujours selon la RG, le temps ralenti jusqu'à s'arrêter et la coubure de l'espace devient infinie. Dans le cadre de la RG les trous noirs et le début du Big Bang sont des "singularités" parce que ce sont des infinis, cela ne veut pas pour autant dire que cela correspond à la réalité. La raison est que la RG n'est absolument pas apte à décrire les phénomènes qui surviennent à partir d'un certain moment, pour comprendre et expliquer ce qui arrive réellement dans un trou noir et au début du Big Bang il faudrait une théorie unificatrice, une théorie qui marie RG et mécanique quantique.
A la lumière de ce que je viens de dire j'ai fait un raisonnement : d'après les transformations de Lorentz à la vitesse de la lumière le temps se contracte à zéro et le temps se dilate à infini et à partir de ces résultats les physiciens en ont déduit que le photon se situe en dehors du temps et de l'espace, qu'il ne subit pas "le temps qui passe", par conséquent le photon est eternel et il ne vieillit jamais, et dans son référentiel il ne bouge pas, un photon dans son référentiel est au repos. Je constate que cela se base sur des résultats infinis donc sur des "singularités". La RS prévoit aussi qu'un objet qui a une masse ne peut pas être accéléré à c parce qu'à l'approche de cette vitesse sa masse augmente à un point qu'à c la masse-énergie de l'objet devient infinie. Ne se pourrait-il pas qu'en réalité il n'en soitpas du tout ainsi et que nous ne puissions pas savoir au juste ce qui se passe àc tout simplementparce que que la RS n'est pas apte à nous dire ce qui arrive en réellement à un photon (ou à un corps) quand il voyage à c
J'espère avoir été clair dans ma question et je vous remercie pour les éventuelles réponses.
-----