Salut !
Ce sujet suscite un peu de méditation et de conscience car c'est un vrai problème qui révèle une défaillance au niveau des interprétations de la mécanique quantique !
Vous savez que le comportement des éléments subatomiques et de tout ce qui est en déça de l'échelle de l'infiniment petit est décrit par la branche la plus ambiguë et complexe de la physique moderne; la mécanique quantique, cette science qui était élaborée tout au long du 20ème siècle par des esprits ingénieux comme Planck, Einstein, Bohr, Broglie, Heisenberg, Born, Dirac ! Bref comme toute branche qui ses interprétations, la mécanique quantique en a deux qui sont hargneusement ennemi (c'est l'ironie du sort ) !
Bon, c'est légitime de ce questionner de quoi parle ces deux interprétations ? Tous ces solutions se concurrent pour résoudre ce qu'on appelle le problème de la mesure quantique, ce problème a bloqué des générations de physiciens
Bon, commençons par la première parlant chronologiquement :
1-Interprétation de Copenhague : Énonce qu'il y a une interaction entre l'appareil de mesure et l'élément mesuré. Pour figurer l'effet, prenons le paradoxe du chat de Schrödinger, le chat est en superposition d'état mort/vivant et lorsque on effectue la mesure il y aura ce qu'on appelle réduction au paquet d'onde, la superposition disparaît et l'onde se réduit on un seul état mort ou vivant. Donc la mesure ou l'observation a un effet sur l'état du système mesuré, par exemple si on observe un photon, on l'oblige à prendre un état donc toute mesure s'avère fausse et bien sur cela a un rapport avec le principe d’indétermination de Heisenberg ! Revenons au problème, donc si un système a deux probabilités d'action, si on l'observe, on l'oblige à choisir une des probabilités qui devient une réalité. Donc, on conclut que l'observation fait la réalité ! On est d'accord, mais où va l'autre probabilité, pourquoi ne fait-elle pas choisi par le système ? Comment pouvons nous expliquer ce "choix aléatoire" ? Est-il un axiome ?
C'est ce genre de problème qui se pose lors de l'application de l’interprétation de Copenhague !
Bref, ce "choix aléatoire" semble illogique devant l'esprit de Hugh Evrett (2ème générations de théoriciens quantique) et le pousse à contrarier les théories de l'école de Copenhague en introduisant sa propre Interprétation visant à résoudre le postulat de réduction au paquet d'onde :
2-Interprétation des univers multiples d'Evrett : Énonce que la mesure des 2 probabilités divise la réalité en deux, une qui aura lieu dans notre univers et l'autre dans un univers parallèle au notre, il dit que la seule source d'anti-hasard est l'observateur lui-même. Bon, cette interprétation évite de tomber dans le piège du choix aléatoire bien s'il est présent formellement, les mathématiques et la théorie du Chaos permettent cela sachant que les systèmes chaotiques sont extrêmements liés aux conditions initiales !
Mais là où réside le problème : Un des deux systèmes n'est plus valables à traiter la probabilités disons de langage simple il disparaît, l'autre est intact dans son univers, mais si on effectue la mesure, on revient au problème du "choix aléatoire" donc on revient à appliquer l’interprétation de Copenhague !!!
Vos avis ? Et quelle solution vous parait la plus logique ?
-----