bonsoir,
questiion très bête , qui ne mérite qu'un rappel.
comment mesurer la distance s'une étoile ?
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bonsoir,
questiion très bête , qui ne mérite qu'un rappel.
comment mesurer la distance s'une étoile ?
Bonjour,
je présume qu'il existe plusieurs méthodes, mais une qui a été (et qui est probablement encore) utilisée est de mesurer l'écart angulaire d'un pointage vers cette étoile à 6 mois d'écart, puisque la Terre se sera déplacée, dans le repère héliocentrique l'angle soleil/terre/étoile sera différente.
Connaissant cet écart, on peut retrouver la distance par une simple manip trigonométrique.
On appelle ça la méthode de parallaxe : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mesure_..._en_astronomie
Visiblement il existe une autre méthode appelée la lesure par les céphéides, mais je ne suis pas spécialiste.
Dernière modification par obi76 ; 04/02/2013 à 19h53.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Salut!
Pour les céphéides, il suffit de déterminer leur luminosité-période, puis une comparaison avec d'autres céphéides dont la distance est connue permet de déduire leur distance (c'est comme ça que Edwin Hubble a montré que des étoiles étaient en dehors de notre galaxie et appartenaient donc à d'autres galaxies); vois sur wikipédia pour plus de détails!
Salut !
Pour les étoiles "proches", la méthode de la parallaxe est utilisée. Dans les années 90, la mission spatiale Hipparcos a mesuré précisément la distance de 200'000 étoiles dans un rayon de quelques centaines de parsecs. A la fin de cette année devrait être lancé son successeur, Gaïa, qui devrait faire le même type de mesure avec une précision largement meilleure, et devrait fournir les distance par parallaxe de ~1 milliard d'étoiles dans un rayon de ~10'000 parsecs. C'est le seule moyen de mesurer directement la distance d'une étoile.
Les Céphéides sont un moyen indirect. On peut montrer que pour ces étoiles variables, la période de variabilité est une fonction connue de la luminosité absolue de l'étoile. En mesurant la période, on peut donc déterminer la luminosité absolue, et en mesurant la luminosité apparente, en déduire la distance. Cette méthode permet des mesures extra-galactiques, les Céphéides étant (chanceusement !) des étoiles très brillantes (quelques 10'00 à quelques 10'000 fois la luminosité du Soleil). Évidemment, cette méthode doit être calibrée sur des Céphéides proches (et rares...) dont la distance est connue par la méthode précédente.
Au-delà, on mesure la "distance" (entre guillemets, puisque pour des distances cosmologiques, cette notion devient ambigüe) à l'aide du décalage vers le rouge cosmologique (qui nécessite aussi de se mettre dans un certain modèle d'Univers). Pour des distances "proches", la relation entre redshift et distance est donnée par la loi de Hubble. Une fois de plus, cette méthode doit être calibrée à l'aide des Céphéides.
On voit donc que la mesure des distances de plus en plus lointaine repose sur des calibrateurs successifs, et que la moindre erreur sur le calibrateur précédent entache les mesures suivantes d'une incertitude croissante. Il existe d'autres calibrateurs plus ou moins utiles (d'autres types d'étoiles variables, certains types de supernovae, ..., lire la page sur le wiki anglais).
Bonjour.
Je peux ajouter une autre méthode, utilisée pour calculer la distance aux pulsars.
On mesure l'écart de temps de l'arrivée de l'impulsion (d'où leur nom "pulsar"), suivant la fréquence radio.
L'espace intersidéral n'est pas totalement vide, mais il a une densité d'électrons (et d'ions) de l'ordre de 1000 par mètre cube. Ceci fait que la vitesse de propagation (de groupe) des ondes radio n'est pas exactement celle de la lumière dans le vide mais légèrement plus faible. L'espace intergalactique est légèrement dispersif. Les impulsions ont des temps d'arrivé décales de quelques secondes suivant la fréquence du récepteur. La courbe du décalage en fonction de la fréquence permet de déterminer la distance au pulsar et la densité d'électrons dans l'espace.
On sait que les impulsions à des différentes fréquences proviennent du même pulsar grâce à leur période qui est unique.
Au revoir.
merci calvert pour cet exposé.A la fin de cette année devrait être lancé son successeur, Gaïa, qui devrait faire le même type de mesure avec une précision largement meilleure, et devrait fournir les distance par parallaxe de ~1 milliard d'étoiles dans un rayon de ~10'000 parsecs. C'est le seule moyen de mesurer directement la distance d'une étoile.
.
j'ai la flemme ( désolé ) de faire un comparatif.
celà correspond à quel environnement ( en taille ) par rapport à la voie lactée ?
en gros ( bien sur )
merci en tout cas
Ca je ne connaissais pas, et c'est pas bête , merciBonjour.
Je peux ajouter une autre méthode, utilisée pour calculer la distance aux pulsars.
On mesure l'écart de temps de l'arrivée de l'impulsion (d'où leur nom "pulsar"), suivant la fréquence radio.
L'espace intersidéral n'est pas totalement vide, mais il a une densité d'électrons (et d'ions) de l'ordre de 1000 par mètre cube. Ceci fait que la vitesse de propagation (de groupe) des ondes radio n'est pas exactement celle de la lumière dans le vide mais légèrement plus faible. L'espace intergalactique est légèrement dispersif. Les impulsions ont des temps d'arrivé décales de quelques secondes suivant la fréquence du récepteur. La courbe du décalage en fonction de la fréquence permet de déterminer la distance au pulsar et la densité d'électrons dans l'espace.
On sait que les impulsions à des différentes fréquences proviennent du même pulsar grâce à leur période qui est unique.
Au revoir.![]()
Dernière modification par obi76 ; 06/02/2013 à 13h39.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Entre 10 et 20% de la Voie Lactée, je dirais.celà correspond à quel environnement ( en taille ) par rapport à la voie lactée ?
Bonjour.
Quand j'ai "découvert" cette méthode (dans un exercice d'un bouquin d'EM américain), moi aussi je l'ai trouvée géniale. Cette méthode démontre combien est important d'avoir une "culture générale" en physique quand on fait de la recherche.
Même chose quand j'ai "découvert" la spectrométrie à transformée de Fourier.
Au revoir.
Salut,
C'est pour ça qu'une bonne partie d'un travail de recherche se passe.... dans la bibliothèque ! Avoir la tête dans les étoiles c'est d'abord l'avoir dans les bouquins
(et je précise que ne ne connaissais pas non plus cette méthode)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)