Bonsoir,
L'intitulé de ma question n'est pas très clair alors je m'explique :
J'ai remarqué que pour les cyclistes les grammes gagnés sur les roue ont l'air d'avoir plus d'importance que les grammes gagnés sur le cadre par exemple.
Autre exemple : Michelin a présenté des roues plus petites et donc plus légères et lors de leur présentation ils disaient :
"on économise 15 kilos sur la balance et pratiquement 40 kilos en mouvement avec l’inertie dégagée"
Concrètement cela veut dire quoi ?
bonsoir,
pour réduire l'inertie, en fait l'inertie c'est la résistance à la rotation, elle joue le même rôle que joue la masse dans le cas d'un mouvement de translation
Mais l'inertie ne s'applique pas uniquement à la rotation ?
ah dsl je corrige, moment d'inertie
Bonjour,
Comme une roue en mouvement avance en même temps qu'elle tourne sur elle même , elle nécessite plus de force pour l'accéler que si c'était la même masse fixée au cadre .
Dans le cas de la roue , il faut gagner en masse sur l'extérieur , jante et pneu plutôt que sur les moyeux ou les rayons .
En automobile s'ajoute un autre avantage des roues légères, la diminution des masses non suspendues, favorable en final sur la tenue de route .
J'ai trouvé l'explication suivante sur ce même forum :
-Soit le système A, une simple brique de masse M
-Soit le système B, une simple brique aussi, mais posée sur des roues, et dont la masse totale (brique + roues) est M aussi (M'+m=M)
On fournit à ces 2 systèmes une impulsion initiale en leur communiquant une quantité d'énergie E. Alors comme rien ne se perd, rien ne se crée, on aura les systèmes A et B qui possèderont exactement la même quantité d'énergie E, sous forme d'énergie cinétique...mais qu'ils auront des vitesses différentes. Parce que:
Sur le système A, toute l'énergie initiale E va se transformer en énergie cinétique Ec(A) du mouvement translation de la brique A
Sur le système B, la meme quantité d'énergie initiale sera répartie:
-mouvement de translation de la brique B, de masse M'
-mouvement de translation de la roue
-...et mouvement de rotation de la roue
Et donc le système B ira moins vite, mais il y a toujours la même quantité d'énergie (c'est pour ça que des roues légères permettent une meilleure performance de la voiture lors des phases d'accélération...et de freinage)
Bonjour à tous.
Je me mêle à cette intéressante discussion.
Le choix du type de roues utilisées lors des compétitions cyclistes ne dépend-t-il pas aussi du type d'épreuves ?
Lors des contre la montre (ou contres la montre ? je ne sais pas) pas trop vallonnés ou lors des tentatives contre le record de l'heure, les champions choisissent parfois des roues lenticulaires ou des roues "à bâton".
Ce choix n'est-il pas fait pour augmenter le moment d'inertie (indépendamment des aspects aérodynamiques) ?
Si on exprime l'énergie cinétique de rotation d'une roue :, on a, pour une roue de moment d'inertie donné :
La variation de vitesse angulaire serait donc d'autant plus faible que le moment d'inertie serait plus grand.
Je serais donc tenté de dire : pour la montagne ou la pratique sur route, choisir des roues légères et pour les épreuves roulantes, choisir des roues à moment d'inertie plus important.
Qu'en pensez vous ?
Au revoir
Re,
Effectivement, pour le plat, certains cyclistes ( mais pas tous ) préfèrent des roues "lourdes" . Mais, de toute façon, ce que pourra vous fournir la roue veut dire que vous le lui aurez donné à un moment ou à un autre ...Je ne pense pas que ce soit utile de se lancer dans des grands calculs pour vérifier cette lapalissade .
Bonjour,
Et les cuisses des cyclistes sur piste n'ont pas grand chose à voir avec celles des coureurs du tour de France. Ils ne font pas le même type d'effort et ne développement pas la même puissance.
Y'à qu'à regarder les cuisses de Florian Rousseau et celles de Thomas Voeckler.
@+
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