Bonjour,
on lit et entend partout des choses du genre:
"il y a 3 types de cônes respectivement sensibles au bleu, au vert et au rouge...",
"les cônes réagissent différemment aux différentes longueurs d'ondes du visible et permettent ainsi de distinguer les couleurs: Les cônes L sont sensible au rouge...etc"
En creusant un peu, on se rend vite compte que ces formulations sont trompeuses voire même fausses... En effet chaque cône est capable d'absorber une plage de longueurs d'onde et sa réponse ne fait que refléter le nombre de photons qu'il détecte, indépendamment de la longueur d'onde... Le cône dit "rouge" va capter aussi bien des photons "verts", "jaunes" ou "rouges"...
Wikipedia (cônes):
Du coup je ne comprends plus la synthèse additive, comment obtenir du blanc, du jaune... Lorsqu'on explique la synthèse additive, on part d'une lumière blanche sur laquelle on place des filtres bleu, vert et rouge... Mais chaque filtre laisse passer une large bande de longueurs d'onde, par exemple le vert laisse passer un peu de bleu clair, du vert, du jaune et du orange et c'est le même principe pour chaque filtre... Du coup, c'est évident que si on superpose les trois lumières qui ont traversé les filtres on recompose simplement le spectre de la lumière blanche mais on n'explique en rien pourquoi le rouge, vert et bleu sont des couleurs primaires et comment reproduire toutes les couleurs à partir de trois primaires...Un photorécepteur n'est qu'un « compteur de photons », suivant la formule de Michel Imbert, chaque photon absorbé par le pigment produit le même effet. La longueur d'onde n'intervient qu'au niveau de la probabilité d'absorption suivant la sensibilité spectrale du pigmentN
Wikipedia (CIE RGB)
700 nm pour le rouge... On est bien loin du maximum du pic d'absorption du cône "rouge" qui est de 564 nm...Guild proposa ensuite, pour calculer les fonctions colorimétriques et les comparer, de choisir de façon définitive les longueurs d'onde 700 nm (pour le rouge la précision semble ne pas avoir beaucoup d'importance au vu de l'étendue de cette couleur dans le spectre visible), 546,1 nm pour le vert et 435,8 nm pour le bleu (ces deux dernières valeurs correspondant à deux raies d'émission des lampes à vapeur de mercure). Ces primaires sont devenues les primaires NPL (de National Physical Laboratory, laboratoire où travaillait Guild) du système CIE RGB 1931 et du système CIE XYZ 1931.
Ensuite je me perds dans les espaces colorimétriques, les fonctions colorimétriques... Je lis beaucoup de choses confuses et tout se mélange dans mon esprit..
Merci de votre aide!
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