Bonjour,
y a t'il certains types de combustion ne dégageant pas de CO2, c'est à dire une combustion où l' oxygène s'associerait avec un autre type d' atome que le carbone ?
merci
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Bonjour,
y a t'il certains types de combustion ne dégageant pas de CO2, c'est à dire une combustion où l' oxygène s'associerait avec un autre type d' atome que le carbone ?
merci
Bonjour.
Oui. Des tas.
Par exemple la combustion du fer que l'on peut voir dans les étincelles des briquets.
La combustion du soufre, du phosphore, d'autres métaux comme le magnésium ou le sodium.
Au revoir.
merci de votre réponse LPFR.
Autre question en conséquence, pourquoi n'utilise t' on pas ces types de combustions pour produire de l ' énergie, plutôt que des combustibles fossiles ?
merci
Bonjour
Le CO2 est a priori le gaz de combustion le plus recyclable avec hydrogène lorsqu'il brule donne de l'eau.
La combustion des carburants fossiles est l'un des moins chers et des plus commodes
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Bonjour franklin, Bonjour à toutes et à tous,
Cela existe : moteurs-fusées, "lampes au carbure", aluminothermie, ou autres applications spécifiques. L'ennui, c'est que produire le "carburant" en question, avec les techniques actuelles, consomme énormément de ... carburants fossiles !
Ce qui fait la prééminence des carburants fossiles (en gros, les hydrocarbones, i.e. le pétrole, le gaz et le charbon), c'est qu'ils sont très faciles à extraire et à utiliser (un trou dans le sol, une distillation sommaire, et hop !) au moins pour le moment ...
Amitiés,
Jean
Re.
En dehors du soufre que l'on trouve natif près des volcans, les autres sont à l'état d'oxyde ou d'autres composées et il faut dépenser de l'énergie pour les extraire (au moins autant qu'ils pourront fournir).
Et, comme d'habitude, c'est le prix qui détermine le choix. Ainsi c'est la découverte du pétrole qui remplaça l'huile de baleine et qui sauva ces cétacés de l'extinction.
A+
merci de vos réponses,
je poursuis un peu, mes connaissances étant pauvres : est ce que la combustion du propylène glycole (utilisé dans les cigarettes électroniques) dégage du CO2, (je suppose que oui, vu que c'est un dérivé de pétrole, ou de composés carbonés) ?
Dernière modification par franklin. ; 10/12/2013 à 13h28.
B'jour,
Il n'y a pas de combustion dans la cigarette électronique mais de l'évaporation.
Mais si t'as l'gosier, Qu'une armure d'acier, Matelasse. Brassens, Le bistrot.
je suppose que si on utilisait l ' évaporation sous pression ( comme dans une cocotte minute) pour faire tourner une turbine la quantité d 'énergie utilisée pour chauffer de l'eau et dégager de la vapeur, serait supérieur à l'énergie produite, par la turbine. Est ce qu'il en serait de même, en remplaçant l'eau par du propylène glycol s 'évaporant à 50 degrés au lieu de 100. Et y ' a t'il des composés qui s'évapore encore à une température plus basse? Est ce que ce principe de turbine par évaporation peut fonctionner , pour produire de l'énergie ?
Merci
Dernière modification par franklin. ; 10/12/2013 à 14h45.
bonjour
L'helium, c'est le composé qui a la température d'évaporation la plus basse.
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
oui ce serait la même chose. La plus grosse partie des pertes énergétiques dans ce genre de systèmes est cependant dans la chaleur latente d'évaporation. c'est à dire la quantité d'énergie nécessaire à fournir par exemple à de l'eau qui est déjà à 100C pour passer en paphase gazeuse tout en restant encore à 100C.
Re-,
Oui, ça s'appelle même une turbine à vapeur, et ça actionne quasiment tous les alternateurs de toutes les centrales électriques à fuel, à charbon, et nucléaires.je suppose que si on utilisait l ' évaporation sous pression ( comme dans une cocotte minute) pour faire tourner une turbine la quantité d 'énergie utilisée pour chauffer de l'eau et dégager de la vapeur, serait supérieur à l'énergie produite, par la turbine. Est ce qu'il en serait de même, en remplaçant l'eau par du propylène glycol s 'évaporant à 50 degrés au lieu de 100. Et y ' a t'il des composés qui s'évapore encore à une température plus basse? Est ce que ce principe de turbine par évaporation peut fonctionner , pour produire de l'énergie ?
Merci
Les meilleurs "rendements globaux" (proportion de l'énergie contenue dans le combutible transformée en énergie électrique utilisable) sont obtenus, paradoxalement, dans les centrales thermiques à fuel, dont la vapeur sort de la chaudière à haute pression et à plus ou moins 700 °C. Le rendement de l'ensemble chaudière + turbine dépasse 50 % ...
"Bizarrement", le rendement global des centrales nucléaires est plus faible (réacteur + échangeur + turbine) car la vapeur est à plus basse température, si mes souvenirs sont bons (vapeur à 350 °C, rendement global de 35 %) ...
Amitiés,
Jean
Merci pour les réponses,
Pourquoi n'utilise t'on pas des fours solaires type odeillo pour chauffer l'eau et ainsi faire une centrale à vapeur, solaire ?
Est ce que la zone de concentration des rayons est trop petite ? Est ce seulement réalisable ?
Re,
C'est juste ( 330°c - 155 bars ) et ce n'est pas bizarre : c'est seulement la limite technologique , compromis avec le prix de revient , des actuels réacteurs à eau légère " de série " .
Mais on saurait faire ( et sont envisagées ) diverses filières à haute température .
Re.
Ça existe:
http://www.youtube.com/watch?v=CBKxLgwQ9H4
Mais vous ne pouvez pas faire la même chose dans votre jardin.
A+
re,
Ce qui se fait ( ou en cours ...) de mieux en matière de centrale solaire , Alsolen SUP , mais 50 MW et à quel coût ?
http://www.alcen.com/fr/energies/cen...enne-puissance
Cout élevé mais risque nucléaire strictement nul, ce qui n'a pas de prix.
Qui est prêt à rayer Lyon de la carte?
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Bonsoir,
alors si on utilisait un élément ou un composé plus volatile, aurait on un rendement plus important des centrales productrice d' électricité, par turbine à vapeur ?
Merci
Bonjour.
Non.
Si c'était possible ce serait utilisé. Car les ingénieurs et scientifiques que conçoivent ces centrales partout dans le monde ne sont pas tous des attardes mentaux.
Au revoir.
Bonjour,
je n'ai jamais pensé cela. Mes questions sont en fait naïves (ou candide) dû à mes faibles connaissances. Elles ne sont en aucun cas condescendantes. comment pourrais je être condescendant, vu que je comprends au fur et à mesure que vous me répondez, et que, bien sûr, les physiciens sont des professionnels experts, face à mes évidentes limites.
Merci
Dernière modification par franklin. ; 12/12/2013 à 07h40.
Bonjour franklin, Bonjour LPFR, Bonjou à toutes et à tous,
A ma connaissance, les rendements actuellement les plus élevés sont obtenus avec des centrales thermiques "à cycle mixte" (en très gros, il s'agit de remplacer la chaudière par une turbine à gaz - disons de façon imagée un turboréacteur qui ne produirait pas de poussée -, montée "en série" avec une turbine à vapeur, alimentée par de la vapeur produite par les gaz d'échappement de la turbine à gaz.
Dans ces conditions, si mes souvenirs sont bons, le rendement thermodynamique global dépasse 60 %. Ces installations de moyenne puissance (300 MW maxi, toujours si mes souvenirs sont bons) se sont développés depuis les années 90, en particulier pour "équilibrer" les installations d'éoliennes et de cellules PV. En effet, ces dernières ne peuvent "garantir" qu'environ 5 % de leur puissance nominale en permanence, et 50 % en crête, d'où le besoin d'équilibrage avec des installations pouvant varier rapidement en charge.
Amitiés,
Jean
Comme catmandou a justement fait remarquer, il y a aussi le prix de revient qui entre en ligne de compte... théoriquement les rendements pourraient être optimisés de façons diverses, mais l'eau est quand même une des substances la meilleure marché, non toxique et qui ne demande aucun recyclage (à part les problèmes liés au réchauffement des rivières...)
ok, merci pour toutes les réponses.