Causalite et reponse lineaire
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Causalite et reponse lineaire



  1. #1
    mariposa

    Causalite et reponse lineaire


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    Bonjour a tous,



    Causalité et théorie de la réponse linéaire.

    Cette «*dissertation*» fait suite a une première assez ancienne: l'entropie comme écoulement fluide qui montre comment s'exprime mathématiquement les formes de création d'entropie cause de l'irréversibilité des phénomènes et donc de la flèche du temps (il s'agit d'une présentation simplifiée des travaux de Prigogine)

    A la suite une «*dissertation*» sur le renversement du temps et maintenant sur la causalité.

    Tout cela est motivé pour bien illustrer des concepts physiques qui sont évidemment liés, mais indépendants, cad conceptuellement séparables. Une quatrième partie portera sur la stabilité et la perte de stabilité.


    1- Qu' est ce la réponse linéaire?

    On connait la loi d'Ohm: U = R..I

    Que l'on peut écrire sous la forme:

    I = 1/R . U

    où 1/R s'appelle la conductance. Cette dernière expression pour respecter une présentation canonique qui sera justifiée ultérieurement (la cause dans le membre de droite, l'effet dans le membre de gauche)

    Ceci est un exemple trivial de réponse linéaire où l'application d'une tension sur une résistance engendre un courant électrique. On dira que I est la cause de U. Donc tout le monde fait de la théorie de la réponse linéaire sans le savoir, comme Monsieur Jourdain.......

    La réponse est linéaire si:

    I1= 1/R.U1 et I2 = 1/R .U2

    I = I1 + I2 = 1/R (U1 + U2)

    Remarque:je n'ai surtout pas écrit U = U1 + U2, ce qui serait un cas particulier.

    On ne notera que I et U sont des grandeurs mesurables (avec un ampèremètre et un voltmètre) et que 1/R est donc un nombre, qui est ici la réponse linéaire. C' est un constat expérimental dont l'objet sera d' expliquer l'origine, par le corpus physico-mathématique adéquate.

    --------------------------------------------------------------------------------------
    Digression: Dans ce cas, la théorie pour expliquer la valeur de R, est l'équation de Boltzmann avec au second membre les termes de collisions, ces derniers étant un problème purement quantique.
    ------------------------------------------------------------------------------------


    Pour rester sur le terrain expérimental et dans le contexte de l'électricité, supposons un circuit où les seules valeurs accessibles sont les sources U1, …..Un et les valeurs mesurées sont I1...., Im.

    On peut représenter cette relation de causalité par une matrice rectangulaire (m,n). On notera que l'on peut en faisant varier les valeurs des U déterminer le domaine de de validité de la réponse linéaire. Cette observation purement expérimentale va jouer un grand rôle sur le plan théorique car en faisant la théorie du système dans le domaine linéaire il y a fortes chances d'avoir d'emblée eta peu frais les origines des non linéarités.


    2- Formalisation de la théorie de la réponse linéaire.

    Dans l'exemple précédent, la causalité n'était pas mise en relief, le temps n'étant pas exprimé explicitement. Il est évident que l'on peut écrire:


    B (t) = Intégrale de K° (t,t'). A(t').dt' sur ]-infini, t]

    Qui indique clairement que a l'instant «*t*», moment actuel, B(t) est une fonction linéaire de toutes les valeurs prises par A de t = -infini au moment actuel «*t*».
    ------------------------------------------------------------------------------------------------------------
    Notations:

    Par la suite, pour des questions de cohérence de notation on prendra pour A pour la source et pour B le résultat. La notation K servira pour la réponse linéaire (appelée selon le domaine, fonction de transfert, susceptibilité, opérateur d'évolution etc...).


    Lecture matricielle de la réponse linéaire.

    On peut représenter le réponse linéaire sous la forme de 2 vecteurs colonnes B(t) et A(t) reliés par une matrice carré de dimension infinie ou l'élément de matrice de coordonnée (t,t') vaut K° (t,t'). Il est important de remarquer que le triangle en bas a droite est pleine de zéro. C'est l'expression matricielle de la causalité.

    Les lois physiques sont souvent exprimées sous la forme d'équations différentielles, de systèmes d'équations différentielles, et bien sur de systèmes d'équations différentielles aux dérivées partielles.

    Comment faire apparaître formellement la causalité dans ce cas.?

    Prenons le cas simple:

    d/dt B(t) = A(t)

    que l'on peut écrire:

    d.B(t) = A(t).dt avec dt> 0 car en effet le temps est fléché par la production d'entropie.

    Par intégration on a:

    B(t) = intégration de A(t').d(t-t').dt' sur l'intervalle ]-infini, t]

    ou d(t-t') est la «*fonction*» de Dirac

    Nous retrouvons la forme générale de la réponse linéaire ou la réponse K° (t,t') vaut tout simplement d(t-t').

    Lecture matricielle:

    Il saute aux yeux que dans ce cas très particulier mais néanmoins moult important la réponse est purement diagonale.

    ---------------------------------------------------------------------------------------------------
    : Processus de Markoff.

    Quand le futur immédiat ne dépend que des valeurs actuelles, cela ne veut pas dire que la réponse est indépendante du passé, mais que tout le passé est condensée dans la valeur actuelle. Ainsi les processus de Markoff vont partie de cette catégorie de condensation de la mémoire dans la valeur actuelle.

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------

    On peut par un changement de variable adéquate réécrire la réponse sous la forme:

    B(t) = intégrale de A(t-t').d(t').dt' sur l'intervalle [0, +infini [

    On notera le nouveau domaine de définition.

    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Digression: Transformée de Laplace unilatérale: Cette dernière intégrale est un produit de convolution qui permet certaines opérations dans le plan complexe. De même que l'on sait résoudre seulement des équations différentielles linéaires a coefficients constants (cad non dépendant de la variable-temps) on ne peut pas traiter la physique linéaire dans le cadre général de la réponse linéaire. En MQ c'est la règle, et c'est pourquoi les théories de perturbations jouent un rôle centrale en MQ
    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


    3- Formules d'extensions a peu de frais de la théorie de la réponse linéaire.

    On peut écrire:

    d/dt.B (t) = A(t)

    où B(t) et A(t) sont des vecteurs.

    Dans ce cas K° prend la forme: K° (B,A, t, t') qui représentent un jeux n.m de matrices infinies.

    Pour la conductivité J en fonction du champ électrique E, ou la polarisabilité P en fonction du champ électrique E, les vecteurs et la réponse K° sont aussi des tenseurs,(respectivement, tenseurs covariants et tenseurs contravariants de rang 1 et tenseurs mixtes de rang 2 pour la réponse K°.

    ----------------------------------------------------------------------------------
    L'équation de Schrodinger:

    i.h.d/dt |F(t)> = H(t,t') |F(t)>

    qui est un système d'équations aux dérivées partielles linéaires dont la forme intégrale initiée par Dirac et complètement développée par Feymann s'appelle intégrale de chemins

    ----------------------------------------------------------------------------

    Les équations de Maxwell sans source s'écrivent:

    dE/dt = Rot H
    dB/dt = - Rot E


    qui relèvent de la réponse linéaire ou les quantités E, B, Rot ont tous des propriétés tensorielles.

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Digression: On dit souvent que le champ électrique engendre le champ magnétique, qui engendre le champ électrique...

    Ceci n'est qu'a moitié vrai. En effet il est écrit dans les équations que dans un intervalle dt le champ électrique actuel est source du champ magnétique futur, mais aussi dans le même temps, le champ magnétique actuel est source du champ électrique futur

    ----------------------------------------------------------------------------------

    La formule intégrale des équations de Maxwell a été formulée par Kirchoff (dans l'approximation scalaire) pour expliquer l'astuce magique de Huygens et Fresnel



    En physique du solide on doit tenir compte que la causalité s'exprime sur un espace R3.

    L'expression de K° s'exprime donc sous la forme:
    :

    K° (B, A, r, r',t, t')

    Ou l'on effectue une transformée de Fourier sur r et r' ce qui se donne la forme:

    K° (B, A, q, q', t, t')

    En conclusion.

    Tous les exemples données ci-dessus concernent la mesure (c'est a dire l'expérimentation) dont le principe est d'agir avec A sur un système pour avoir une réponse B. On se place suivant une relation linéaire généralisée pour en déduire le noyau K°. De là on passe de l'expérimentation a la construction d'un modèle qui puisse retrouver les propriétés de K°. En fait cela ne se fait pas en 2 temps, mais par des incessants aller-retour entre expériences et théorie jusqu’à "convergence" ou consensus. Selon les problèmes ce peut-être un énorme microcosme international de chercheurs, comme c'est le cas pour la supraconductivité a haute température.

    -----

  2. #2
    invite935b1a97

    Re : CAUSALITE et REPONSE LINEAIRE

    belle tentative... mais long à lire

    Juste pour le plaisir et sa beauté (et importance) je te re-transcris l'équation de B(t) en Latex



    pour les autres équations, désolé, mais je suis trop paresseux

  3. #3
    mariposa

    Re : CAUSALITE et REPONSE LINEAIRE

    Citation Envoyé par Anacarsis Voir le message
    belle tentative... mais long à lire

    Juste pour le plaisir et sa beauté (et importance) je te re-transcris l'équation de B(t) en Latex



    pour les autres équations, désolé, mais je suis trop paresseux
    Bonjour,

    J'ai essayé d'être le plus court possible, mais où tout doit être bien explicité. Il n y a aucun calcul, tout est affaire de compréhension. Il est a la fois technique et culturel donc en principe compréhensible par la grande majorité des gens qui interviennent su Futura.

    Ce que j'ai introduit là, s'applique a toutes les disciplines Scientifiques au sens tres large, c'est ce qui doit, j'espère, ressortir.

    Je donnerais un exemple complet, mais simple en MQ, dans un autre fil, en fonction des réactions a celui-ci.


    Merci, pour la forme Latex, il va falloir que un de ces quatre que je m y mette.

  4. #4
    stefjm

    Re : CAUSALITE et REPONSE LINEAIRE

    Bonjour,
    Intéressant.

    Je ne comprend pas ce que je cite ci dessous.
    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    2- Formalisation de la théorie de la réponse linéaire.
    [...]
    d/dt B(t) = A(t)
    que l'on peut écrire:
    d.B(t) = A(t).dt avec dt> 0 car en effet le temps est fléché par la production d'entropie.
    Par intégration on a:
    B(t) = intégration de A(t').d(t-t').dt' sur l'intervalle ]-infini, t]
    ou d(t-t') est la «*fonction*» de Dirac
    Je mets en tex pour la clareté.

    que l'on peut écrire:

    avec car en effet le temps est fléché par la production d'entropie.

    Par intégration on a:

    ou est la «*fonction*» de Dirac.

    Fin de traduction tex

    Je ne vois pas du tout pourquoi il y a un ?

    Sans doute pour tenir compte de qui n'apparait pas dans ton intégration? (Mais même pour cela, cela m'échappe...)

    Cordialement.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    b@z66

    Re : CAUSALITE et REPONSE LINEAIRE

    Je dois reconnaitre que ce dirac m'avait aussi surpris...
    La curiosité est un très beau défaut.

  7. #6
    mariposa

    Re : CAUSALITE et REPONSE LINEAIRE

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message

    Sans doute pour tenir compte de qui n'apparait pas dans ton intégration? (Mais même pour cela, cela m'échappe...)

    Cordialement.
    C'est tout simplement que je l'ai pris a zéro, comme référence. Si çà te trouble tu peut lui donner une valeur, ce qui ne change rien.

    Concrètement cette valeur: éventuellement non nulle, s'appelle le vide en MQ

  8. #7
    mariposa

    Re : CAUSALITE et REPONSE LINEAIRE

    Citation Envoyé par b@z66 Voir le message
    Je dois reconnaitre que ce dirac m'avait aussi surpris...
    Bonjour,

    le Dirac est ici le Dirac inventé par Dirac et repris en coeur par tous les physiciens et plus encore par ces qui pratiquent la MQ. Cela se trouvent dans tous les livres de MQ sans exceptions possible.

  9. #8
    stefjm

    Re : CAUSALITE et REPONSE LINEAIRE

    Et le pour lequel je ne suis pas du tout d'accord?
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  10. #9
    mariposa

    Re : CAUSALITE et REPONSE LINEAIRE

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Et le pour lequel je ne suis pas du tout d'accord?
    C'est ton problème personnel et je le respecte, mais pas celui des physiciens.

  11. #10
    stefjm

    Re : CAUSALITE et REPONSE LINEAIRE

    Dis moi d'où tu sors ce parce que de mon point de vu de physicien, comme d'automaticien, il n'y est pas.
    On est deux à te le signaler gentiment : b@z66 et moi.

    Je veux bien croire qu'on est tous les deux à la masse, mais cela m'étonnerait...

    A mon avis, tu t'es trompé sur ta réponse impulsionnelle.

    Je te propose une correction :



    Avec la fonction échelon de Heaviside, intégral du de Dirac.

    C'est h(t) parce que tu as une intégration dans ta description. La réponse impulsionnelle de ton système est constante.

    J'en suis d'autant plus sûr que c'est mon métier...AUSSI!

    Après, tu peux avoir l'air ridicule, ce qui serait dommage, puisqu'en plus, cela n'impacte peut-être pas (trop) la suite de ton post.

    Cordialement.

    PS : Ta version avec , c'est la réponse impulsionnelle de ta résistance du premier exemple...
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  12. #11
    stefjm

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    : Processus de Markoff.
    Quand le futur immédiat ne dépend que des valeurs actuelles, cela ne veut pas dire que la réponse est indépendante du passé, mais que tout le passé est condensée dans la valeur actuelle. Ainsi les processus de Markoff vont partie de cette catégorie de condensation de la mémoire dans la valeur actuelle.

    On peut par un changement de variable adéquate réécrire la réponse sous la forme:

    B(t) = intégrale de A(t-t').d(t').dt' sur l'intervalle [0, +infini [

    On notera le nouveau domaine de définition.
    Je traduit en Tex et je poursuis ma proposition de correction :



    Cordialement.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  13. #12
    b@z66

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Je traduit en Tex et je poursuis ma proposition de correction :



    Cordialement.
    Sur cette remarque, je suis tout à fait d'accord avec stefjm(et ce n'est pas si courant), cela aurait été bien que l'auteur de la faute d'inattention se corrige de lui-même. C'était, je crois, le but originel de la première intervention de stefjm...
    La curiosité est un très beau défaut.

  14. #13
    mariposa

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Bonjour,

    et surtout merci à l'adresse de Stejm et bz@66 qui ont détecté un gros bug d'écriture:


    J'ai d'abord présenté une formule "générale" qui représente la réponse linéaire quelque soit le domaine de physique par:





    où A (t) est la cause et B(t) la réponse.


    partant de la forme standard d'une équation différentielle:


    dB(t)/dt = A(t) on a par intégration avec l'hypothèse B (t=-infini) = 0





    En insérant l'opérateur identité I on peut réécrire cette expression sous la forme:





    Par identification évidente:





    qui signifie que le noyau intégral de la réponse est diagonal, ce qui signifie physiquement que l'évolution de B(t) est dictée par la valeur instantanée de A (t)


    -------------------------------------------------------------------------------------------

    Pourquoi ai-je introduit cette distribution de Dirac a la va-vite?

    Que ce soit B(t) ou A(t) ce sont des signaux qui sont représentés dans une base très particulière, mais familière qui est la base {t}

    On a donc par exemple:

    <t|B> = B(t) qui veut dire que le vecteur |B> a pour composante au point "t" la valeur numérique B(t)


    Dans ce contexte on écrira le noyau intégrale, c'est un opérateur:

    |t>. K°(t,t'). <t'|.dt'

    qui fait apparaître clairement que l’élément de matrice de coordonnée (t,t') de cet opérateur vaut K° (t,t')


    Dans le cas de l'intégration de l'équation différentielle l'opérateur vaut:

    |t>.d(t-t'). <t'|.dt'

    ou d(t-t') est la distribution de Dirac et donc:

    |t>.d(t-t'). <t'| = |t'><t'|.dt'

    qui est bien l'opérateur identité, qui s'appelle en MQ une relation de fermeture (en n'oubliant pas qu il y a l'intégration sur dt' que je n'ai pas mentionné, dans les lignes précédentes).

    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    la fonction de réponse dans le contexte de la physique des particules.


    Le noyau: |t>. K°(t,t'). <t'|.dt' s'appelle propagateur en MQ. En effet l'état |B> évolue avec retard par rapport a |A>.

    Si |A> et |B> représente des états de particules comme des fermions, alors le noyau intégrale correspond a la particule virtuelle: photon. La particule virtuelle photon est le jargon de métier pour désigner les éléments de matrice du propagateur.

    Quand le noyau est réduit a l'opérateur identité on dit qu il s'agit d'une théorie a contact (comme le choc de 2 boules dont l'évolution est instantanée).

    La première théorie des interactions nucléaires faibles a été faites par Fermi en termes de théorie a contact. Cette théorie a été améliorée en introduisant des effets de retards, cad des particules virtuelles que sont les 3 bosons intermédiaires W+, W-, Z°.

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Attention.

    J'ai utilisé le langage inventé par Dirac et appliqué celui-ci au domaine temporelle pour de la physique qui n'a rien a voir avec la MQ.

    Il ne faut faire çà en MQ.

    En MQ on écrira par exemple:

    <x|F(t)> = F(x,t)

    Où le ket |x> est valeur propre de l'opérateur X tel que X|x> = x.|x>

    Il ne faut surtout pas écrire T|t> =t |t> ce qui voudrait dire qu il y a un opérateur temps T

    Quand en MQ on écrit F(x,t) il faut comprendre le temps t comme un paramètre et non une variable "active". C'est la même chose pour une fonction aléatoire en théorie des probabilités où le temps t désigne une fonction aléatoire qui se distingue d'une autre fonction aléatoire, par une valeur t'.

  15. #14
    invite7399a8aa

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Salut,
    Bien de lancer un sujet, j'ai juste lu un peu en diagonale, pour éclairer ma lanterne tu pourrais me dire ou tu veux en venir, merci.


    Cordialement

    Ludwig



    PS

    QUESTION:

    Si je te passes tes équations en Laplace t'as une objection?
    Si c'est linéaire évidement. Mais comme c'est le sujet

  16. #15
    mariposa

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Citation Envoyé par Ludwig Voir le message
    Salut,
    Bien de lancer un sujet, j'ai juste lu un peu en diagonale, pour éclairer ma lanterne tu pourrais me dire ou tu veux en venir, merci.
    Bonjour,

    Le cadre de la réponse linéaire a été expliqué a l'introduction du fil. Il s'agit d'un cadre très général applicable a tous les domaines de la physique de la turbulence magnétohydrodynamique a la MQ en passant par l'électronique...

    Après avoir donné le cadre général qui est fort compréhensible, il n y a pratiquement pas de mathématique, j'envisage dans d'autres fils que je vais créer de montrer comment cela se traduit en MQ, car cela n'est vraiment évident dans la mesure où les formes sont spécifiques et uniques a la MQ.


    Si je te passes tes équations en Laplace t'as une objection?
    Si c'est linéaire évidement. Mais comme c'est le sujet
    Si tu restes dans le contenu du fil, je n'ai bien évidemment aucune objection, bien au contraire, tu es le bienvenu.

    J'attire ton attention sur une remarque essentielle que j'ai mis en évidence dans l'introduction (rédigée de façon améliorée):


    Digression: Transformée de Laplace unilatérale: Cette dernière intégrale est un produit de convolution qui permet certaines opérations dans le plan complexe. De même que l'on sait résoudre seulement des équations différentielles linéaires a coefficients constants (cad non dépendant de la variable-temps) on ne peut traiter la physique linéaire par l'outil transformée de Laplace que dans des situations limitées (invariance par translation temporelle) ce qui ne recouvre pas le cadre général de la théorie de réponse linéaire. En MQ c'est la règle, et c'est pourquoi les théories de perturbations jouent un rôle central en MQ.

  17. #16
    invite7399a8aa

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Bonjour,

    Le cadre de la réponse linéaire a été expliqué a l'introduction du fil. Il s'agit d'un cadre très général applicable a tous les domaines de la physique de la turbulence magnétohydrodynamique a la MQ en passant par l'électronique...

    Après avoir donné le cadre général qui est fort compréhensible, il n y a pratiquement pas de mathématique, j'envisage dans d'autres fils que je vais créer de montrer comment cela se traduit en MQ, car cela n'est vraiment évident dans la mesure où les formes sont spécifiques et uniques a la MQ.
    Je dois te dire que ta démarche est exellente. je pense que l'on arrivera à quelque chose de constructif.


    Citation Envoyé par mariposa Voir le message

    Si tu restes dans le contenu du fil, je n'ai bien évidemment aucune objection, bien au contraire, tu es le bienvenu.

    J'attire ton attention sur une remarque essentielle que j'ai mis en évidence dans l'introduction (rédigée de façon améliorée):


    Digression: Transformée de Laplace unilatérale: Cette dernière intégrale est un produit de convolution qui permet certaines opérations dans le plan complexe. De même que l'on sait résoudre seulement des équations différentielles linéaires a coefficients constants (cad non dépendant de la variable-temps) on ne peut traiter la physique linéaire par l'outil transformée de Laplace que dans des situations limitées (invariance par translation temporelle) ce qui ne recouvre pas le cadre général de la théorie de réponse linéaire. En MQ c'est la règle, et c'est pourquoi les théories de perturbations jouent un rôle central en MQ.

    Je dirai que l'on prendra au cas par par cas, là ou ça marche on montre et la ou ça ne marche pas on dit pourquois.


    Citation Envoyé par mariposa Voir le message


    <t|B> = B(t) qui veut dire que le vecteur |B> a pour composante au point "t" la valeur numérique B(t)
    Il ne faut surtout pas écrire T|t> =t |t> ce qui voudrait dire qu il y a un opérateur temps T

    Je ne te le fais pas dire, c'est un des points qui peux prèter à confusion. si on notait par exemple <t|B> = B*(t) ou B(T) pour bien monter que l'on parle d'une valeur numérique et non pas d'une fonction du temps B(t) ça prèterai moins à confusion.

    Sans vouloir parraître critique, il m'a toujours semblé que la notation apportait un degré de dificulté suplémentaire qu'on aurait pu s'économiser. Perso ça m'a toujours un peu agacé.

    Cordialement

    Ludwig

  18. #17
    stefjm

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    et surtout merci à l'adresse de Stejm et bz@66 qui ont détecté un gros bug d'écriture:
    You're welcome.

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Pourquoi ai-je introduit cette distribution de Dirac a la va-vite?
    Que ce soit B(t) ou A(t) ce sont des signaux qui sont représentés dans une base très particulière, mais familière qui est la base {t}
    On a donc par exemple:
    <t|B> = B(t) qui veut dire que le vecteur |B> a pour composante au point "t" la valeur numérique B(t)
    en version physicienne?
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  19. #18
    mariposa

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    You're welcome.


    en version physicienne?
    Ceci est exacte et c'est a cause de cette expression que j'ai écrit rapidement quelquechose de faux et que tu as trés justement remarqué.

    Dans cette formule, mathématiquement parlant, fait correspondre a une fonction B(t') sa valeur au point t cad un nombre. C'est ce que l'on appelle une fonctionnelle.

    Le probleme qu il fallait écrire une correspondance entre 2 fonctions A(t) et B(t) qui est une application qui fait correspondre 2 fonctions.

    Pour résoudre ce probléme d'écriture j'ai utilisé le formalisme Dirac, mais il y a certainement une bonne manière d'écrire cela sans faire appel aux notations de Dirac.

  20. #19
    invite7399a8aa

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Salut
    Citation Envoyé par mariposa Voir le message


    Dans cette formule, mathématiquement parlant, fait correspondre a une fonction B(t') sa valeur au point t cad un nombre. C'est ce que l'on appelle une fonctionnelle.

    .

    Du point de vue de l'échatillonage B(nT) représente le nombre mesuré à l'instant nT correspondant à la valeur d'une fonction B(t) prise à cet instant nT
    De façon générale on écris alors f*(t) = f(nT) = f(t) x i(nT) i(nT) étant le peigne de Dirac.

    Je ne sais pas si ce genre de notation peut arranger tes affaires, à toi de voir.


    Cordialement

    Ludwig

  21. #20
    invite7399a8aa

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Salut,
    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Ceci est exacte et c'est a cause de cette expression que j'ai écrit rapidement quelquechose de faux et que tu as trés justement remarqué.

    Dans cette formule, mathématiquement parlant, fait correspondre a une fonction B(t') sa valeur au point t cad un nombre. C'est ce que l'on appelle une fonctionnelle.

    Le probleme qu il fallait écrire une correspondance entre 2 fonctions A(t) et B(t) qui est une application qui fait correspondre 2 fonctions.

    Pour résoudre ce probléme d'écriture j'ai utilisé le formalisme Dirac, mais il y a certainement une bonne manière d'écrire cela sans faire appel aux notations de Dirac.

    En automatique on utilise la transformation en Z pour résoudre ce que tu souhaites faire me semble t'il, en fait c'est les distributions qui à l'aide d'une fonction indicatrice permettent de connaitre la valeurs numérique d'une fonction B(t) par exemple à un instant nT. Je ne sais pas si ceci peux te convenir.


    Cordialement


    Ludwig

  22. #21
    stefjm

    Re : Causalite et reponse lineaire

    Citation Envoyé par mariposa Voir le message
    Pour résoudre ce probléme d'écriture j'ai utilisé le formalisme Dirac, mais il y a certainement une bonne manière d'écrire cela sans faire appel aux notations de Dirac.
    Ce sont les distributions de Schwarz et c'est un peu lourd.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

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