Bonjour a tous,
LA MQ est certes quelque chose d'étrange, de fascinant et pourtant son formalisme mathématique est le pure sous-produit de résultats expérimentaux.
Description de l'expérience.
Pour décrire l'expérience (sans dessin) on place dans un système d'axes (x,y) au centre O un diviseur de faisceaux incliné a 45° tel que R est l'énergie réfléchie et T l'énergie transmise.
On a une source de lumière en un point x <0 et d'intensité I.
Les photodétecteurs Dx et Dy sont situés respectivement en x > 0 et y >0
Les résultats de l'expérience.
On constate que I = R + T
R est la mesure d'intensité par Dx et T la mesure d'intensité par Dy
Bien sur on fait varier tous les paramètres possibles dans cette expérience et le résultat ne pose aucun problème particulier de compréhension.
Que se passe-t-il si on baisse l'intensité lumineuse?
Depuis une vingtaine d'année on sait fabriquer des sources de photons uniques, émis un par un.
On constate qu 'a basse intensité où les photons sont émis un par un que chacun d'entre eux est détecté au hasard par l'un des 2 détecteurs. Autrement dit tout se passe comme si un photon arrivant sur le diviseur faisait un choix de direction. On observe bien qu il n y a aucune corrélation entre 2 mesures successives, cad que les événements de détection sont indépendants.
Interprétation.
L'interprétation qui s'impose est que c'est totalement équivalent au lancé d'un jeu pile ou face (pour un diviseur 50/50)
On peut donc écrire:
P (Détection = Dx) + P (Détection = Dy)) = 1
qui est bien sur la transcription de
P(Lancé = Pile) + P (Lancé = Face) = 1
Conclusion fondamentale.
Le fait que la lumière (notion de continu) apparaisse comme constitué de particules indépendantes (notion de discontinu) entraîne automatiquement le hasard. On retient que l'on peut déduire les lois de probabilités de détection par la connaissance du comportement de l'intensité lumineuse. En effet l'intensité lumineuse joue le role d'un nombre de lancés de dés tendant vers l'infini.
Prémisses de généralisations
C'est ainsi a travers cette expérience très dépouillée, et bien d'autres, que l'on va établir sur environ 30 ans (de 1900 à 1930) le formalisme de la MQ comme une théorie de la mesure des variables aléatoires et qui en incorporant le temps va se transformée en une théorie d'évolution des fonctions aléatoires.
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