La solidarité : je voulais partager
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La solidarité : je voulais partager
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
La méthode d'attaque reste hors sujet et on sait que l'énergie des fissions spontanées à l'arrêt d'urgence d'un réacteur suffit à le faire fondre plusieurs fois, mais je reste néanmoins curieux de connaitre le type de réacteur de centrale, capable de survivre à la perte de la source froide après un arrêt en fonctionnement ?
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
N'importe quel réacteur à sodium ou les futurs réacteurs de génération 4 à sels fondus.
Enfin après c'est sur qu'ils apprécient pas...
Dernière modification par obi76 ; 12/05/2014 à 23h16.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Et le sodium il est refroidit par quoi ?
Si j'enlève ce refroidissement secondaire, après un certain temps, on regrette les REP ou REB accidentés, les vapeurs de sodium surchauffées dans l'atmosphère, c'est vraiment pas glop.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Merci pour les informations
La convection naturelle dans le coeur suffit à dégager la puissance résiduelle et à conserver intact le zirconium.
Pas sur qu'on regrette les REP (ou les REB mais c'est pour d'autre type de réacteurs). Les crises d'ébulition sont beaucoup plus difficile à atteindre dans des réacteurs à sodium que dans un REP. On a bien parlé de coupure de source froide, pas de rupture du primaire. Dans le cas d'une coupure de source froide, les REP réagiront plus violemment que ceux à refroidissement à sodium.
Après si on parle de rupture du primaire, c'est une autre histoire...
Dernière modification par obi76 ; 13/05/2014 à 08h06.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
C'est ce que je voulais dire par "fission spontanées", mais l'activité résiduelle ne comporte que peu de fissions au sens strict .....Ceci est totalement faux : c'est l'activité des produits de fission qui génère la quasi totalité de la puissance résiduelle après l'arrêt
Cela ne répond pas à la question, où est refroidit le sodium et si j'enlève ce refroidissement, que cela mette 4 H ou 12H pour fondre le cœur au final c'est la même chose.Les crises d'ébulition sont beaucoup plus difficile à atteindre dans des réacteurs à sodium que dans un REP. On a bien parlé de coupure de source froide, pas de rupture du primaire. Dans le cas d'une coupure de source froide, les REP réagiront plus violemment que ceux à refroidissement à sodium.
Après si on parle de rupture du primaire, c'est une autre histoire...
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Non, puisque la convection naturelle suffit à évacuer la puissance résiduelle. Le cœur ne fondra pas. Plusieurs tests ont déjà été effectués sur superphenix et aux US sur des primaires en sodium : il y a même eu un test en plein charge sans modérateur et en coupant le secondaire, et ça a tenu au delà du pic de puissance, alors avec modérateurs baissés....
Pour la chaleur accumulée par le sodium, évacuée par le haut de la cuve et sur les bords... (c'est de l'inox en contact avec le sodium).
Dernière modification par obi76 ; 13/05/2014 à 10h01.
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/