Boujour, et merci d'avance
La température minimal est de 0°K, mais existe t'il une température maxi ?
Y a t'il des limites théoriques aux autres grandeurs ( distance, temps, electriques, lumineuse etc ?
merci
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Boujour, et merci d'avance
La température minimal est de 0°K, mais existe t'il une température maxi ?
Y a t'il des limites théoriques aux autres grandeurs ( distance, temps, electriques, lumineuse etc ?
merci
Bonjour.
Ça dépend de la définition de température utilisée.
Si on regarde l'occupation des états d'énergie, quand ils sont tous également occupés, la température est infinie.
Mais on peut avoir une inversion d'occupation, comme on fait dans les lasers, et dans ce cas la température devient négative.
Dans ce cas la température la "plus chaude" serait moins infini.
Au revoir.
Il y a plusieurs "notions" de température.
Serait intéressant d'analyser plus en détail ce que pourrait signifier physiquement la température de Planck.
J'imagine que c'est quelque chose comme la température telle que le rayonnement électromagnétique du corps de noir pour cette température a une densité volumique d'énergie égale à l'énergie volumique de Planck.
Vu comme cela ce serait l'ordre de grandeur des températures au-delà desquelles les théories en vigueur ne savent pas traiter un corps à l'équilibre thermique avec le rayonnement électro-magnétique.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
J'ai retrouvé l'article : http://www.futura-sciences.com/magaz...ent-pas-51273/
Re.
J'ai parcouru le lien.
Comme je le disais, ça dépend de la définition de température. Que la température négative ne soit pas possible avec la définition thermodynamique n'exclut pas qu'elle est possible avec la définition statistique.
Et si vous revenez à vos études de distribution d'occupation des états vous vous souviendrez que ce que l'on trouvait comme probabilité d'occupation était de la forme
et que l'on pouvait identifier (par similarité) µ à 1/T (ou plus précisément à 1/(kT)) thermodynamique.
Le coefficient µ peut être positif ou négatif pour une inversion de population.
Et si vous appelez µ "froideur", vous avez une froideur infinie pour 0K, une froideur infinie et une froideur nulle pour T = infini et une froideur négative pour T négatif.
Donc, ce lien ne présente aucun intérêt.
Surtout quand on lit des références à des moteurs ou à de mobiles perpétuels. C'est débile.
A+
Salut,
J'avais lu dans un ancien article une discussion sur l'existence d'une température maximale. Si le nombre de familles des particules élémentaires n'était pas limité, il y aurait une limite supérieure. L'augmentation de chaleur créant de nouvelles particules sans augmenter la température. Mais depuis, on a pu vérifier (*) qu'il n'y a que trois familles grâce à la désintégration du boson Z0. La limite restante est donc celle de Planck (**).
(*) je crois que cela montre seulement l'absence d'une quatrième famille avant d'atteindre des masses considérables. A confirmer.
(**) Cette limite est encore quelque peu spéculative. Non seulement ça dépend de la définition de T (voir les messages de LPFR) mais en plus il n'est même pas sûr que la notion de température ait encore un sens dans ce domaine !!!!
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
C'est le problème général des soi-disant limites "de Planck". Sont-ce des limites de grandeurs physiques (qui resteraient donc définies), ou plutôt des limites de la physique (perte de sens des concepts)?
Dernière modification par Amanuensis ; 18/06/2014 à 13h44.
Pour toute question, il y a une réponse simple, évidente, et fausse.
C'est le problème, avec les physiciens : on ne sait jamais trop s'ils parlent de la réalité ou de la physique.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Ou d'autre chose (spéculation, vague idée). Ce n'est malheureusement pas toujours précisé, en particulier dans la vulgarisation. Dans les articles plus techniques c'est moins grave, en principe le lecteur sait ce qu'il lit car il connait déjà le sujet ou du moins les bases nécessaires pour comprendre l'article.
Sinon, si ce n'est pas de ce style là, c'est soit la théorie, soit l'observation/expérience.
La réalité c'est plutôt pour les philosophes Pour un physicien, réalité physique est synonyme de "valeurs lues sur les instruments de mesure" et ça ne va guère plus loin (sauf à nouveau pour les philosophes, il y a bel et bien un fondement philosophique à cette approche pragmatique. Mais ne me demande pas le quel, j'ai même oublié le nom ).
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)