"La résolution de l'équation de Schrödinger conduit à l'introduction de 4 nombres quantiques qui interviennent comme paramètres dans les fonctions d'onde. Ces nombres quantiques n, l, m et s caractérisent les mouvements microscopiques de l'électron autour du noyau."
Ce qu'on mesure, c'est bien les nombres quantiques ?
Et la fonction d'onde, elle, n'est jamais mesurable directement ?
Si je comprends bien, la position, ou plutôt la probabilité de position est donnée par la fonction d'onde qui est caractérisée par ces nombres quantiques.
Par conséquent, pour définir un électron, je peux me contenter de 4 valeurs mesurables et d'une fonction d'onde. Or, un tel modèle ne requiert à aucun moment l'utilisation de nombres réels et la continuité de l'espace n'est même pas requise, je me trompe ?
Pire, je ne vois pas comment on pourrait trouver une expérience qui montrerait que l'espace est continu puisque la seule chose qui aurait pu présenter une continuité, la fonction d'onde, n'est pas mesurable !
On pourrait me rétorquer que la fonction d'onde est tout de même continue, ce qui présuppose un espace continu. Mais ceci est contestable, car une fonction est une fonction, pas un nombre.
Or, pour représenter une fonction, même continue, on utilise une liste finie de symboles, ce qui n'est aucunement comparable à un nombre réel qui requiert une infinité de symboles !
Certains pourraient rétorquer qu'il y a bien une position réelle et que la fonction d'onde ne fait que donner une équation contraignante sur cette valeur.
Mais ce n'est que pure supposition, puisqu'il n'est pas possible de mesurer directement la position de l'électron, tout ce qu'on mesure est un nombre quantique !
Et donc, puisque les nombres quantiques et la fonction d'onde permettent de décrire complètement un électron, je ne vois pas pourquoi on partirait du présupposé qu'il existe une position.
Vos commentaires ?
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