Bonjour,
Dans la littérature il est indiqué que le graviton n'a pas été "intégré" à la QFT à l'inverse des autres particules médiatrices. Ce que je comprends pas c'est que toutes les particules médiatrices sont des particules virtuelles. Autrement dit elles ne peuvent pas être observées.
Si aucunes particules messagères ne peut etre observées pourquoi le graviton serait plus hypothétique que les autres ? On a pas de doutes sur les gluons, photons, bosons, mais le gravition si...?!
Merci
Bonsoir,
déjà il semble que la gravité ne soit pas renormalisable au même titre que les autres interactions, donc conceptuellement les gravitons ne sont pas très satisfaisants j'imagine.
ensuite, expérimentalement, on ne voit pas de gravitons non plus. Les photons, pas de soucis, et pour less bosons W/Z/Higgs/gluons (au passage, on dirait que vous considérez que gluons et photons ne sont pas des bosons, cest pourtant le cas), j'imagine qu'ils sont détectés via leurs produits de désintégrations (en gros, la théorie doit prédire certaines probas pour chaque mode de désintégration d'un boson et en analysant les évènements on doit pouvoir voir si on reconnait de telles chaines, regarder leurs énergies et voir si ça colle etc.).
Pour le graviton, aucune preuve expérimentale de son existence.
Donc en gros, c'est une particule pour laquelle il n'y pas de théorie l'incluant de façon totalement satisfaisante, et en plus on ne la voit pas (et en plus, on s'attend à ce qu'elle soit très dure à voir si elle existe).
A+
Salut,
Attention, particule virtuelle, particule réelle, même combat. Si dans un processus un photon est échangé entre A et B, c'est un photon virtuel. Retire (mentalement) B en ne considérant que A, c'est alors un photon réel émit par A.
Les émissions de photon, ça existe, ça s'appelle des lampes de pocheet on peut vérifier que la lumière émise est bien composée de photons par exemple par effet photo-électrique ou avec une caméra CCD et une source suffisamment faible que pour émettre photon par photon.
Ce n'est donc pas là que ça coince. Là où ça coince.... voir l'explication de Lucas.
J'ai lu récemment un résultat remarquable récemment (dossier PLS) : il semblerait que la supergravité (avec graviton et à condition que la supersymétrie soit correcte) soit entièrement renormalisable (contrairement à ce qu'on a longtemps cru). Affaire probablement à suivre.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Merci de vos réponses. Je prends note de la renormalisation.
Est ce que dans ce cas précis on peut vraiment dire que c'est un photon qui peut être réel (observable) sachant qu'on a retiré MENTALEMENT B...?!Envoyé par Deedee81
Ps: jai dit boson dans mon premier message mais j'aurai du dire w/z ou je sais plus le non de Celui qui intervient dans linter action faible.
Dernière modification par legyptien ; 31/10/2014 à 19h34.
Salut,
Pour moi oui (je ne suis pas sûr que tous soient d'accord, donc je préfère préciser). Virtuel et réel, ce n'est qu'une question de définition et de choix. Il est vrai que les particules virtuelles ont des comportement un peu inhabituel comme le fait qu'elles ne sont pas sur la "couche de masse", mais ceci est dû à leur existence courte et au principe d'indétermination (par exemple, un photon virtuel peut avoir une masse). Les particules réelles sont bien sur la couche de masse mais ceci est dû à une approximation grossière dans les calculs : on les considère toujours comme ayant une durée de vie infinie en tant que particule libre, ce qui est évidemment faux (un électron émis par une collision et capté par un détecteur n'est libre que pendant une durée limitée, même si elle est considérable par rapport à ce qui se passe dans la collision et ce qui justifie l'approximation).
Selon la manière dont on considère, nous, la même expérience et dans cette expérience la même particule, on dira qu'elle est virtuelle ou réelle ! C'est nous qui faisons la distinction, pas la nature. D'où ma phrase favorite : "réel, virtuel, même combat"
C'est ça, les bosons W et Z.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
