Bonjour,
Je travaille sur un procédé soumis à la pression atmosphérique et dont la pression interne varie en fonction des besoins. Je cherche à estimer la valeur de la pression interne limite pour laquelle un tuyau percé va fuir ou au contraire pour laquelle on risque d'avoir intrusion de l'atmosphère dans le système. Quelqu'un a t'il une valeur approximative à me suggérer ?
Merci par avance, bonne journée.
Bonjour.
En gros, si la pression descend en dessous de la pression atmosphérique, c’est l’air qui rentrera dans le tuyau.
Mais plus en détail, quand on a à faire à des gaz ultra purs, il faut se méfier de la diffusion, qui peut faire entrer des molécules « contre le courant ». Mais c’est pour les grandes personnes. Dans des applications ordinaires c’est négligeable.
Au revoir.
Bonjour,
Merci de ta réponse, mais mon problème n'est pas réglé. Bien sûr si on travaille à pression < pression atmosphérique la question ne se pose pas. Cependant, je me retrouve dans un cas où une intrusion même minime d'air atmosphérique pourrait s'avérer problématique. Pour l'instant le risque adviendrait à 1,2 bar ce qui est supérieur à la pression atmosphérique.
La question est donc faut il envisager une entrée d'air à 1,5 bar voire même 1,8 (je pense que la dernière valeur est trop importante) ?
Merci.
Re.
Vous n’avez pas décrit votre système ni ce que vous appelez « même minime » ni « problématique ».
A+
Minime au sens de quelques ppm d'oxygène dans le courant peuvent engendrer des problèmes au regard de la corrosion.
Le courant considéré est constitué soit d'une phase liquide seule, soit d'un fluide mixte liquide et gaz.
Bonne journée.
Même avec des pressions internes de plusieurs bars, une intrusion bactérienne me semble possible le long des parois du trou, non?
Cela se pourrait et pourrait engendrer des problèmes de corrosion. Elles auraient cependant pour effet de consommer l'oxygène et à plusieurs bars le tuyau va fuir donc double raison de ne pas avoir d'oxygène.
J'essaye juste de voir sur quelles parties du procédé on peut voir un tel risque d'intrusion d'air dans le système, indépendamment du risque de corrosion par diverses entités qui serait une conséquence d'intrusion d'air ou du développement de bactéries.
Re.
Si ce que circule est un liquide, la diffusion n’est pratiquement plus gênante. La diffusion dans un liquide est très faible comparé à celle dans un gaz.
Pour ce qui est de la corrosion, c’est à vous de voir.
Mais quant on travaille avec des produits très purs, il vaut mieux utiliser des canalisations en inox (ou en verre). Et dans ce cas, je ne vois pas comment il pourrait avoir de la corrosion.
Et de toute façon autant rester en surpression (à moins que les liquides soient toxiques).
A+
Merci pour la réponse. En complement j'ai trouvé des informations qui pourraient aider d'autres personnes : même en se plaçant en surpression, si la pression partielle de l'oxygène dans l'atmosphère est plus grande que celle dans la ligne (i.e. il n'y a pas d'oxygène dans le fluide, peu importe qu'il soit gazeux, liquide ou mixte) on risque une intrusion d'oxygène dans le système.
Bonne journée.
Bonjour.
La phrase est rédigée « à la journaliste ».
Il est vrai que la diffusion a lieu dans tous les cas. Mais qu’est que l’on entend par « intrusion » ?
Ça ne veut rien dire.
Est-ce que une molécule d’oxygène tous les ans ou tous les siècles est une « intrusion » ?
Au revoir.
Bonjour,
Dans le cas present, ce n'est pas tant la fréquence d'intrusion d'oxygène dans le tube qui importe mais la quantité d'oxygène qui entre à chaque fois. Une très faible quantité d'oxygène (même quelques ppm) peut conduire à des vitesses de corrosion localisée très importantes qui mettent en jeu la vie du système. On comprend donc que 10 ppm d'oxygène une fois par an sur 20 ans peut être rapidement problématique quand le système n'est pas conçu pour pallier à ce genre de corrosion. Et comme il est difficile de monitorer la concentration d'oxygène (si la fuite ou le défaut d'étanchéité est loin du capteur ou de l'injecteur de piégeur d'oxygène) on ne s'en aperçoit souvent que trop tard.
Bonne journée
