Plasma ITER (ionisation totale ou partielle)
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Plasma ITER (ionisation totale ou partielle)



  1. #1
    _Goel_

    Question Plasma ITER (ionisation totale ou partielle)


    ------

    Bonjour,

    L'ionisation du plasma d'Iter est/sera-elle totale ou partielle ?

    Thx pour les réponses

    -----
    Le succès c'est d'être capable d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme

  2. #2
    phys4

    Re : Plasma ITER (ionisation totale ou partielle)

    L'ionisation sera pratiquement totale :

    - le but est d'atteindre plusieurs millions de K, donc une énergie kT supérieure à l'énergie des couches électroniques des noyaux légers utilisés.

    - un atome neutre serait aussitôt éjecté du plasma, car insensible aux champs de confinement.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  3. #3
    _Goel_

    Re : Plasma ITER (ionisation totale ou partielle)

    Thx !
    J'ai aussi une question supplémentaire : A quoi sert un tokamak à part étudier la fusion nucléaire ? (idées : étudier la résistance des matériaux aux hautes températures, étudier les perturmation életro-magnétiques dans un plasma etc...)
    Le succès c'est d'être capable d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme

  4. #4
    phys4

    Re : Plasma ITER (ionisation totale ou partielle)

    La réponse est positive pour l'étude des instabilités de plasma, mais c'est un sous-produit de la méthode.

    L'étude et la mesure des réactions nucléaires (sections efficaces) se fait beaucoup plus facilement dans les accélérateurs de particules.
    Comprendre c'est être capable de faire.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invitecaafce96

    Re : Plasma ITER (ionisation totale ou partielle)

    Bonjour,
    Tokamak désigne avant tout la configuration du système de confinement magnétique à 2 champs toroïdal et poloïdal des machines à fusion ;
    Configuration "inventée" par les russes et presque la seule employée ;
    L'autre configuration est celle du Stellarator , beaucoup plus complexe mécaniquement , mais accessible sur les machines d'usinage modernes .

    Non, le seul but actuel des machines à fusion , c'est d'obtenir le maintien du plasma en ignition et en auto-entretien le plus longtemps possible .
    Les études technologiques doivent être réalisées avant , en amont .

  7. #6
    _Goel_

    Re : Plasma ITER (ionisation totale ou partielle)

    Ah, ok, thx ! (je pensais éventuellement qu'on pouvait rattacher les instabilités du plasma avec les taches solaires ou les protubérances qui sont une autre forme de perte de confinement)
    Dernière modification par _Goel_ ; 04/11/2015 à 18h50.
    Le succès c'est d'être capable d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme

  8. #7
    invitecaafce96

    Re : Plasma ITER (ionisation totale ou partielle)

    Re,
    Il n'y a pas grand chose de commun entre le Soleil à confinement gravitationnel et les machines à terre à confinement magnétique ....
    Le Soleil fonctionne tout seul pour notre plus grand bien !
    A terre , on a beaucoup de soucis et on est bien loin de la régularité solaire ...

  9. #8
    _Goel_

    Re : Plasma ITER (ionisation totale ou partielle)

    Euh... Le soleil c'est quand même une boule de plasma confinée parcourue par d'intenses champs magnétiques et sujet à des expulsions régulières mais imprévisibles de plasma. On observe des tâches solaires liées aux lignes de champ magnétique et des variations de polarité globale et des cycles d'activités (bref loin de ce qu'on peut appeler une "régularité"). Je trouve qu'il y a un peu trop de points commun pour qu'une compréhension des instabilités des plasmas dans un tokamak ne concerne pas les physiciens qui étudient notre étoile.
    A priori, j'ai entendu parler de besoins de modélisations informatique. Donc, au travers de progrès dans la modélisation on peut inventer de nouveaux modèles de maillage etc... ce qui peut être utile dans d'autre domaines de la méca des fluides (comme le prévisions météo).
    On peut aussi penser à de nouveaux matériaux réfractaires (notamment pour palier aux contraintes subies par les cellules d'impact du divertor) potentiellement utiles sur un bouclier de rentrée atmosphérique, où dans les usines utilisant de hautes températures.
    Je suis sûr que la recherche sur un tokamak peut impacter d'autres secteurs que celui de la fusion nucléaire (qui bien sûr reste l'objectif premier) mais je peine à identifier lesquels.
    Le succès c'est d'être capable d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme

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