Science-fiction à haut taux de science
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Science-fiction à haut taux de science



  1. #1
    invitea34ffaf0

    Science-fiction à haut taux de science


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    Bonjour,

    J'espère que ce genre de question sont permises sur ce forum et m'excuse d'avance aux modérateurs si ce n'est pas le cas.

    J'écris présentement un livre de science-fiction, et j'aimerais faire en sorte que ce livre reflète le plus possible la réalité et ne sacrifie pas trop de science au nom de la fiction.

    Quelque-chose qui a, à ma connaissance, trop souvent, voire toujours été noyé dans du techno-babillage et de l'unobtanium, mais reste relativement indispensable dans le monde de la SF spatiale sont les champs de forces.

    Dans mon livre, je compte illustrer les champs de force comme étant des appareils qui, dans un premier temps ionisent partiellement ou totalement la chose dont on doit protéger le vaisseau (lasers exclus) grâce à des antennes micro-ondes, puis d'autres appareils qui génèrent un champ électromagnétique sur lequel va s'écraser la matière ionisée.

    Je me demande tout d'abord si c'est vraisemblable, en gardant en tête que les vaisseaux équipés de ces appareils possèderaient une source d'énergie de type fusion nucléaire ou anti-matière, donc n'ayant pas trop de problèmes en ces termes, ensuite s'il est possible de "modeler" un champs électromagnétique, c'est à dire lui faire adopter une forme ou une autre en faisant varier différents paramètre de sa ou de ses sources. Pourrait-on, par exemple, être éventuellement capable de donner à un champs électromagnétique une forme semblable à une sphère, ou une "lentille" ou encore celle du vaisseau que le champ de force est supposé protéger?

    Si c'est le cas, ça ouvrirait à mon histoire une voie de sophistication de ses systèmes de défense, dont je parlerai si ce sujet est accepté et que les gens sont intéressés à en parler.

    Je vous souhaite à tous une bonne journée.

    Samaein

    -----

  2. #2
    invite6dffde4c

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Bonjour.
    On ne peut pas écrire des histoires de voyages dans l’espace (type Startreck) sans introduire une grosse entorse à la physique acceptée de nos jours. Car pour traverser des grandes distances dans des intervalles de temps raisonnables, il faut voyager plus vite que la lumière ou utiliser la téléportation.
    Mais ce n’est pas trop grave, si on n’en abuse pas et si le reste est consistant avec ces inventions.

    Par contre, l’histoire des champs électromagnétiques qui entourent les vaisseaux et qui les protègent, est totalement absurde et pas très originale. Il faudrait, au moins un autre type de force et de champ totalement nouveau, mais qu’il est difficile d’intégrer de façon consistante avec le reste.

    Et il faut éviter d’utiliser des termes « savants » avec des significations absurdes. Comme, dans votre texte ici, « ionisent la chose ». Trouvez une autre méthode pour protéger vos vaisseaux.
    Au revoir.

  3. #3
    invite0bbe92c0

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Bonjour,

    Citation Envoyé par LPFR Voir le message
    On ne peut pas écrire des histoires de voyages dans l’espace (type Startreck) sans introduire une grosse entorse à la physique acceptée de nos jours. Car pour traverser des grandes distances dans des intervalles de temps raisonnables, il faut voyager plus vite que la lumière ou utiliser la téléportation..
    C'est dans "Arche", que S. Baxter a essayé de conserver un vernis scientifique aux vitesses supraluminiques, même si spéculatif, voir réfuté, en faisant appel à la métrique d'Alcubierre, ce qui a d'ailleurs contribué à la populariser du même coup.

  4. #4
    invitea34ffaf0

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Citation Envoyé par LPFR Voir le message
    Bonjour.
    On ne peut pas écrire des histoires de voyages dans l’espace (type Startreck) sans introduire une grosse entorse à la physique acceptée de nos jours. Car pour traverser des grandes distances dans des intervalles de temps raisonnables, il faut voyager plus vite que la lumière ou utiliser la téléportation.
    Mais ce n’est pas trop grave, si on n’en abuse pas et si le reste est consistant avec ces inventions.
    Mon histoire se passe, pour les deux premiers tomes, dans le système solaire. Le point le plus éloigné atteint par les protagonistes étant les débuts du nuage d'Oort. Je compte utiliser la propulsion Alcubierre pour un éventuel voyage hors du système solaire, mais j'ai le temps de m'y pencher plus d'ici là.


    Citation Envoyé par LPFR Voir le message
    Par contre, l’histoire des champs électromagnétiques qui entourent les vaisseaux et qui les protègent, est totalement absurde et pas très originale. Il faudrait, au moins un autre type de force et de champ totalement nouveau, mais qu’il est difficile d’intégrer de façon consistante avec le reste.

    Et il faut éviter d’utiliser des termes « savants » avec des significations absurdes. Comme, dans votre texte ici, « ionisent la chose ». Trouvez une autre méthode pour protéger vos vaisseaux.
    D'où la raison de mon post. Je sais qu'un champs électromagnétique n'a d'effet que sur des particules chargées, et encore j'ai l'impression que ma vision de cet effet est très simpliste. J'imagine par exemple qu'on ne peut pas vraiment appliquer la représentation habituelle qu'on a des lignes de champs magnétiques (du genre la magnétosphère terrestre) à un champs électromagnétique. Je sais par contre que de tels champs peuvent repousser des particules ionisées.

    Dites moi si je me trompe, mais une particule ionisée n'est-elle pas une particule ayant perdu ou gagné un électron? La matière ne perd-t-elle pas habituellement ses électrons, se transformant en plasma, lorsqu'elle gagne suffisamment d'énergie? Donc, est-ce réellement si absurde que de dire qu'un projectile bombardé de micro-ondes avec une puissance de l'ordre de la consommation annuelle de plusieurs pays sera d'abord vaporisé, puis ionisé et donc sera sensible au champ émis par le vaisseau?

    J'avais aussi penser utiliser des faisceaux d'électrons à la place de micro-ondes, ce qui concilierait sûrement les niveaux d'énergie dont je parle dans mon livre. Mais mes connaissances sur le sujet sont beaucoup plus limitées que le reste (déjà non spécialisé). encore une fois, dites moi si je me trompe, un faisceau d'électron, ce sont des électrons séparés de leur nucléides et accélérés LHD style en direction d'une cible non? Si on reprend le principe et qu'on en imagine une version militarisée, encore une fois dans un univers littéraire où les protagonistes ont accès à des niveaux d'énergie ridiculement élevés, ne serait-il pas vraisemblable d'imaginer bombarder, disons un missile, d'électrons, lui en faisant donc gagner, et dont le chargeant négativement dans sa globalité, pour le court moment requis pour qu'il s'écrase sur un champ électromagnétique comme sur un parebrise?

    Enfin bref, tout ça pour dire que je suis venu ici pour confirmer mes idées, et dans le cas fort probable où elles seraient infirmées, en apprendre suffisamment pour faire en sorte qu'elles ne soient pas complètement absurdes... les "non c'est débile, ça marche pas, trouve autre chose" ne m'intéressent pas. J'aimerais qu'on m'explique pourquoi ça ne marcherait pas, quelle partie de mes machines imaginaires sont totalement impossible, pour que je puise garder ce qui pourrait rester possible. Je cherche à créer une histoire qui marie l'aspect merveilleux de la fiction avec la réalité de la science... Je veux donner envie à mes lecteurs d'étudier la science... j'aurais cru que ça pourrait être intéressant pour les membres de ce forum...

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    albanxiii
    Modérateur

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Bonjour,

    Juste une précision :
    Citation Envoyé par samaein Voir le message
    D'où la raison de mon post. Je sais qu'un champs électromagnétique n'a d'effet que sur des particules chargées,
    Non, pensez à l'expérience de Stern et Gerlach par exemple, ou à l'IRM.
    Not only is it not right, it's not even wrong!

  7. #6
    invitea34ffaf0

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Citation Envoyé par albanxiii Voir le message
    Bonjour,

    Juste une précision :

    Non, pensez à l'expérience de Stern et Gerlach par exemple, ou à l'IRM.
    My bad, particules ayant une charge ou de la matière sensible au magnétisme de la même manière que pourrait l'être un matériau conducteur ou un aimant. Je voulais dire qu'un champ électromagnétique n'aurait pas beaucoup d'effets sur, disons, un gros cailloux ne contenant pas de métal, par exemple... ou en tout cas pas d'effet "vous ne passerez pas!".

    Pardonnez les citations humoristiques, dites-le si ça dérange...

  8. #7
    invite6dffde4c

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Bonjour.
    Pour mon goût personnel, je préfère un livre qui invente une fantaisie « franche » comme « l’épice » de Dune (qui n’est pas le meilleur livre de SF que j’ai lu), à celui qui utilise la propulsion Alcubierre, qui est tout aussi fantaisiste que l’épice.

    Pour ce qui est du bouclier électromagnétique, il est vrai que les champ magnétique (et non EM) dévie les particules ionisées. Mais il faut que le rapport charge/masse soit suffisamment élevé pour que cette déviation (et non arrêt) soit significative.
    Si vous transformez un morceau de matière en plasma, il sera ionisé, mais électriquement neutre à quelque chose près. Et vous ne pouvez pas séparer des ions d’un côté et les électrons de l’autre. Les forces électrostatiques entre les deux morceaux seraient monstrueuses.

    Mais même si vous trouviez un champ (fantastique) qui bloquerait les objets arrivants vous ne pouvez pas ignorer la conservation de la quantité de mouvement qui créerait un recul du vaisseau. Ce recul donnerait des accélérations plus ou moins violents suivant la durée du choc.
    Au revoir.

  9. #8
    invitea34ffaf0

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Citation Envoyé par LPFR Voir le message
    Bonjour.
    Personnellement j'ai toujours détesté l'unobtanium dans la SF, et adoré lorsque les technologies de l'histoire se basent sur une part de vérité... Chacun ses goûts.

    Donc, qu'est-ce que je ne comprend pas dans le fonctionnement d'un train à sustentation magnétique, dans un stellarator, dans un tokamak ou dans un accélérateur de particules... Dans les trois derniers, ou en tout cas dans les stellarator et les tokamak, il s'agit bien d'un plasma repoussé par un champs électromagn....

    Un instant... Ma tentative de simplification serait-elle trop poussée? La méprise viendrait-elle du fait que dans de tels exemple on parle en fait d'électroaimants créant un champ magnétique et qui dans un même temps induisent un courant électrique dans le plasma, ce qui lui donne lui même un champ magnétique et fait en sorte que les deux champs se repoussent (dans le cas des tokamak en tout cas, faudrait que je retourne lire un peut sur les stellarator avant d'en dire quelque chose...)? Je chauffe?

    Enfin bref... j'aimerais bien l'explication complète j'avoue.

    D'ailleurs, c'est pas comme ça qu'on fait pour séparer une soupe d'atomes de ses électrons? Il me semble avoir lu dans la revue science et vie qu'on utilisait des protons sans leur électrons dans un accélérateur de particule... Ces protons on les a bien séparés de leur électrons non? Ils ne viennent pas d'une source radioactive comme pourraient l'être des neutrons ou des électrons... si?

    Pour la conservation de la quantité de mouvement, j'y avait pensé, et ce serait l'une des deux limites des vaisseaux de guerre de ce livre. En effet, les boucliers auraient été créer surtout pour se protéger de projectiles de relativement faible masse/vitesse. Les générateurs de champs (peu importe sa nature) seraient ancrés à la structure du vaisseau d'une manière beaucoup plus efficace que ne pourrait jamais l'être une coque, aussi blindée soit-elle. C'est quand le champs encaisse une trop grande quantité d'énergie (cinétique notamment) que la structure interne du vaisseau subirait de trop grandes forces et se disloquerait. Dans le livre, les tous premiers boucliers électromagnétiques auraient été installés dans l'unique but de protéger les occupants des vents solaires. Puis le principe de vouloir ioniser/induire un courant électrique/rendre un objet normalement insensible à un champ magnétique sensible à ce dernier serait apparus pour se débarrasser des problèmes encourus dans une zone de l'espace où il y aurait trop de poussière pour la vitesse requise par le vaisseau, ainsi que comme sorte de bouclier thermique pour les entrées atmosphériques (je me souviens d'une discussion à ce sujet, il y a très longtemps, sur ce forum, où les seuls arguments contre une telle chose, l'utilisation du EM/magnétisme comme bouclier thermique, c'était au final le poids de l'installation). Ces boucliers auraient ensuite été militarisés, "simplement" en augmentant les échelles de puissance de leur différentes composantes.

  10. #9
    invitedd78828e

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Bonjour,
    je confirme ce qui s'est dit précédemment. En effet, je suis en ce moment-même en train de lire l’œuvre d'Isaac Asimov, un des plus grands écrivains de science-fiction, qui était à la fois un scientifique et un vulgarisateur. On retrouve tout un tas de clichés (*) scientifiques inventés pour remplacer les termes magiques. Les déplacements "instantanés" sont des bonds dans l'hyperespace, les communications se font par hologrammes tridimensionnels, la source d'énergie illimitée provient de la fusion nucléaire et les vaisseaux sont effectivement protégés par des boucliers électromagnétiques.
    Je vous conseille malgré tout de vous pencher sur les découvertes récentes (et non celles du XIXème siècle et du début du XXième) pour tenter d'avancer des explications plus innovantes. Je ne suis pas écrivain ni physicien accompli mais je sais que la physique quantique regorge de phénomènes parfaitement adaptés à la science-fiction pourvu qu'on la comprenne avec plus de profondeurs que le chat de Shrödinger et le principe d'incertitude. Vous devriez chercher des idées là-dedans !

    (*) Le terme péjoratif "cliché" ne s'applique pas à Asimov puisqu'il faisait parti des pionniers et qu'à l'époque où il écrivait toute cette mythologie scientifique était nouvelle et originale

  11. #10
    invitea34ffaf0

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Je prévois utiliser l'intrication et m'aventurer du côté des gravitons, même si ça dépasse incroyablement mes compétences pour le premier et qu'il serait très... incertain, d'utiliser le deuxième vue son statut théorique.

    Cependant, les protagonistes de mon histoire héritent d'une technologie venant d'une humanité ayant frôler l'extinction et commence à peine à prospérer en colonisant le système solaire. La dite technologie est du niveau de celle qu'on pourrait imaginer dans 50 ans si tout va bien (ITER notamment). Je m'étais dit que je pourrait utiliser des choses qui existent à notre époque et dont les effets seraient amplifiés du fait de grandes sources d'énergies et des avancées technologiques, petites mais quand même présentes.

    Enfin, j'essaie de réconcilier mes connaissances de la science avec le monde de la SF, qui m'as inspirer ma passion pour la dite science... Donc ouais, je suis insistant mais j'aimerais bien qu'on me décrive plus clairement pourquoi les champs électromagnétiques ne peuvent pas faire office de bouclier...

    Je ne tenterais pas d'exposer toute l'étendue de mes connaissances, ça serait long et assez confus, mais j'ai tout de même de la difficulté à me dire qu'on ne pourrait pas utiliser des électroaimants suffisamment puissants pour repousser/dévier/ralentir des projectiles conducteurs. Si c'est vraiment absolument physiquement impossible, alors y a quelque chose que j'ai compris complètement de travers et j'aimerais qu'on m'explique, si c'est pas trop demandé naturellement.

  12. #11
    Deedee81

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Salut,

    Les champs électromagnétiques n'agissent de manière notable que sur des objets chargés électriquement (et pas seulement conducteurs) ou sur des matériaux ferromagnétiques (fer, cobalt,...).

    L'effet sur le reste est extrêmement faible. Fait l'essai. Prend un aimant (par exemple ceux qu'on met sur les portes de réfrigérateurs) et essaie de l'appliquer sur une feuille d’aluminium qui est pourtant un excellent conducteur.

    Il est possible d'exploiter le faible effet. Tous les corps étant au moins paramagnétiques ou diamagnétiques (en gros paramagnétique : attiré, comme le ferromagnétisme mais beaucoup plus faible, diamagnétisme : répulsion, comme les supraconducteurs, mais plus faible). Mais il faut pour cela des champs extrêmement forts. Tellement fort que le moindre objet ferromagnétique dans le voisinage serait transformé en projectile supersonique. Ca risquerait même d'être dangereux pour le corps humain !!!!

    De tels champs sont aussi difficiles à produire. Je ne doute pas qu'on ait des champs assez intense sur les étoiles à neutrons et encore mieux sur les magnétars. Mais la gravité y est extrêmement forte aussi. Toutefois, avec les avancées de la technologie, on peut imaginer que....

    Avec l'intrication, le mieux est de pousser les technologies actuelles de calcul quantique, de téléportation quantique, de cryptographie quantique, wikipedia est ton amis. Ils ne se sont pas gêné dans certains films comme Transcendance. Ca donne une idée des trucs de ouf qu'on peut imaginer avec ça.

    Pour les gravitons, ma foi, je ne sais pas trop à quoi ils pourraient servir. Après tout les gravitons c'est la gravité, c'est la même chose. Peut-être pour faire de la gravité artificielle ??? Mais c'est encore plus futuriste/spéculatif/fictionnesque que ce qui précède.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  13. #12
    invitea34ffaf0

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Salut
    Hello et merci pour ta réponse.

    Je rectifie encore une fois ce que je voulais dire. (Je suis vraiment désolé, j'imagine bien que mes paroles doivent être d'un confus absolument indigeste...) J'ai insisté sur l'aspect conducteur du matériau à repousser parce qu'il est alors possible d'y induire un courant et donc de lui donner un champ magnétique.

    Je saisis ton exemple de l'aluminium au vol et t'en remercie, c'était qu'une question de temps avant que je l'utilise aussi : pour recycler l'aluminium, dans les centres de triages, ils se servent d'un électroaimant. Ici, la source la plus fiable que je puisse te donner c'est C'est pas Sorcier (...) mais je pourrais te chercher quelque chose de moins... enfantin, enfin bref, l'explication se tient quand même assez bien. L'électroaimant tourne, ce qui induit un courant dans le morceau d'aluminium (synonyme de "le charge électriquement" non? *prie pour avoir compris*) et fait virevolter dans les airs un matériau normalement insensible au champ magnétique de l'électroaimant.

    J'avais l'impression que l'effet aurait été le même sur de la matière ionisée, vue que ce qui importe dans ce cas là, c'est l'aspect conducteur de la chose...

    Pour l'intrication je voulais... *se prépare à se faire taper sur les doigts* l'utiliser pour des communications instantanées... Oui je sais, j'ai pas le droit, c'est du non-sens... c'est juste trop tentant pour l'écrivain que je suis

    Niveau graviton j'avais pour idée d'en faire un système de propulsion. (Attachez vos ceintures, on quitte la science pour du total fiction.) Si on imagine que ces particules existent et qu'on peut en produire artificiellement dans un accélérateur de particule, et qu'on imagine qu'il soit possible de miniaturiser une machine telle qu'un accélérateur de particule tout en augmentant son efficacité, on aurait de la gravité artificielle qu'on pourrait placer à l'avant d'un vaisseau, faisant ainsi en sorte que le vaisseau tombe vers son nez. Qu'on ne me dise pas que c'est de la propulsion gratuite, parce que les accélérateurs de particule doivent pomper une quantité d'énergie juste innommable.

    J'ai lu il y a un moment dans une revue de vulgarisation scientifique qu'un chercheur avait pour théorie que l'anti-matière pourrait anti-graviter (oui oui je sais ça parait farfelus, mais il avait passé les "tests anti-charlatanismes" et attendait la reprise des activités du LHC pour pouvoir produire un antiatome d'hydrogène complet pour pouvoir mesurer les effets de la gravité sur ce dernier). Je vous chercherai des liens si ça en intéresse, et je vais sûrement utiliser ça aussi vers la fin de mes livres, la faible quantité d'antimatière synthétisée dans les débuts rendant cette particularité éventuelle assez inutile...

  14. #13
    Zefram Cochrane

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Salut,
    plutôt que d'utiliser le graviton, j'utiliserais de l'énergie noire.

    Principe : A l'état naturel l'énergie noire agit de façon homogène et de manière isotrope comme de l'antigravité sur une grande échelle. le réacteur serait capable "d'aspirer" l'énergie noire devant le vaisseau et de la rejeter à l'arrière du vaisseau créant ainsi devant le vaisseau une déflation locale du volume d'espace de l'univers et derrière une inflation du volume d'espace de l'univers.
    je peux croire que je sais, mais si je sais que je ne sais pas, je ne peux pas croire

  15. #14
    Deedee81

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Citation Envoyé par samaein Voir le message
    Je rectifie encore une fois ce que je voulais dire. (Je suis vraiment désolé, j'imagine bien que mes paroles doivent être d'un confus absolument indigeste...) J'ai insisté sur l'aspect conducteur du matériau à repousser parce qu'il est alors possible d'y induire un courant et donc de lui donner un champ magnétique.
    Avec un champ magnétique variable, en effet. C'est peut-être possible. A réfléchir.
    (ça provoquerait un fort effet Joule : ça chaufferait)

    Et oui, tu as raison pour la matière ionisée. C'est comme ça que fonctionne le confinement du Plasma dans les machines à fusion thermonucléaire.

    Pour la communication par intrication, même quand on sait que ce n'est pas possible, je crois qu'on y a tous rêvé

    Pour ta propulsion gravit(ati)on(nelle), fait une petite recherche sur "métrique Alcubierre". C'est très spéculatif voire SF mais c'est justement le cas ici, donc ça va

    Pour l'antimatière qui antigravite, oui, c'est une possibilité !!!! C'est presque exclut mais pas encore tout à fait. Il y a une expérience actuellement en cours au CERN qui tente de le vérifier, c'est ce à quoi tu fais référence il me semble.
    Mais on peut aussi se permettre quelques entorses dans la SF, c'est ce qu'on appelle les licences artistiques. Faut juste ne pas en abuser ni que ce soit trop flagrant.
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  16. #15
    invitea34ffaf0

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Avec un champ magnétique variable, en effet. C'est peut-être possible. A réfléchir.
    (ça provoquerait un fort effet Joule : ça chaufferait)
    Variable = dont les pôles s'inversent régulièrement (qu'il tourne sur lui même) ou ça le ferait aussi s'il "vibrait" (que sa puissance variait plus ou moins fortement en plus ou moins peu de temps)?

    En fait, est-ce que ça à même de l'importance, les pôles d'un électroaimant ne s'inversent-ils pas lorsque le courant qui le parcourt est inversé? AKA ne changent-ils pas constamment de sens lorsque l'électroaimant est alimenté en courant alternatif?

    J'imagine que dans le cas présent, l'effet joule est ce qui fait chauffer les fonderies à induction ou les casseroles sur les cuisinières à induction right?

    J'avoue me laisser emporter par mon intérêt pour la chose, puisque ça à relativement peu d'importance dans le cadre de mon livre. La technologie des bouclier EM n'aurait pas vraiment l'aspect des bulles semi-visibles qu'on vois habituellement quand on parle de champ de force dans la SF. Dans mon histoire, lorsqu'un projectile ou un objet relativement petit approche en trajectoire de collision avec le vaisseau, une série d'appareil (plus haut des antennes à micro-ondes) s'assurent que l'objet devienne conducteur d'électricité en l'ionisant en totalité ou une petite partie de sa surface, puis lorsqu'il est suffisamment près du vaisseau, le champ EM s'active, un peu comme une bulle de savon gonflant en une fraction de secondes puis éclatant. Il ne serait actif que pendant le bref instant où il aurait besoin d'induire un courant dans la matière à repousser et de lui communiquer une énergie cinétique dirigée en sens inverse du vaisseau. Le plasma créé grâce aux micro-ondes serait ce qui repousse le reste du projectile/petit astéroïde qui n'est pas affecté par le champ magnétique.

    S'il est possible de modeler un champ EM comme j'en parlais dans mes premiers messages, je pensais même faire en sorte que cette "bulle" n'entoure pas du tout le vaisseau et s'approche au final beaucoup plus en "forme" à des éruptions solaires (de la taille d'une petite voiture dans la plupart des cas). Mais bon, je peux ellipser beaucoup d'explication ici, puisque tout ce qui sera jamais visible de ces boucliers c'est le plasma qu'ils repoussent. Si au cours de mon histoire je les utilise pour protéger les vaisseaux dans les entrées atmosphériques, j'aurais besoin de plus de précision concernant les limites de la forme que peut prendre un champ EM, mais les quantité d'énergie à la disposition des protagoniste leur permet en fait de décélérer eux même au lieu de s'aider du freinage atmosphérique. Les désorbitation forcées à grande vitesse seraient même l'une des principales manières de détruire un vaisseau ennemi indésirable.

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Et oui, tu as raison pour la matière ionisée. C'est comme ça que fonctionne le confinement du Plasma dans les machines à fusion thermonucléaire.
    Ah, jme disais bien que j'étais pas dingue... merci XD

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Pour la communication par intrication, même quand on sait que ce n'est pas possible, je crois qu'on y a tous rêvé
    Ce moment quand tu pries presque qu'Einstein soit un gros nul et se soit trompé sur toute la ligne... :'(

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Pour ta propulsion gravit(ati)on(nelle), fait une petite recherche sur "métrique Alcubierre". C'est très spéculatif voire SF mais c'est justement le cas ici, donc ça va
    C'est assez loin dans ma mémoire, mais il me semble me souvenir que c'est là dessus que Star Trek c'est basé pour sa vitesse de distorsion. C'est cette histoire qui m'a inspirer à vouloir faire de la SF se basant le plus possible sur de vrai théories ^^

    Ce qui me refroidit un peu concernant la propulsion Alcubierre (ou métrique... j'ai juste entendu "propulsion" d'abords, puis c'est resté) c'est le besoin de masse négative... Quosser ça... 'The hell does it eat in winter!? Voyez... le québécois en moi en perd ses moyens. Bref, je trouve ça franchement trop exotique et possiblement bien trop avancé pour l'époque à laquelle je situe mon histoire, sans compter que je n'ai strictement aucune idée de comment mettre ce truc en forme. En termes de propulsion subluminique, créer un "creux" d'espace-temps à l'avant du vaisseau me semble instinctivement suffisant pour le propulser à de très grandes vitesses, tandis que le contrôle directionnel et le freinage serait apporter par une série de "générateurs à gravitons" placés stratégiquement autour du centre de masse du vaisseau.

    Citation Envoyé par Deedee81 Voir le message
    Mais on peut aussi se permettre quelques entorses dans la SF, c'est ce qu'on appelle les licences artistiques. Faut juste ne pas en abuser ni que ce soit trop flagrant.
    La mission sûrement impossible que je me donne avec ce livre c'est de faire en sorte que seuls des gens qui étudient dans les différents domaines que je vais aborder sache que ce que j'écris est impossible... L'intention caché, hormis de raconter mon histoire, c'est de faire dire à mes lecteurs "damn... j'ai envie d'étudier la physique maintenant...". Donc, oui aux entorses, mais je vais essayer de les faire passer ninja style immigrées clandestines si je puis me permettre ce genre d'humour lol.

    Citation Envoyé par Zefram Cochrane Voir le message
    Salut,
    plutôt que d'utiliser le graviton, j'utiliserais de l'énergie noire.
    Salut et merci pour ta réponse.

    Le problème entre mes intentions et l'énergie noire (et la matière noire tant qu'a faire) c'est qu'elles ont ce nom parce qu'on a strictement aucune idée de ce que c'est. On sait ce que ça fait, on en mesure les effets, mais la matière noire pourrait aussi bien être un mauvais calcul du nombre de trou noirs qu'on pourrait théoriquement trouver dans une galaxie, un immense nuage de poussière insoupçonné jusque là agglutiné autour d'elles ou encore le fait que des neutrinos puissent avoir une masse (pour ne nommer que ces théories, j'aurais bien aimer me souvenir de l'article plus en détail...).

    L'énergie noire quand à elle pourrait être les effets d'une déformation spatiale ou encore le résultat d'antimatière anti-gravitante... Il y a simplement beaucoup trop d'inconnues pour que je veuille m'aventurer là dedans. Je ne pourrais pas m'empêcher de me sentir aussi farfelu qu'un épisode de Dr. Who qui invoque le pouvoir de l'amour... (j'exagère... désolé pour les fans de Dr. Who...)

    Lorsque mes protagonistes devront atteindre des vitesses supraluminiques, je pense utiliser la technique du moteur PRL de BSG ou de l'hyperdrive de Star Wars : à aucun moment les auteurs ne tentent d'expliquer leur fonctionnement, on les estime comme des systèmes allant de soi dans l'histoire eux leurs effets et leur limites. La seule différence ici serait que mes propres protagonistes n'auraient aucune idée de la manière dont la technologie fonctionne... elle fonctionne et ils en ont désespérément besoin, et that's it.

  17. #16
    Zefram Cochrane

    Re : Science-fiction à haut taux de science

    Pour le pouvoir de l'amour, interstellar l'a osé aussi.
    De même qu'ils ont affirmé aussi que la gravité traversait les trous noirs .
    Jouer sur l'ambiguïté de la nature de l'énergie noire que tout le monde ignore n'est pas ne gageure dans le cadre d'un roman.
    Surtout que la métrique d'Alcubiere nécessite l'utilisation d'énergie négative, ce qui serait le cas pour l'énergie noire dans la représentation courante qu'on en a.
    Pour l'antiproton , il me semble que sa masse à été mesurée et correspond à celle du proton positivement dirais-je

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