Bonjour.
Je me pose les questions suivante par simple curiosité.
Quant un objet "dur" et massif ayant une bonne vitesse cogne un autre de même masse au repos dans un choc que l'on dit "élastique", on applique simplement la conservation de l'inertie m1.v1 = m2.v2 pour en déduire la vitesse résultante sur le corps percuté (hors toutes forme de friction : pensons à des pendules alignés ).
Mais qu'en est-il au niveau atomique :
Le corps percuté avait une vitesse 0 et reçoit "immédiatement" une vitesse v2=v1 puisque m2=m1.
1) Or il doit bien y avoir un moment suffisemment court pour que l'on aie une description convenable d'une accélération de type Force = masse x accélération. Pour un matérieau avec une élasticité donnée, par exemple de l'acier de boules de pétanque, quelqu'un peut-il me donner quelle fraction de la seconde est ici en jeu, et quel est l'ordre de grandeur titanesque de l'accélération subie pour arriver à ce que le corps massif percuté passe en une si petite fraction de seconde de la vitesse 0 à par exemple 10m/s ?
2) J'imagine que c'est la structure atomique des solides qui se charge de proche en proche de transmettre couches d'électrons contre couches d'électrons voisins la poussée à une vitesse aussi grande. Quelle est la vitesse de transmission de cette onde de choc par exemple dans l'acier ?
3) dans un choc entre 2 sphères d'acier ( mettons des boules de pétanque lisses et neuves ) n'est-il pas inévitable que à chaque choc important les quelques atomes en première ligne encaissent une poussée qui excéde leur résistance cristalline de réseau et qu'au moins sur quelque microns les boules se déforment.?
S'il y a un ingénieur en résistance des matériaux dans le forum....
Merci d'avance
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