Theorie des champs pb des particules
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Theorie des champs pb des particules



  1. #1
    invitec998f71d

    Theorie des champs pb des particules


    ------

    Bonjour

    Certains auteurs comme Wald insistent sur le fait que ce qui est a ztudier c est le champ pas les particules.
    Wald dit que l'interpretation en terme de particules conduit ç des contradictions.
    Connaissez vous des situations theoriques de ce genre?
    Le seul cas qui me vient a l esprit c est l effet Unruh ou l'observateur acceléré voit des particules mais
    pas l'observateur galiléen.

    -----

  2. #2
    jacknicklaus

    Re : Theorie des champs pb des particules

    Sauf à ne pas avoir compris le cadre de ta question, il n'est pas besoin d'aller aussi loin.
    Une expérience ultra-classique comme les fentes de Young, menée par exemple avec des électrons, montre bien qu'on ne peut se contenter d'une description en particule.

  3. #3
    Deedee81

    Re : Theorie des champs pb des particules

    Salut,

    Je suis d'accord avec Wald ainsi qu'avec les deux exemples (Young et Unruh).

    La définition de "particules" et "nombre de particules" en théorie quantique des champs est claire et rigoureuse mais ne correspond manifestement pas à la notion intuitive de "corpuscule".
    De plus, (connaissant Wald il fait forcément référence à ça. C'est bien Robert Wald ?), en espace-temps courbe la définition n'est même plus aussi solide et est même très problématique.
    Même la définition du vide est problématique dans ce cadre !!!!

    Concernant une contradiction pure et dure au sens de la logique formelle, en mécanique quantique relativiste (RR et non pas RG), je n'en connais qu'une très très abstraite : le théorème de Malament.
    Pas facile de trouver des liens là-dessus, son article étant publié mais pas dans ArXiv (en tout cas pas complètement, il y avait un bon article de présentation mais je n'arrive plus à mettre la main dessus, pfffff)

    EDIT retrouvé ailleurs : http://www.socsci.uci.edu/~dmalamen/...nseofDogma.pdf
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  4. #4
    Nicophil

    Re : Theorie des champs pb des particules

    Bonjour,

    Citation Envoyé par jacknicklaus Voir le message
    montre bien qu'on ne peut se contenter d'une description en particule.
    Comment ça ?
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Nicophil

    Re : Theorie des champs pb des particules

    "Tout est particules" vs. "tout est champs" : j'étais justement en train de lire cette conférence de 1912 de Langevin :
    https://fr.wikisource.org/wiki/Les_g...agn%C3%A9tique

    L’histoire des théories électriques jusqu’à la fin du XIXe siècle comprend deux grandes périodes. Dans la première, que le nom de COULOMB peut servir à caractériser, la notion essentielle est celle des charges électriques agissant à distance les unes sur les autres et jouant un rôle analogue à celui des masses dans la théorie de la gravitation.

    La seconde période commence avec FARADAY, qui refusa d’admettre la possibilité d’actions immédiates à distance et ramena l’attention sur le milieu à travers lequel ces actions se transmettent. C’est l’état de ce milieu autour d’un corps électrisé qui détermine les forces subies par celui-ci, et la notion fondamentale devient celle de l’intensité du champ, d’une grandeur dirigée qui caractérise l’état du milieu en chaque point, ou plutôt, sous la forme primitive de FARADAY, celle de lignes ou de tubes de force tendus à travers le milieu et s’attachant sur les corps électrisés. FARADAY représente les phénomènes électriques, et, en particulier, les propriétés des diélectriques matériels, par l’existence de tubes de force portant à leurs deux extrémités des charges électriques égales et des signes contraires sur lesquelles ils tirent avec une force variable d’ailleurs avec la nature du milieu isolant qu’ils traversent et que leur présence modifie.

    La charge électrique n’apparait plus ici que comme une notion secondaire : la quantité d’électricité portée par un corps est déterminée par le nombre des tubes de force qui viennent s’y attacher. La traduction mathématique faite par MAXWELL des idées de FARADAY remplace la notion vague de nombre des tubes de force par celle, plus précise, du flux d’induction à travers une surface, l’induction étant une grandeur dirigée proportionnelle au champ avec un coefficient variable selon la nature du milieu. La charge électrique présente à l’intérieur d’une surface fermée n’a d’autre définition, dans la théorie de MAXWELL, que celle, toute mathématique, d’une grandeur proportionnelle au flux d’induction qui sort de cette surface.
    L’idée de fluide électrique donnait, au contraire, à la notion de charge une réalité plus concrète. Son abandon, par les physiciens de la seconde moitié du XIXe siècle, correspond aux tendances générales de la période énergétique, tendances justifiées par l’échec de la théorie des fluides calorifique et lumineux.

    Mais si la chaleur ne se conserve pas, il n’en est pas de même de l’électricité; la défiance générale contre les fluides était injustifiée et les progrès récents dont je vais vous entretenir ont résulté d’un retour vers les idées anciennes. Néanmoins, ce retour a été fécondé par toute l’œuvre interposée de FARADAY, de MAXWELL et de HERTZ qui nous ont appris comment les actions électriques se transmettent, non plus instantanément comme l’admettait implicitement COULOMB, mais avec une vitesse égale à celle de la lumière.
    Ce retour a été provoqué par la découverte d’une structure granulaire de la charge électrique, par la mise en évidence et par l’isolement d’un atome d’électricité toujours et partout identique à lui-mème. La notion de charge a retrouvé ainsi le caractère de réalité physique qu’elle avait perdu.
    La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.

  7. #6
    invitec998f71d

    Re : Theorie des champs pb des particules

    Merci pour le lien
    Je suis entrain de lire depuis quelques temps le livre de Robert Wald QFT in curved spaccetime.
    son écriture est tres pédagogique et il ne passe jamais d'une équation à une autre sans expliquer ce qui les relie.
    J'avance donc pas à pas.
    L'espace de Fock est l'ingrédian principal de la construction de l'espace de Hilbert espace de la QFT.
    Il ne met donc pas en cause son utilisation.
    Ce qu'il dit d'abord, c est qu il peut y avoir en dimension non finies des representations
    des CCR differentes sur ces espaces de Fock non equivalentes.
    Qu'est ce que çà veut dire physiquement? que 2 telles theories vont proposer des probabilites differentes
    pour certains phenomenes? Est ce là contradiction dont il parle pour les particules?

  8. #7
    invitec998f71d

    Re : Theorie des champs pb des particules

    J'ai trouvé ceci à la page 116 du livre de Wald:
    Pour l'observateur uniformément accéléré disons vers la droite il y a toute une partie de l'espacetemps
    qui lui est inaccessible. nul signal emis dans cette region (wedge en anglais) ne lui parviendra jamais.
    En MQ quand il y a des degers de liberté inaccessibles on effectue une moyenne sur
    les observables par une opération appelée trace. A la suite de cette operation un etat pur devient un melange
    Le vide de l'observateur non acceleré s etend sur ces 2 regions c est pour lui un etat pur.
    l'observateur acceleré a lui affaire avec un melange thermique d'etats energetiques differents.
    Son detecteur interagissant avec ce melange va pouvoir passer dans des etats excités.
    S il emploie le langage des "particulesé il va dire qu'il en a détecté. Et ce en contradiction avec
    le premier observateur qui va rappeler qu on est dans le vide.
    Là j ai appris quelquechose. cet observateur va lui aussi voir le detecteur cliquer. Il ne dira pas
    qu une particule a été détectée mais que le détecteur objet quantique lui aussi est passé dans un état energetique supérieur grace a
    son interaction avec ce qui l'accélere.
    L'utilisation du terme particule est donc une interprétation des interactions
    entre etats de champs en presence.

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