Salut
En gros, la distance et la vitesse d'éloignement des galaxies lointaines sont déduites via le "décalage vers le rouge" des longueurs d'ondes EM qui nous parviennent...
Mais si l'on prend en compte le fait que ces longueurs d'ondes aient été dilatées par l'expansion universelle, pourrait-il s'avérer que cette dilatation ait été bien plus influencée que prévue et que les galaxies observées soient plus proches que n'en laissent paraître les analyses, et qu'il ne s'agisse plutôt que d'une "illusion" ? Ce qui expliquerait en partie le problème lié à cette galaxie dans l'article de S&V...
J'imagine que les calculs intègrent des paramètres relatifs aux effets que provoque l'inflation, mais connaît-on si bien que cela les caractéristiques de l'expansion qui ont joué sur les propriétés des ondes/photons sur/depuis des milliards et des milliards d'années ?
Le fait également que plus une galaxie est lointaine, plus sa vitesse d'éloignement paraît accrue, ne serait-il pas lié encore une fois à une augmentation de la dilatation des ondes EM à cause de l'expansion justement, pendant le long chemin parcouru ? Car nous n'avons que ça à nous "mettre sous la dent", et donc peut-être des données, des informations 'erronées' par rapport à la source elle-même (et à sa distance et sa vitesse) en bout de course... (?)
Puis, les ondes provenant des 'confins' de l'Univers observable n'ont pas emprunté des chemins en ligne droite ; elles ont zigzagué selon les nombreux objets placés entre elles et nous... L'effet gravitationnel de ces-dits objets n'aurait-il pu avoir de l'incidence, renforcer la dilatation de la longueur de ces ondes ?
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