Bonjour,
J'ai une pensée, et comme souvent, il y a sûrement tout un tas de physiciens qui l'ont déjà eue avant moi... aussi qqn pourrait-il me dire quelles sont les théories existantes, officielles et non-fumeuses qui traitent de ce qui suit :
imaginons un espace plan simplifié, constitué par 3 carrés qui se touchent par une arrête:
(1) Je crée une perturbation sur un carré extérieur.
(2) Cette perturbation va perturber le second carré...
(3) puis le troisième.
on peut alors définir 3 états du système, qu'on peut se représenter par 3 "photos". Seule la troisième photo correspond à l'état "actuel" du système. On retrouve alors "naturellement" (j'ai l'impression) les notions de causalité, de passé/présent, et donc de temps.
Au final, si on considère ces carrés comme représentant un volume de Planck, (maille volumique élémentaire, je sais pas si on peut appeler ça un "planxel" ), on peut considérer qu'une perturbation va se propager de proche en proche. Et au final, avec toutes ces photos, on aurait une sorte de film. La notion de "vitesse" de propagation de l'information (i.e. la vitesse de la lumière) serait alors dénuée de sens.
On pourrait aussi étendre ce raisonnement : si l'information se propage en ligne droite, elle arrivera "avant" une information qui a suivi tout autre chemin. Donc, rien ne peut aller "plus vite" qu'une information se propageant en ligne droite. (on peut même utiliser cette image pour définir le concept ligne droite et éventuellement de vitesse maximale)
En allant plus loin encore, on peut recréer des notions de distance notamment. Ceci dit, dans mon raisonnement, j'y arrive sans définir de valeur numéraire pour les dimensions spatiales, ni même définir le temps. D'ailleurs, le "temps" peut être considéré comme le nombre de photos séparant 2 états du système.
Bref, mon raisonnement m'a l'air structuré, relativement puissant*, donc d'autres y ont pensé, mais je ne connais pas le nom (ni la popularité) des théories qui parlent de ça. Pourriez-vous m'aider ?
Cdt,
Goel
*On peut même définir le système sans passer par un volume de Plank : C'est à dire, si on reprend mon pavage simplifié, que tous les carrés ne sont dits liés (= "qu'ils se touchent") que si une perturbation sur l'un créer une perturbation sur l'autre sans passer par un carré intermédiaire. Et là, on se retrouve avec des "objets" sans dimension et sans notion de temps : pourquoi pas partir alors dans des considérations mathématiques en considérant ces carrés comme des objets mathématiques et les liaisons comme des opérateurs...
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