Bonjour,
Pour faire suite à cette discussion :
Supposons un train lancé à 87% de la vitesse de la lumière. Vu d'un observateur situé au milieu du quai devant lequel passe le train sa longueur est diminuée de moitié du fait de la contraction des longueurs.
Mais du point de vue de l'observateur situé au milieu du train, tout semble normal, il ne perçoit pas de "compression physique" du train.
La question que je me pose est donc de savoir quel "statut ontologique" attribuer à la contraction des longueurs ? Est-elle réelle ? ou Virtuelle (opérationnelle) ?
Cette contraction des longueurs est-elle seulement une apparence, liée à la propagation de l'information lumineuse vers un observateur donné ?
Pour trancher, j'ai imaginé l'expérience suivante. Supposons qu'à l'aide d'un projecteur puissant je projette une image virtuelle du train sur le train réel en mouvement. (Cette image projetée à la longueur correspondant au train à l'arrêt)
En donnant à mon projecteur un mouvement de rotation, je peux donner à cette image projetée la même vitesse que le train réel, à la différence prêt que ce train virtuel,
ne sera pas soumis au phénomène de contraction des longueurs, puisqu'il s'agit d'une image projetée.
Ma question est la suivante : Que va percevoir le passager du train ?
1- La contraction des longueurs créera-elle un décalage entre le train réel (dont la longueur se contracte) et le train virtuel, auquel cas,
nous devons attribuer à la contraction des longueurs un statut objectif.
2- Ou bien du point de vue du passager du train, l'image virtuelle du train restera-t-elle en phase avec le train réel ? Auquel cas nous devons admettre que la contraction
des longueurs revêt un caractère virtuel liée à l'information transmise à l'observateur du quai par la lumière du train (réel) en mouvement.
Si la réponse est 2, cela signifie qu'il peut exister une forme de simultanéité absolue, d'ordre matérielle , une simultanéité de contact qui fera que même à 87% de la vitesse de la lumière, les 4 plots de l'expérience imaginée dans la discussion précédente seront en contact en même temps, indépendamment des message lumineux transmis, et de l'ordre dans lequel ils sont perçus.
Si la réponse est 2, la notion de simultanéité absolue (ici une simultanéité de contact qui implique un contact entre 2 structures) n'a pas non plus de sens dans le cadre de la relativité.
Cordialement,
-----