Bonjour,
Dans le cadre d'un fil récent dont le sujet n'était pas techniquement celui-ci, j'avais soulevé la question de savoir si la mise en évidence de phénomènes liés à des paires de photons intriqués était à notre portée (détection grossière, loi de Malus), production réalisée à l'aide d'un cristal de calcite par exemple.
J'ai obtenu une réponse très pertinente
Je remercie encore Deedee pour sa réponse, au passage.Envoyé par Deedee81
Cela m'a motivé à poursuivre mes recherches dans ce sens et entre temps, je suis tombé par hasard sur une vidéo assez intéressante, montrant les effets de la biréfringence du calcite :
https://www.canal-u.tv/video/cerimes..._calcite.35577
Une première chose a attiré mon attention (comme sur ces 2 pièces jointes) :
Calcite 1.jpg Calcite 2.jpg
En effet, les deux faisceaux diffractés dont la longueur d'onde est théoriquement le double du faisceau incident (lumière blanche, donc tout le spectre visible), ne devraient-ils pas voir leur spectre "décalé" vers les longueurs d'ondes inférieures et apparaître sous une teinte différente ? Je pense notamment à du "rouge dominant").
Concernant la teinte, elle ne semble pas différente de cette qu'aurait la même lumière blanche au travers d'une vitre en verre..
Je ne m'explique pas cette bizarrerie.
Je suis allé un peu plus loin : https://en.wikipedia.org/wiki/Birefringence
Je découvre que pour des cristaux bien moins médiocres que les cristaux de calcite, le rendement de conversion est de l'ordre de 4 paires/million !The conversion efficiency of SPDC is typically very low, with the highest efficiency obtained is on the order of 4 pairs per 10^6 incoming photons for PPLN in waveguides
Beaucoup moins encore pour le calcite, environ 1 paire/10^12 selon une source (2016), sur un forum de physique anglophone où j'ai été accidentellement dirigé, d'où la (les) question(s) :
Les faisceaux observés ne représentent-ils essentiellement que du bruit ?
La création de paires intriquées n'est-elle pas fondamentalement à l'origine du dédoublement en faisceau ordinaire et extraordinaire ? Si non, quelle est l'origine du phénomène, où se situe cette "perte" (colossale) et comment fait-on le "tri" (en labo) pour avoir un intervalle de confiance réaliste dans les mesures corrélées ?
Quelque chose m'échappe.
D'avance merci vos contributions,
Cordialement,
-----