Bonjour à tous!
Dirac interprète un positron comme un électron remontant le temps, or l'entropie d'un système doit croître. Je n'arrive pas à voir si l'on arrive sur un paradoxe de par une éventuel inversion de l'entropie.
Merci pour vos réponse!!!
(est ce possible que cela soit relié à la causalité)
Les antiparticules qui remontent le temps ont été abandonnées il y a bien longtemps...
L'antimatière n'a vraiment rien de bien particulier par rapport à la matière. Tout le monde suit le temps dans le même sens
Salut,
Quelques précisions et mise au point (bon, c'est le genre de discussion qui a tendance à s'éparpiller et d'éterniser, j'espère qu'on restera carré).
Plus exactement, l'inversion du temps quand on interprète les états anti-particules (que ce soit avec Dirac ou avec la théorie quantique des champs) ça existe toujours mais ce n'est qu'un pur changement formel : un simple changement de signe d'une variable. En fait on a des états d'énergie négative et comme dans les expressions (fonctions d'ondes, champs), ça apparait toujours comme E*t, on change en disant "énergie positive et c'est t qui est négatif". Pure astuce mathématique.
Puis on fait un changement par symétrie CPT (la physique étant strictement invariante sous cette symétrie, c'est un théorie MQ + relativité), ce qui change les signes des charges (C) et le signe du temps (T) et tout revient dans l'ordre et ces états deviennent "anti-particules".
La causalité est délicate en physique. Tout ce qu'on peut dire c'est que l'on a des phénomènes liés (par exemple par une interaction, une collision ou que sais-je) et on parle de cause et effet simplement par référence à la flèche du temps (les équations fondamentales étant toujours réversible dans le temps, sauf pour la violation CP des mésons K, B et maintenant (actu récente) des particules charmées).
L'entropie d'un autre coté est un phénomène purement statistique qui ne se manifeste que lorsqu'on a des systèmes constitués d'un très grand nombre de particules. C'est ça qui fixe la flèche du temps. Mais ça ne donne pas le "signe" du temps, qui reste une variable mathématique. Ca distingue juste des états physiques que l'on qualifie de passé et futur.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
il me semble que J.A. Wheeler faisait aussi cette interprétation. Me rappelle plus où j'ai lu ça...Envoyé par jolymalo
There are more things in heaven and earth, Horatio, Than are dreamt of in your philosophy.
Surely you"re jocking Mr Feynman ? Feynman en parle à l'époque où il faisait sa thèse.
Not only is it not right, it's not even wrong!
Salut,
J'ignorais ces anecdote. Comme quoi même de grands physiciens ont mis un peu de temps avant de démêler les maths et la physique (ou simplement à se comprendre)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Il en avait déjà été question plusieurs fois sur FSG, cité par Amanuensis et moi et tu avais participé :Salut,
J'ignorais ces anecdote. Comme quoi même de grands physiciens ont mis un peu de temps avant de démêler les maths et la physique (ou simplement à se comprendre)
https://forums.futura-sciences.com/d...ml#post5951533
et suivant.
Ouvert par ù100fil :
https://forums.futura-sciences.com/a...-lunivers.html
Et encore ici :
https://forums.futura-sciences.com/p...ml#post6048458
C'est curieux comme tu oublies les contributions de Wheeler à ce sujet.
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Alors je rectifie : j'avais oublié
(EDIT ou j'avais zappé à l'époque, ça m'arrive aussi)
Trop dans la tête, ça déborde (en espérant que ce ne soit pas l'âge
Dernière modification par Deedee81 ; 03/04/2019 à 08h33.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
En complément aux remarques déjà faites : quoi qu'il en soit, l'entropie est une grandeur statistique n'ayant de sens que pour un système formé d'un très grand nombre de particules (à la limite infini), ou de façon analogue ayant un très grand nombre de degrés de liberté.
C'est pourquoi le temps de Poincaré est alors immensément grand, c'est grâce à cela que l'on peut énoncer le second principe, etc, etc.
Parler de l'entropie d'une particule n'a pas de signification;
L'impossible, nous ne l'atteignons pas, mais il nous sert de lanterne. (René CHAR)
