MQ et automates cellulaires

[pm42]

Non, je ne connais pas. J'estime que les auteurs ont droit à une juste rétribution de leur travail et je n'aime pas profiter de ce genre de piratage. C'est une question de respect mutuel, pas de peur du gendarme.

Comme le dit alovesupreme, tu ne rémunères pas les chercheurs mais des éditeurs spécialisés qui ont une position de monopole, qui parfois font même payer des droits pour publier sans rien donner en échange à ceux qui ont produit le contenu.

Ce n'est pas un hasard si arxiv et cie ont autant de succès, qu'on lance des projets comme PlanS et d'autres...
Cela a aussi l'avantage de donner accès aux papiers à des chercheurs de tous les pays y compris ceux qui n'ont pas les moyens de payer les nombreux abonnements.
-----

[ThM55]

Je suis partiellement d'accord en ce qui concerne l'accès à certaines revues scientifiques. Mon université les met à disposition (je peux photocopier pour un prix modique) mais elle paie des sommes folles à certains éditeurs et cela met son budget en péril. Il y a clairement des abus de position. A noter que les revues qui font payer les auteurs sont en général en accès libre, d'après ce que m'a expliqué le bibliothécaire.

Mais pour des livres que certains auteurs ont parfois mis des années à écrire et à réviser, je trouve injuste de pouvoir les télécharger librement comme ça. Normalement un auteur reçoit en droits d'auteur un pourcentage du prix de chaque volume en librairie. Je suppose (je n'en suis pas certain mais cela semble logique) que les coûts de distribution pour des fichiers pdf ou epub doivent être inférieurs à ceux d'un livre papier et il me semble que les éditeurs n'en tiennent pas suffisamment compte.

De toute façon, je préfère cent fois un livre papier bien imprimé à un fichier pdf... Je n'imagine pas étudier les trois volumes de QFT de Weinberg sur un écran, c'est quasi impossible. C'est pourquoi je continue à commander en librairie (de cette manière c'est le libraire qui prend les risques d'acheminement) et je n'achète des e-books que quand ils sont en promo ou ceux pour lesquels je n'ai pas l'intention de consacrer trop de temps...

[coussin]

J'ai récemment publié un article. Une fois publié, je n'y avais plus accès...

[invite54165721]

publié ou, sur un site?

[coussin]

Publié dans EPJD et mon institution n'a pas accès à cette revue...

[invite73192618]

Je viens de verifier, et EPJD donne explicitement le droit de poster sur arxiv.

[coussin]

Nos articles sont systématiquement mis sur arXiv. De plus, la nouvelle politique du CNRS préconise de les mettre également sur HAL. Là n'était pas la question...
Mon message était là pour mettre en évidence la situation totalement ubuesque de la publication scientifique à l'heure actuelle. Il s'agit d'un véritable racket mondial insupportable de la part de ces éditeurs...

[Opabinia]

... la fonction random simule le hasard.
Elle est déterministe et utilise entr'autre l'horloge interne de l'ordinateur comme variable. c'est une fonction compliquée du temps ...

L'horloge interne intervient au niveau de l'initialisation par défaut d'un générateur de nombres pseudo-aléatoires.
Les valeurs qu'il renvoie ensuite sont données par une relation de récurrence, relevant
- le plus souvent de l'arithmétique modulaire: X_n+1 = F(X_n),
- mais éventuellement de la manipulation de bits: X_n+1 = F(X_n, X_n-1, X_n-2 ...).

... si on la réutilise une deuxième fois le résultat sera différent. on obtient comme dans la nature un autre impact avec un deuxième électron ...

Il suffit de réinitialiser le générateur avec la graine préalablement choisie, au lieu d'appeler l'horloge interne, pour obtenir à nouveau la même séquence de nombres pseudo-aléatoires, donc les mêmes points d'impact.

on peut tres simplement écrire un petit programme qui simule les fentes d'Young par exemple.
il suffit pour ca d'utiliser la fonction random qui existe dans Excel.
tu prends un écran d'impact de hauteur 1 et d'abscisse entre -1 et 1
tu simules un impact d'électron
une première fonction random va de donner l'abscisse de l'impact.
1) si a pour cette abscisse il y a une densité de probabilité p, tu utilises ta fonction random pour obtenir un nombre
entre 0 et 1 s'il est supérieur a p tu retourne a 1) sinon
2) tu mets un impact au hasard d'abscisse x

Passons sur le résumé de l'algorithme; celui-ci fait appel à un résultat théorique connu, en l'occurrence la densité de probabilité d'impact des particules (ou à l'éclairement local de l'écran), ici de la forme:

p(x) = K.Sin(πx/i)² ;

L'aspect du nuage de points est commandé par cette donnée, et non par un comportement intrinsèquement aléatoire de l'algorithme; remplace cette fonction par une constante (p = 1/2), et la figure observée disparaît.

... Turing disait que si un ordinateur ne peut être distingué d'un être humain s il répond comme un être humain.

À ceci près que les conversations rapportées étaient d'une rare platitude, constituées d'interjections et de questions ou remarques passe-partout ... cela s'appelle, en langage courant, parler pour ne rien dire.
Une hôtesse d'accueil affligée d'une telle stupidité n'aurait tenu huit jours.
Mais on ne va pas entamer ici le procès de l'intelligence artificielle.

[invite73192618]

À ceci près que les conversations rapportées étaient d'une rare platitude, constituées d'interjections et de questions ou remarques passe-partout ... cela s'appelle, en langage courant, parler pour ne rien dire.
Une hôtesse d'accueil affligée d'une telle stupidité n'aurait tenu huit jours.
Mais on ne va pas entamer ici le procès de l'intelligence artificielle.

Non, mais on peut quand même signaler aux lecteurs intéressés de ne pas se fier à ta compréhension du test de Turing..

[invite54165721]

c'était simplement pour accentuer le fait qu'un ordinateur classique peut parfaitemnt simuler une
situation quantique donnée.
Pour revenir a l'interprétation des automates cellulaires, au vu de mon début de lecture,
t'hooft utilise un espace de hilbert ou seule une base de vecteurs constitue les éléments ayant
une éxistnece qui apparait lors des mesures. Les autres vecteurs (superpositions) sont des artéfacts
sans existence réelles. lorsque le temps évolue les vecteurs de bases passent de l'un sur l'autre sans
passer par des superpositions et donc sans collapse.

[Sethy]

Je maintiens que cela n'est pas possible. Mais bon, c'est de pure forme, j'en suis conscient.