J'ai beaucoup oublié, mais l'idée est que la fréquence est directement liée à la puissance de l'aimant.
Au delà de 100 MHz, il faut des aimants supraconducteurs, tellement les champs doivent être intense.
L'idée est qu'au plus le champ est important, au plus les "pics" sont séparés (comme tu as pu le voir, le pic CH3 est très proche d'un pic CH2). Avec un champ plus intense, ceux-ci s'écartent, ce qui permet de mieux distinguer.
ici le spectre de l'Ibuprofen avec un 400 MHz : https://www.researchgate.net/figure/...fig5_312288842
Ici, la même molécule avec un RMN beaucoup moins précis : https://www.azom.com/article.aspx?ArticleID=11343
Observe "l'herbe" qui est présente sur la 2ème courbe à 1.75ppm et compare la avec le beau multiplet bien symétrique du spectro à 400MHz.
Ceci dit, pour un particulier, vise plutôt un RMN à 10MHz ... Ce qui est déjà plus qu'un challenge car il faut un champ extrêmement stable tant dans la durée que dans la zone de mesure. Ce n'est pas pour rien que l'appareil que je t'ai montré fonctionne avec un capillaire. Mais là aussi, c'est un système à transformée de fourrier. Et là aussi, il y a "plus" simple, c'est la RMN par "balayage" (désolé j'ai oublié le nom mais en gros on fait varier la fréquence du circuit oscillant additionnel pour parcourir les différentes valeurs du champ).
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