Persistance des particules virtuelles.

[ornithology]

Bonjour,
Quand on a une fluctuation quantique une paire virtuelle peut persister un cour instant. a sa demi vie une autre fluctuation ou plus peu faire qu'on aie en permanence des particules présentes. mais aussi des antiparticules! est ce en contradiction avec la réalité?
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[coussin]

Eh bien en tout cas, il me semble évident que ce n'est pas observé n'est-ce pas ?
Ensuite y a un petit problème d'énergie : pour matérialiser une paire particules/antiparticules, faut prendre une énergie 2mc2 quelque part. L'état vide du champ étant un état d'énergie minimale, c'est pourquoi ces paires ne peuvent jamais devenir réelles.

Personnellement, je ne suis pas fan de cette interprétation en termes de particules virtuelles mais bon... Histoire de goût.

[ornithology]

Le vide est un état d'énergie minimale.Ca n'empeche pas les fluctuations rapides.
D'accord pour le caractere problématique de la notion de particule. disons excitations mais ca fait politiquement correct.

[coussin]

Voilà exactement le problème si on définit une particule virtuelle comme étant une particule ayant une "durée de vie courte"... Ca ne veut rien dire.
Où se situe la limite sur la durée de vie ?
Une meilleure définition est de dire que c'est une particule qui n'est pas sur la couche de masse. Au moins comme ça, on sait que ce n'est alors qu'un artefact mathématique et pas une particule qui peut exister.

Pourquoi vouloir introduire ce concept de particule virtuelles ? Un champ dont l'amplitude fluctue est suffisant à mon avis...

[A voir en vidéo sur Futura]

[Resartus]

EDIT : je n'avais pas vu le second message de coussin. Tout à fait d'accord pour admettre que ni les particules virtuelles ni les réelles n'existent réellement, et qu'il n'y a que des champs...

Bonjour,
Perso, il me semble plus opérationnel (et j'ignorais que c'était hérétique) de considérer que les particules virtuelles existent bel et bien, et que la seule différence (certes essentielle dans la vie courante) avec les particules réelles, c'est la valeur de leur énergie
Mais pendant le temps de leur courte existence, elles ont tout à fait le loisir d'interagir avec leur environnement; par exemple l'effet casimir.

Il se pourrait même que dans des cas très extrêmes, dans un champ à très fort gradient. ces particules virtuelles puissent devenir réelles, grâce à l"énergie potentielle acquise en se déplaçant dans ce champ, par exemple dans l'effet Hawking ("evaporation" des trous noirs), si on y croit, bien sûr...

[coussin]

Il est en effet possible de générer des particules réelles ex nihilo (effet Hawking*, effet Casimir dynamique) mais à chaque fois, il faut une source d'énergie quelque part.
Pourquoi ne pas dire qu'on s'est servi de cette énergie pour créer des particules plutôt que de dire que l'on a transformé des particules virtuelles en particules réelles ?

Encore une fois, c'est une question de goût

*L'effet Hawking est encore un peu particulier puisque repose sur ce qu'est l'état vide d'un champ en espace courbe.

[ornithology]

Energie minimale ne signifie pas absence d'énergie.
ceci dit le wiki anglais dit que les fluctations du vide apparaissent sous forme de paires momentanées de particules antiparticules virtuelles.
Des milliers de chercheurs et d'enseignants ont du le lire sans le modifier. peut etre qu'en dehors de la formulation mathématique c'est une facon acceptée de dire les choses.

[ornithology]

Je mes souviens avoir lu quelquechose sur les particules nues et habillées. la particule nue chargée etait entouré d'un
nuage de particules (+anti) virtuelles de plus en plus energétique quand on etait pres d'elle. Et la masse de cette particule ainsi babillée par ce nuage etait calculée en tenant compte de ce nuage de particules fluctuantes.
ce nuage constitué de particules ephemeres etait persistant. c'est le sens de ma question sur la persistance.