Bonjour,
L'équation de Shrödinger appartient à la première "phase" de la MQ, dans laquelle le champ (potentiel) reste de description classique. La version "complète", avec quantification du champ, est la Théorie Quantique des Champs, dans le cas présent, son application à l'électro-magnétiseme, la QED (sigle anglais).
Dans ce cadre le hamiltonien se présente comme l'énergie totale calculée sur les champs. Les notions d'énergie cinétique et potentielle prennent alors des sens différents.
si ç'a t'amuse. Ils n'ont pas plus faux que les bouquins qui décrivent la mécanique classique, ou la gravitation selon Newton. Ils décrivent simplement des approches simplifiées par rapport à la physique élaborées à ce jour. Mais c'est cette dernière qui permet de répondre aux questions les plus difficiles...On m'a toujours répété que l'Hamiltonien exprimant l'énergie d'un systeme est donné par la somme des opérateurs d'énergie cinétique et potentielle (oh, pardon, j'ai dis énergie potentielle ?!) - mais si ca se trouve mes anciens profs, et les bouquins de MQ ont tout faux ...
L'interprétation de la masse est une des plus compliquées et variables selon les théories (simplifiées ou non) de la physique. Les interprétation en classique et en relativité restreinte sont distinctes. La QFT présente encore une approche distincte (la masse des "particules" devient impropre, simplement parce que la notion de "particule" même devient impropre; on peut aussi citer le mécanisme de Higgs). Un modèle satisfaisant de la masse manque encore (unification de la QFT et de la RG), et quand il apparaîtra, sera loin de l'interprétation classique.qui plus est, l'opérateur d'énergie cinétique fait intervenir la masse de la particule (électron, atome, molécule), qui est une "quantité" tres "classique" ...
Ce n'est pas "totalement faux", mais inadapté à certaines questions. Tant que les questions peuvent se répondre en termes classiques, utiliser cette vision classique (= simplifiée) peut avoir un sens. Mais l'utilisation des termes "classiques" a de sérieuses limites, et la plupart des questions posées sur ce fil ont passé outre ces limites.alors, j'accepte le fait qu'il n'est pas tres approprié de parler avec des termes "classiques" quand il s'agit de traiter le microscopique, mais de là à dire que utiliser ces termes-là est totalement faux et ne peut pas donner une bonne idée d'un phénomene me semble, à priori, exagéré...
Bonne remarque. Ce que je fais est simple: j'avance à pas lents dans ma tentative de compréhension de la RG et de la QFT, et accepte qu'il me faudra longtemps avant de prétendre comprendre les réponses au sujet de ce qui se passe en détail dans un atome (entre autres).est-ce que tu connais des termes adéquats quant aux concepts dont on parle plus haut, et est-ce que tu peux montrer un exemple comment tu formulera une question sans présupposés, .. parce que critiquer c'est bien, mais pour l'instant ca ne fait pas avancer les choses ...
J'imagine que c'est très frustrant comme réponse. L'idée qu'il suffit de poser une question pour avoir une réponse que l'on va comprendre est très (trop) répandue. Malheureusement, ça ne marche pas comme ça. Je suis passé par là, comme tout le monde. Puis j'ai réalisé qu'avant d'apprendre, avant de pouvoir même poser des questions sensées, il me fallait désapprendre, mettre en doute mes connaissances préalables, pour être ouvert à d'autres manières de voir, plus adaptées. Ce désapprendre, cette mise en doute, n'est pas facile. Mais, qu'on l'accepte ou non, elle est nécessaire.
Cordialement,
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