Bonjour,
Ci-dessous la formule du débit de Poiseuille, remarquable non seulement par la précision de ses constantes et aussi par le repérage de tous les intervenants, qui ont lieu dans le débit ordinaire d'une canalisation.
poiseuille (2).jpg
Mais ce qui devrait intriguer le spectateur, c'est que la pression est définie comme une réusltante, un différentiel, soit (P) = P1 - P2. Vous me direz: "normal, puisque l'on considère qu'entre la presssion au niveau 1 et celle au niveau 2, il y a L, la longueur entre les deux, dont Poiseuille tient compte également.
Oui, mais P1 et P2 sont elles-mêmes des résultantes de pression. donc P1 = PA1 - PA2 et P2 = PB1 - PB2 .. !
Vous pouvez recommencer avec PA1, PA2, PB1 et PB2, ce sont elles-mêmes des pressions différentielles, et recommencer encore avec PA1A1, PA1A2 etc.
Mais là je suis en train de m'éloigner de la canalisation elle-même, pas vrai ? Hélas non, le tuyau est relié au reste de l'Univers. C'est d'aileurs pour cela que, pour des problèmes de pression plus "ouverts", on a la formule de Navier-Stokes, déclinée non plus en débit, mais en accélérations.
Mais revenons aux différentielles de pression. A l'extérieur du tuyau, qui serait à tout hasard une canalisation souterraine d'égoutage où l'homme n'intervient pas, on devrait trouver, surtout au niveau "atmosphérique", des zones ou, pour prendre un exemple très subdivisé, PA1A2B1A1 = PA2B1B2A2.
Isobare (météorologie) — Wikipédia.jpg
Car on a bien constaté des zones isobares de l'atmosphère, en météorologie. Ces zones isobares ne sont peut-être pas si innocentes que cela, quand elles entourent des zones de pression différente d'elles-mêmes.
Est-ce qu'un "isobare" dans l'atmosphère peut raisonnablement influencer la pression et donc le débit d'une canalisation d'égoutage ?
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