@Lil00 : Merci de cette précision, si je ne dis pas de bêtises, les milli utilisent le signe m et les micro utilisent le signe µ (mu). Par contre, c'est bien le débit de dose que j'avais en tête, 5 mSv/h, soit 42 jours pour m'équiper de mes EPI et regagner mon abri, ça me semblait jouable tout en évitant que l'appareil ne sonne pour un rien, mais vu votre réponse, je me dis que j'ai loupé quelque chose quelque part...
@Yoghourt : Merci d'apporter votre point sur les mesures en Sievert, ainsi que pour les liens, c'était intéressant.
On parle bien ici de catastrophe atomique, mais je pense que titijoy3 parlait vraiment de rayonnements (alpha, beta et gamma) plutôt que d'isotope, car c'est bien ceux-ci qui sont captés par un radiamètre, et donc qui vont nous donner une alerte. En fait, peu importe l'isotope qui émet ces rayons, l'essentiel pour nous, c'est d'être prévenu d'une situation anormale pour s'en protéger (fuite, puis équipements), et laisser place nette aux experts qui se chargeront de déterminer de quel type d'isotopes il s'agit, de la dangerosité des rayonnements, etc. Quitte à avoir de faux positifs de temps en temps.
Pour le flash d'une bombe nucléaire, j'ai lu la page Wikipédia attitrée, mais je n'ai pas la connaissance suffisante pour en tirer des conclusions. Ce que je sais en revanche, c'est que quiconque verra un flash de ce type sera très probablement aveugle, puis se fera désintégrer par la boule de feu et la suppression, à moins qu'il ne se fasse broyer par les débris d'immeubles qui retomberont au sol en suivant... Soyons honnête, les chances de survivre et d'être suffisamment en état pour continuer sont minces dans ce cas-là, donc comme je l'ai dit plus haut, je ne le traiterai pas. Ce qui m'intéresse, c'est comment survivre si je ne fais pas partie des gens touchés. Prenons un exemple concret : j'habite à 30 km d'une grande ville et je suis souvent en télétravail, mes chances de survie à l'explosion sont bien meilleures, mais je vais devoir affronter les retombées radioactives qui suivent. Je n'ai aucune garantie que l'état puisse faire une annonce suffisamment rapidement pour me protéger, et les services de secours et de police seront débordés : je ne peux compter que sur moi-même. Dans ce cas-là, avoir des équipements appropriés et des ressources fait toute la différence.
Pour le cœur de réacteur, et bien je n'en ai pas à proximité, alors le même raisonnement que ci-dessus s'applique.
J'ai trouvé des vidéos d'elena filitova mais elle n'y faisait pas de mesures, si vous avez une autre référence je suis preneur.
C'est tentant pour la cave, si j'amène du bon fromage, vous partagerez une bouteille ?
@Kemiste : Pondérer n'est peut-être pas le bon terme, ce que je veux dire c'est que je connais une moyenne annuelle pour les civils, ainsi qu'une pour les travailleurs du nucléaire, et j'ai la mesure d'ambiance à l'instant t de mon appareil que je note dans un Excel. Avec ces valeurs, je dois pouvoir estimer un seuil critique en prenant un peu de marge. Comme dit plus haut, le but ici est d'avoir un avertissement, par de réaliser une analyse complète de l'ambiance radioactive dans mon salon (ce qui serait sans doute très intéressant). Apparemment, les appareils grand public sont calibrés pour mesurer les rayonnements du Césium 137, et tous mesurent les rayons gamma. D'autres proposent de mesurer les beta, voire les beta et les alpha, ou encore les neutrons. Je pense que la fonction d'alarme peut être remplie avec ce genre d'appareil. Pour l'évaluation de la dangerosité des matériaux à l'extérieur, ça a l'air plus compliqué en revanche.
C'est parce que je n'ai pas de réponses précises à toutes vos questions que je présente mon cahier des charges ici et que je vous demande de l'aide.
@XK150 : Personne ici ne parle de fuir immédiatement sa maison. Vous trouverez sans nul doute un tas de survivaliste qui considèrent que la préparation d'un sac d'évacuation est primordial, et que vivre dans la verte camouflé en buisson est la panacée et la solution à toutes les crises. Libre à eux de réfléchir ainsi, mais ce n'est pas mon cas. Mon abri est équipé et rempli, et je ne vois pas l'intérêt de quitter la sécurité et le luxe qu'il offre pour espérer trouver un paradis immaculé, sans même savoir où chercher. Malheureusement, aucune forteresse n'est imprenable, je ne possède pas des ressources et de l'énergie en illimité, et les incidents environnementaux ne manqueront pas de frapper à la porte. Si je suis contraint de quitter mon abri, alors un sac d'évacuation et primordial. Cela dit, on s'éloigne du sujet de base.
Mais quoi qu'il en soit, rappelons que lors de l'accident de Tchernobyl, l'État n'a pas fait preuve de la rigueur scientifique et de la communication qui était de mise à ce moment-là. C'est vieux et dépassé ? L'État ne ferait pas la même chose aujourd'hui ? La gestion de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen en 2019 a été catastrophique. Pas de chance, l'ancien président Jacques Chirac est mort au même moment, occultant complètement l'incident des médias. Résultat, quasiment aucune des mesures de communication prévues n'ont été maintenues après son décès. De plus, on retrouve cette tendance politique française à minimiser les faits, pour ne pas déclencher de panique. Or, la population n'a pas tendance à paniquer dans ce genre de cas, car nous ne sommes tout simplement pas dans un film hollywoodien. Enfin, certains policiers n'avaient pas de masque, d'autres n'avaient que des masques chirurgicaux, tandis que d'autres encore été équipés de masque à gaz...
Je n'ai pas beaucoup de connaissances, et j'en ai encore moins dans le domaine de l'énergie nucléaire, mais s'il y a une chose que je sais, c'est que l'État français en la personne de ses politiques n'est pas digne de confiance, que ce soit au quotidien ou en temps de crise.
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