Bonjour
Je vous prie de m’excuser par avance pour ce pavé. Mais il regroupe plusieurs questions sur le même thème. Il permet d’éviter l’ouverture inutile de plusieurs fils.
J’ai des questions précises sur l’intrication des particules et des objets macroscopiques ainsi qu’une question sur la /les fonctions d’onde. Seuls le savoir et les compétences peuvent y amener des réponses. Bien entendu compte- tenu du sujet les réponses oui, non et ne sait pas sont très cohérentes, compte-tenu des hauts niveaux de mathématiques et conceptuels, de cette discipline.
Attention mes questions sont peut-être vides de sens ou sembleront naïves. Mon faible niveau ne permet pas de distinguer pour cette science vraiment mystérieuse sur ses fondations ce qui est du n'importe quoi à ce qui peut être théorisé
L’onde intriquée de l’univers est la fonction d'onde ou état quantique de la totalité de l'Univers, considérée comme « l’entité physique de base » ou « l’entité fondamentale ». Elle inclue aussi l’intrication de macro-objets. Toutefois elle fait l’objet de critique liée à la décohérence (les humains ne seraient visiblement pas en suppositions d’états).
L’équation d’onde quantique de Schrödinger mesurée (au carré) représente les densités de probabilités de résultats de toutes les mesures possibles d'un système (cf Wikipédia). Elle comporte une temporalité. Elle est déterministe tant que la particule n’est pas localisée. Elle fonctionne à merveille et c’est la base pour les physiciens du domaine.
Comment relier sans trop rentrer dans les mathématiques ces deux équations. L’une est-elle un des nombreux sous-ensembles, une des branches multiples de la première ???
J’ai lu que la fonction d’onde donne un résultat exact lors de l’observation d’un électron (effondrement de sa fonction d’onde)
Comment est-ce possible ??? Ou est-ce un abus de langage ?
Comme Gilgamesh m’a brillamment expliqué le multivers. Et ma fois cette théorie m’a grandement satisfait.
Je me demande donc si : l’onde intriquée de l’univers est considérée univers par univers (s'ils existent bien sûr) ou pour l’univers entier avec des intrications inter-univers. ?
J’ai des questions plus précises sur l’intrication
Dans le cas des fentes de Young la lumière la lumière éclaire un écran cible avec des franges d’interférences lumineuses et d’autres sombres. On est habitué aux interférences avec des lampes torches dont les faisceaux se croisent
Pour les ondes lumineuses qu’elle est la fonction d’onde dans ce cas précis où les ondes lumineuses se superposent : 0 ?.
Je vais me référer aux travaux sur des électrons qui passe à travers de fentes
Il y un cas classique des électrons (ou des ions) passent un par un au travers d’une seule fente.
Là rien de spectaculaire. Le résultat des « empreintes » des tirs sur une cible donne une dispersion statistique de type Gaussienne.
Mais il y a l’expérience "magique" à deux fentes (qui n’a toujours pas fait l’objet d’une théorie faisant consensus). La théorie de l’école de Copenhague est la plus courante.
Mais il faut dire que le phénomène est tellement mystérieux (cf voir livre de Mr Basdevant Introduction à la physique quantique).
Un petit rappel du cas le plus subtil on envoie un par un des électrons (ou des ions) à travers deux fentes et il se crée le même motif de franges d’interférences que pour la lumière.
La répartition statistique des franges (de plus fortes densités au milieu et plus faibles vers les bords extérieurs) correspondrait aux calculs de Born sur les valeurs données par l’onde de Schrödinger au carré.
Peut-on ou a-t-on des raisons de penser que les motifs pourraient correspondre aux états d’une particule en état de superposition dont la fonction d’onde s’effondre in fine.
Est-il envisagé une quelconque intrication pour analyse du le comportement « collectif » des électrons transmis individuellement ? Il me semble envisagée par Von Neumann (avec toutes réserves)
Questions diverses :
1) une particule peut -elle être en superposition d’états sans être intriquée ?
2). Utilise-t-on deux équations de Schrödinger (avec une liaison mathématique éventuelle ?) pour le calcul de ou doit-on utiliser la fonction d’ondes intriquée de l’univers dans le cas de deux particules intriquées ?
3). Ordinateur Quantique et Qbit
A chaque démarrage d’un nouveau calcul les 147 Qbits sont-ils encore tous intriqués.
N-y-a-t-il pas des risques après chaque calcul de modifications car l’intrication est plutôt difficile à trouver ?
4) les effets entre particules intriquées sont-ils instantanés ou avec un petit temps de latence ?
5) y-a-t-il un début de théorie « solide » sur l’intrication
Ex particules présentes il y a 13,8 Milliards d’années avec nature comparable (Smolin)
Trous de vers (L. Susskind et J. Maldacena)
6) Comment la TQC considère-t-elle l’effondrement de la fonction d’ondes (la théorie formelle) lors de l’observation d’une particule. Est-ce un effet lié à l’instrument de mesure ou une perturbation causée par un observateur humain ?
Cordialement et merci par avance. Bien il y a peut-être des réponses dans les livres de cours. Mais je n'ai pas encore trouvé de réponses. Je viens à peine de commencer le livre de Bobroff (après le pavé monumental de Sean Caroll)
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