Bonjour, pourquoi il faut que le courant i soit nul pour mesurer la force électromotrice d'un générateur associé en série à une résistance ? Est-ce parce vu que le voltmètre mesure la différence de potentiel entre la résistance et le générateur et que la tension de la résistance est nulle vu que i=0 alors on obtient la tension du générateur ?
Merci d'avance à toute personne m'accordant un peu de son temps
Salut,
Ben oui, c'est tout à fait ça. Il s'agit bien sûr de la résistance interne et on ne saurait donc pas l'éviter. Pire : si c'est en court-circuit, le voltmètre va carrément mesurer 0.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
ça marche, merci.
Dans ce cas, un ampèremètre mesurerait le courant de court-circuit permettant de déterminer la source de courant dite de Norton à associer en parallèle pour obtenir le modèle équivalent parallèle.Envoyé par Deedee81
La source de tension Eth en série avec Rth est équivalent à la source de courant Eth/Rth en parallèle avec Rth.
Loi de maille U=Eth+Rth.I <=> loi de noeud U/Rth=Eth/Rth+I
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
D'accord pour tout ça mais il y a quand même plus simple pour mesurer la force électromotrice d'une source
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bjr, Est ce compréhensible par l'intéressé !
Bonne journée
Pas trop mais j'ai quand même eu la réponse à ma question initiale ^^
Dans le supérieur, modèle de Thévenin-Norton.
Juste des additions de tensions ou de courants.
Pour la mesure, tension en série avec R est mieux que courant en //, mais c'est Deedee qui a parler de court-circuit...
Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».
Vu les questions de Matt je doute qu'il en soit là
Enfin bon, il y a encore pire (me rappelle les cours de théorie des lignes, c'était franchement hard)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Je trouve que la pile "chimique" est particulièrement indiquée pour comprendre le problème.
Si on a deux compartiments dans lesquels se passent les deux demi-réactions, prenons par exemple les couples Cu/Cu++ et Zn++/Zn, il y a un travail qui peut passer inaperçu lorsque la pile débite.
Les demi-réactions sont les suivantes :
Zn -> Zn2+ + 2e-
Cu2+ + 2e- -> Cu
Les électrons passant par le circuit électrique, il y a quand même un problème. C'est que d'un côté, on produit du Zn2+ et de l'autre on fait disparaitre des Cu2+. Il y a donc un problème évident d'équilibre de charge.
Pour que la pile fonctionne, il faut ajouter un "pont salin" entre les deux compartiments. C'est par ce pont salin que vont transiter (par exemples) les ions sulfates (SO42-) surnuméraires d'un côté et déficitaires de l'autre.
Mais cette migration d'ions nécessite de fournir un travail. Une partie de l'énergie produite par la pile est donc consommée par cette migration. Or quand la pile ne débite pas ... pas de réactions chimiques ... donc pas de déséquilibre de charge ... donc pas de travail à fournir. CQFD.
Tout est toujours plus complexe qu'on (que je) ne le pense de prime abord.
