Bonjour,
Dans une discussion récente (https://forums.futura-sciences.com/p...une-image.html), j'ai pu soutenir une distinction entre superposition et interférence. ; non seulement l'une comme condition de l'autre, mais encore l'une comme un état de fait (combinaison d'états), l'autre comme une interaction (entre ces états combinés).
A quoi ThM55 répondit par la négative ; l'interférence n'est pas une "interaction" au sens strict du terme, c'est-à-dire au sens physique du terme.
Je crois deviner ce qu'il faut entendre par là (mais peut-être me détromperez-vous) : une interaction serait un processus au cours duquel deux "entités" (ici deux amplitudes d'un même état global) agissent l'une sur l'autre et échangent donc de l'énergie, de l'impulsion et, plus généralement, de l'information. L'interférence n'aurait donc rien à voir avec cela.
Mais pourquoi ? Je ne peux que faire les hypothèses suivantes :
1) L'interférence quantique n'implique pas d'échange de forces entre les amplitudes de probabilité. Les amplitudes sont simplement superposées et interfèrent sans exercer de force l'une sur l'autre.
2) Elle ne nécessite pas la transmission d'informations entre elles. Le modèle d'interférence est déterminé par la superposition des amplitudes elles-mêmes, et non par une quelconque communication entre elles.
3) Enfin, on peut considérer qu'il s'agit d'un processus instantané, qui se produit en même temps que la superposition des états/amplitudes. Il n'y a pas de propagation de l'influence dans le temps.
Ces raisons sont-elles les bonnes ?
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