pression manométrique vs pression positive: QUID ?

[delphi_jb]

Bonjour à toutes et à tous

J'avais une question:

Je pensais qu'on pouvait calculer la relation d'équivalence entre "pression manométrique (en dessous de 1 atm)" et "pression positive (au dessus de 1 atm)" comme ceci:
p_positif = P_atmosphérique / p_manométrique

mais je me rend bien compte que ce n'est pas correct par cet expérience:
- il est facile de "tirer au vide" une seringue complète à la main
- Il est quasi impossible de compresser tout l'air de cette même seringue à ma main

D'ou ma question:
Quelle est la relation d'équivalence entre pression manométrique (en dessous de 1 atm) et pression "positive" (au dessus de 1 atm) ? (a travail équivalent)



Merci
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[gts2]

Bonjour,

La relation connue est P_relative=P_absolue-P_atmosphere

Je ne vois pas trop ce que vous appeler pression manométrique/positive : la plupart des manomètres indique la pression relative et donc pour moi la pression manométrique est la pression relative, celle au-dessus de 1 atm donc aussi votre pression positive.
Un manomètre en pression relative indiquera une pression négative si la pression est plus faible que la pression atmosphérique

[delphi_jb]

Oui effectivement, bien de pression relative donc je parlais.
Je me rend compte que ma question n’est pas clair, je vais tenter de la reformuler.

Admettons que je mette en œuvre une énergie «X» pour compresser l’air ma seringue à 2 bars relatifs (3 bars absolu donc).
Admettons ensuite que je mettent en œuvre cette même quantité d’énergie «X» pour détendre l’air de ma seringue (on admettra que ma seringue a une longueur suffisante pour cette deuxième expérience). Quelle sera alors la pression dans la seringue ?

[gts2]

Cela dépend des conditions de l'expérience.

Dans un monde idéal sans frottement isotherme, on retrouve la pression de départ.
Toujours dans l'idéal adiabatique, aussi.
Adiabatique mais on attend la thermalisation avant de détendre Pf=0,6 bar (absolu)
...

[A voir en vidéo sur Futura]

[delphi_jb]

Ha mais ce n’est pas un retour au point de départ que je démontrait (enfin dans ma tête en tout cas )
Je vais tenter d’être le plus précis possible:

Expérience 1, Condition initiale:
- J’ouvre une seringue normalement jusqu’à sa position ouvert (l’air ambiant rempli alors la seringue)
- Ensuite je «*bouche*» la sortie de la seringue de sorte que l’air soit emprisonné

Expérience 1, expérimentation:
- je compresse l’air ma seringue à 2 bars relatifs (3 bars absolu donc).
- je note la quantité «*X*» d'énergie mis en œuvre pour cette expérience

Expérience 2, Condition initiale:
- je débouche la sortie de la seringue
- je la met en position fermé (rentré à fond)
- je re-bouche la sortie de la seringue
- hypothèse: on suppose que la seringue aura la longueur nécessaire à la suite de l’expérience
- hypothèse: on néglige les pertes par frottement, échauffement, etc

Expérience 2, expérimentation:
- je «*tire*» sur la seringue, ce qui va raréfier l’air dans la seringue, en gardant bien un œil sur l’énergie en œuvre
- une fois que l’énergie mis en œuvre atteint la même valeur que l’énergie «*X*», j’arrête de détendre l’air, et j’observe alors la pression


Question: quelle est alors cette pression dans la seringue (relatif et absolu) ?

[gts2]

Dans votre expérience, le résultat dépend fortement du volume mort.
Dans l'idéal avec un volume mort nul, la pression est nulle.

[delphi_jb]

Merci. Je vais cloturer ce post, car j'ai une autre expérience de pensée que j'aimerais partager, et je vais faire un nouveau sujet.