Bonjour,
Je pose ici une réflexion sur la force de Coriolis niveau recherche.
Comme montré par A Persson à la page 15 de son diaporama http://rus.ums.rshu.ru/file1643
Dans un vent d'ouest, c'est l'excès de force centrifuge d'une parcelle par rapport au sol qui se transforme en force de Coriolis. Ca veut dire que la masse d'air locale pousse la parcelle à l'extérieur (et inversement la masse d'air extérieure accueille la parcelle venue de l'intérieur) uniquement s'il y a un excès de force centrifuge et non pas s'il y a la force centrifuge locale (liée au sol)
Ne faut-il clairement pas y voir une redistribution minimisant l'énergie verticale. Sur le graphique page 15, il y a une perturbation verticale appelée effet Eötvös car l'excès de force centrifuge est là mais c'est avant la déviation. Si la parcelle dévie effectivement, il n'y a plus d'excès ni d'effet Eötvös ! L'énergie horizontale augmente par la déviation mais la perturbation verticale est annulée grâce à la déviation. De ce point de vue, la dynamique serait - comme fréquemment dans les fluides - prévue par minimisation d'énergie sans chercher une réflexion de proche en proche. Vous en pensez quoi ?
Notez enfin que je ne souscris pas à tout ce que montre A Persson. Son réflexe répété de passer les anomalies de force en gravitation modifiée semble issu des écritures originelles de Coriolis, mais je ne vois pas trop l'intérêt. Il y a des moyens plus simples de considérer que la force centrifuge locale (liée au sol) n'arrive pas à provoquer une déviation vers la droite : c'est la cohésion virtuellement solide des masses d'air par rapport à la surface qui sont triviaux à la base de la couche limite, plus subtils en altitude.
-----