RDM sur profilé L supportant un volet

[le_STI]

Quelle que soit la force qui passe par le point de rotation, le moment crée par cette force est égale à zéro. Dans ce cas, je ne vois pas comment cette force peut reprendre le basculement.

Le moment peut être calculé en n'importe quel point, pas forcément le centre de rotation.
Et même s'il est calculé au point de rotation , ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de force passant par ce point et participant à la résistance au basculement.

Exemple : si zaretyp avait décidé de calculer les moments autour du point d'application de C2, le moment de C2 en ce point aurait valu zéro MAIS le moment de C1 aurait valu C1*H. Le moment de réaction total serait donc resté le même (puisque C1*h+C2*h=C1*H)

Le résultat final aurait été le même malgré des calculs intermédiaires différents, voilà tout.
-----

[le_STI]

Je viens de penser qu'un très bon contre -exemple à ce que tu dis serait simplement le cas où il n'y aurait que deux charnières

[sh42]

Je ne sais plus ce que j'écris.

Pour les pointes à frapper, je pense que ce n'est pas le mieux car c'est l'enfoncement de la pointe qui fait que les parties s'écartent et viennent se coincer sur la parois. Cela marche très bien lorsque la pointe ne travaille qu'au cisaillement. Dans ton cas, pour certaines fixations, il y a également de l'arrachement. J'ai peur que la conjonction arrachement plus vibration fassent que la cheville sorte de son trou.

Le mieux, c'est peut-être la vis tête fraisée.

Attendons la réflexion de d'autres intervenants.

[yaadno]

je pense aussi qu'une vis à frapper n'est pas faite pour recevoir des sollicitations alternées....mais pour la vis TF il faut un minimum d'épaisseur pour avoir une fraisure;

[Naalphi]

Alors oui, mea culpa, mon schéma n'est pas académique. J'avias en tête l'isolement de l'équerre, et du coup les couples de forces C1 et C2 ne sont pas dans le bon sens si l'on regarde le volet, ce que j'aurais dû faire.
J'ai aussi fait ces raccourcis tout sauf pédagogue : j'ai ajouté à la confusion de considérer les 2 cas du moment repris par le petit entre-axe h (pour le couple C2), et le grand H (pour le couple C1) sur le même schéma, et aurais dû différencier l'appellation de leurs forces résultantes (aux points respectifs p2 et p1) , par exemple C13 et C11 (pour C1 au point 1 et C1 au point 3 ; ...C22 et C23...

pour ta simu, zaretyp, avec les -500 et 500N appliqués en p1 et p3, puis + et - 500 en p2 et p3, induit soit une force F de 60kg^^ , soit de 30kg (très arondis) .., les 2 possibilités ne me paraissent pas déconnante, dépendant des cas ppossibles :
Si l'on est sur une terrasse avec le plateau des apéros en main et où, pas de chance, on trébuche sur le jouet du chien et qu'on se rattrape par réflexe au volet ouvert qui était là, je pense qu'anticiper 60kg est plus sûr... (mais pas besoin de trop gonfler le coefficient de sécurité matière ensuite! je pense cette approche plus pragmatique). Mais si on est au 3ième et qu'il n'y a aucune raison qu'un cygne vienne se poser sur le volet ouvert, alors ces 25kg suffiraient. à voir...

[Naalphi]

Pour l'ancrage au béton, je connais, qu'on tape dessus pour les engager ou les verrouiller... :
le goujon (avec filetage dépassant)
la cheville (seule la tête de vis dépassera)
la vis à béton (je n'ai jamais utilisé ça)
... une vis à frapper ? ....avec un mécanisme hélicoïdal dedans pour transformer la frappe en couple ?...

[le_STI]

Le cas le plus défavorable étant les deux forces C1 et C2 côte à côte?
Si c'est ça, je ne comprends pas mes résultats de simulation qui indiquent que le cas le plus défavorable est celui que je représente sur mon schéma...

Oui, c'est bien le cas dont je parle.
Les résultats de simulation "erronés", c'est parce que tu as entré les forces de réaction à la main (500N et 500N dans les deux cas ) alors que si tu les calculais tu verrais qu'elles sont deux fois plus grandes dans les cas les plus défavorables que dans le cas le plus favorable