étoiles , génération suivante .

[ansset]

bonjour,
on classifie aujourd'hui les étoiles sous trois types de "population".
P3: primordiales, non observées ( je crois )
P2: minoritaires, très pauvres en métal, surtout présentes dans les halos glactiques ( me semble aussi )
P1: ( comme le soleil ) majoritaires ,avec une certaine metallicité, et donc de troisième génération.

ma question concerne la future population.
en quoi différera t- elle de la notre, en en parallèle que peut on supposer de la composition des planètes associées?

merci.
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[Geb]

Bonjour,

Si les étoiles sont classées dans ces trois populations en fonction de la métallicité, je dirais que les étoiles de Population 0 (je crois que c'est le terme utilisé par la communauté scientifique) devraient être caractérisées, dans l'Univers du futur assez lointain (difficile de donner un ordre d'idée), en supposant que l'Univers continue son expansion, par un taux de métallicité bien plus élevé que la métallicité la plus élevée connue à l'heure actuelle pour une étoile de la séquence principale.

J'ignore quelle étoile a le record en la matière, mais je sais que la métallicité du Soleil est d'environ 2%. J'ignore cependant si c'est 2% en masse ou en nombre d'atomes.

Or, il me semble que la majorité des étoiles qui subsisteront dans l'Univers du futur seront en très grande majorité les étoiles de faible masse (ayant une durée de vie supérieure aux autres étoiles), qui seront en fait les populations de naines rouges actuelles (dont la métallicité ne devrait pas beaucoup évolué dans un avenir même lointain).

Donc, en définitive, je ne vois pas trop de quoi on parle quand on postule l'existence d'étoiles de population 0.

Cordialement.

[Calvert]

Salut !

Je n'ai jamais entendu parler d'étoile de population 0. Les étoiles les plus métalliques observées à ma connaissance ont une métallicité de "quelques fois" solaire (2-3).

J'ignore quelle étoile a le record en la matière, mais je sais que la métallicité du Soleil est d'environ 2%. J'ignore cependant si c'est 2% en masse ou en nombre d'atomes.

Les déterminations les plus récentes donne 1.6% en masse, pour la surface solaire.

[Geb]

Salut Calvert,

Je pensais justement que cette discussion avait grandement besoin d'un spécialiste !

Je n'ai jamais entendu parler d'étoile de population 0.

Le terme est par exemple appliqué ici pour caractériser les étoiles à très forte métallicité, non pas pour qualifier les étoiles qui succèdent chronologiquement aux étoiles de population 3, comme dans le cadre fixé par ansset.

The Hubble sequence of disk galaxies-A sequence of bulge-to-disk ratios (Köppen et al., 1990)

In this sense, it would be better to call these metal-rich bulge giants as "Population 0", as suggested by Pagel (1987)

Les déterminations les plus récentes donne 1.6% en masse, pour la surface solaire.

Je te remercie pour ces précisions.

Cordialement.

[A voir en vidéo sur Futura]

[Calvert]

Ok, merci ! Le terme n'a jamais vraiment percé, à ma connaissance, ou alors, il est "réservé" à des étoiles de faible masse.

[ansset]

alors, j'ai mal saisi l'association, car on peut lire souvent un lien entre métallicité et age.
notre système solaire n'étant ( objectivement pas de génération 0 ) car issu de l'explosion d'une super novae.
d'où la metallicité du système solaire.
bref, quelque chose m'échappe.

[Geb]

alors, j'ai mal saisi l'association, car on peut lire souvent un lien entre métallicité et age.
notre système solaire n'étant ( objectivement pas de génération 0 ) car issu de l'explosion d'une super novae.
d'où la metallicité du système solaire.
bref, quelque chose m'échappe.

Le terme de population 0 est appliqué dans le papier que j'ai cité aux étoiles géantes qui peuplent le bulbe galactique (extrêmement dense en étoiles et en gaz interstellaire), qui malgré le fait qu'elles soient encore dans la séquence principale, ont une métallicité très élevée. C'est donc une particularité liée à leur environnement proche, pas à leur âge. Même si effectivement, une faible métallicité peut généralement être interprétée comme une caractéristique des étoiles anciennes.

Cordialement.

[ansset]

merci Geb, c'est beaucoup plus clair.
alors je pose la question en évacuant le terme trop connoté de "génération".
les étoiles, ça nait et ça meurt.....
en se projetant dans l'avenir, peut-on s'attendre à une métallicité plus importante des futures étoiles.?

[Geb]

Le terme est par exemple appliqué ici pour caractériser les étoiles à très forte métallicité, non pas pour qualifier les étoiles qui succèdent chronologiquement aux étoiles de population 3, comme dans le cadre fixé par ansset.

Il fallait évidemment lire "aux étoiles de population I" et non pas "de population III". Une erreur de débutant !

Cordialement.

[ansset]

j'avais compris le sens, no pb, !

[SK69202]

en se projetant dans l'avenir, peut-on s'attendre à une métallicité plus importante des futures étoiles.?

Tant que le gaz interstellaire sera enrichi en "métaux" et qu'il se condensera en étoile, on peut s'attendre à une augmentation de la métallicité de celle ci.
Maintenant il y a peut être une limite à la formation d'étoiles en raison de la métallicité du gaz mais je ne connais pas laquelle (sur la masse max ?).

[ansset]

en fait une des idées sous jacente, est de supposer ( ou pas ) d'avantage de planètes tellurique dans l'avenir.

[SK69202]

Dans une nébuleuse proto stellaire actuelle, le nombre de planètes est plus déterminé par la dynamique des orbites des planétésimaux initiaux que par la proportion de métaux, à la rigueur dans le futur on peut envisager des planètes telluriques plus grosses, mais pas trop car rapidement le gaz s'y ajoute.

La métallicité augmente, il me semble, le "refroidissement" du coeur central, d'où à la rigueur on augmente la vitesse de formation du système, j'ignore si cela joue sur le nombre.

[ansset]

Dans une nébuleuse proto stellaire actuelle, le nombre de planètes est plus déterminé par la dynamique des orbites des planétésimaux initiaux que par la proportion de métaux, à la rigueur dans le futur on peut envisager des planètes telluriques plus grosses, mais pas trop car rapidement le gaz s'y ajoute.

La métallicité augmente, il me semble, le "refroidissement" du coeur central, d'où à la rigueur on augmente la vitesse de formation du système, j'ignore si cela joue sur le nombre.

re-
je ne saisi pas bien le lien entre l'accrétion des gaz et la limite de la taille.
en tout cas, si la nébuleuse proto stellaire a une métallicité plus importante, cela sous entend , si je comprend bien, soit plus de planètes telluriques, soit des plus grosses.
Et si les plus grosses sont limitées en taille, alors on revient au premier cas.
Je suis très certainement beaucoup trop simpliste.
cordialement.

[SK69202]

Passé une certaine masse le corps attire le gaz environnant de la nébuleuse en sus de l'accrétion de planétoïdes.