L'attitude des psychiatres cliniciens qui ont prétendu s'appuyer sur je ne sais quelle hypothèse psychanalytique pour culpabiliser les mères d'autistes est plus que scandaleuse (elle mériterait d'être qualifiée de criminelle) et on ne peut que se réjouir de l'abandon de ces soi disant références.
Fort tristement les choses n'ont guère beaucoup progressé en France où c'est encore trop souvent la "solution" médicamenteuse qui prévaut (du moins pour ce que je peux en connaître). La situation est différente en Belgique où les avancées américaines sur le sujet ont trouvé un écho favorable.
Cela n'a toutefois aucun rapport direct avec la question initiale, si ce n'est pour souligner l'inconsistance de ceux qui prétendent exercer au nom de l'étude d'une discipline dont ils auraient dû comprendre qu'elle se fonde essentiellement sur la parole -laquelle est précisément en défaut dans la plupart des troubles autistiques.
Toutefois, divers travaux dirigés par des neuropsychiatres (entre autres spécialistes) mettent en scène une collaboration d'un nouveau genre avec certains psychanalystes dignes de ce nom (ce qui est rare). Cette collaboration inter disciplinaire est prometteuse et a le mérite de se montrer prudente et circonspecte ( par exemple : https://www.cairn.info/revue-enfance...-1-page-30.htm ).
J'attends avec impatience que cet état d'esprit collaboratif et non dogmatique s'étende chez les uns comme chez les autres.
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