Attirance sexuelle avec l'age
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai une question très simple. Pensez vous que nos attirances sexuelles changeant avec l'age ? Simple exemple ; un homme qui préfère les blondes à 25 ans, pourrait plutôt préférer les brunes à 40 ans ?
Merci d'avance !
Salut,
Il y a deux aspects différents dans la question. Il y a d'abord le simple fait d'avoir une attirance, lié à la libido, qui varie tant avec l'âge qu'avec les individus. C'est surtout une question de biologie.
Et il y a la question des préférences, qui peut varier au cours du temps tout comme le reste. Ainsi, quand j'étais jeune je préférais les deux roues jusqu'à ce je face une accolade pas amicale à un tram, depuis je préfère les quatre roues. Tout varie et évidemment aussi préférer les blondes, les brunes, les grandes, les minces, les bossues, etc.... Même les préférences du genre peuvent varier !!!!
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Il faut aussi ne pas oublier l'influence de phéromones.
Connais toi toi-même (Devise de Socrate inspiré par Thalès)
Je parle d'attirance sexuelles bien profondes...Je veux dire un pédophile pourrait ne plus du tout avoir d'attirance sexuelle en vers des enfants sans rien faire, en effectuant un travail psychologique, etc ?
Je ne vois pas comment cela est possible...
Quel travail psychologie pourrait influencer notre inconscient au point de changer des choses aussi profondes en nous ?
Je ne sais pas trop ce que signifie "attirance profonde" et je ne me prononcerai pas sur les déviances : franchement je n'en sais rien.
On pourrait sans doute discuter de l'importance ou pas des phéromones chez l'homme (je sais que l'organe voméronasal est bouché chez la plupart des gens) mais il me semble que les deux questions importantes ici sont :Envoyé par vanos
- est-ce que l'influence des phéromones change avec l'âge ?
- est-ce que les blondes et les brunes ont des phéromones différentes ? (question pas sarcastique, ça pourrait être lié au type de peau par exemple. Je me pose la question)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
@matt11:
il me semble qu'il faut discerner ce qui peut être de l'ordre des "penchants" ( évolutifs ) que de poursuivre par les déviations sexuelles.
pas le même sujet de mon point de vue.
il serait utile que tu précises ( enfin pour moi ) le sujet exact de ton fil .
Cdt
il y a bien des gens qui changent d'orientation sexuelle, c'est même assez banal paraît-il.
personnellement, je ne classe pas la "pédophilie" comme une "orientation" sexuelle comme les autres.
On est loin des préférence entre les brunes, les blondes, les minces, les sportives , etc ......
( et même les ptits seins)
je voulais dire qu'il y a des hommes qui se définissent eux-mêmes comme hétérosexuels à une époque de leur vie, puis comme homosexuels, ce qui est quand-même un changement de goût plus profond qu'aimer les blondes vs aimer les brunes. Ca me fait penser que devenir pédophile ou bien cesser de l'être doit être possible.
maintenant, si on veut réfléchir de façon un peu "scientifique" il faut distinguer l'attirance et le comportement. Il y a sans-doute des gens qui sont attirés sexuellement par les enfants mais qui ne feront jamais rien pour satisfaire ces désirs. Quand on fait des études sur le sujet (en fait je connais surtout des études sur l'homosexualité) on a plutot accès aux comportements. Les désirs c'est difficile à exprimer et donc difficile à étudier.
je n'en sais rien , mais j'espère que c'est possible ( dans un seul sens évidemment )
bien sur, énorme diff entre les "désirs" au sens large et le passage à l'acte.
je ne suis pas psycho pour un sou ( à part qcq lectures et ma fille qui m'aide à y voir plus clair) mais déjà qcq qui a un "désir sexuel" avec un enfant a déjà pour moi un pb à résoudre.
je ne juge pas, et indirectement, la parole peut aider contrairement à ce que tu dis :
j'ai l'optimisme de croire que la parole aide beaucoup.Les désirs c'est difficile à exprimer et donc difficile à étudier
Ca s'appelle la mécanophilie
Idem.
J'avais signalé qu'il y avait deux sous-questions, ça en fait une troisième : les déviances.
Et donc oui, il faut préciser quels points discuter. Les deux messages de matt sont beaucoup beaucoup trop courts.
Un pédophile peut-il par exemple devenir nécrophile ou des trucs du genre ? Mais comme je disais plus haut, je n'en absolument rien. Déjà, je ne sais pas d'où viennent les déviances (qui ne sont pas nécessairement sexuelles d'ailleurs). Est-ce que ça s'apparente à certains formes de problèmes psychiques comme les tocs ? Ou autre ?
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour
Je n'ai jamais lu ni entendu de témoignage allant dans ce sens (mais cela ne signifie pas que cela n'existe pas*).
En revanche, il est possible qu'un pédophile renonce à l'accomplissement de son désir. Il existe des cas d'individus s'étant eux mêmes castrés chimiquement pour éviter le passage à l'acte (sans effet toutefois sur leur désir); il existe également des pédophiles ayant, au terme d'un travail psychologique, accepté l'idée que les enfants ne cherchent pas à séduire les adultes (c'est un des traits caractéristiques du discours du pédophile) et ayant, par suite, renoncé à satisfaire ce désir.
J'ai connu un cas où un père pédophile, qui avait violé son fils pendant quatre ans, s'était immédiatement et définitivement arrêté lorsque ce dernier lui avait dit "tu es malade, il faudrait te faire soigner" (aucune autre supplication n'avait eu le moindre effet pendant les années précédentes).
Cette question relève, comme Deedee81 le suggère, d'une question plus générale.
Néanmoins je n'aime pas le terme "déviance" qui procède peut-être plus de la moralité (elle même conditionnée par la société et l'Histoire) que de la psychologie à proprement parler (et je crains que le jugement moral n'interdise une juste compréhension des phénomènes).
Cette question plus générale est celle qui porte sur la possibilité pour un individu doté d'une structure perverse d'adopter une structure névrotique (= normale).
Il nous est impossible de répondre à celle ci:
- d'une part, les névrosés (= les gens dits "normaux) ont le plus grand mal à intégrer et comprendre la structure perverse - au point qu'ils vivent généralement comme si les pervers n'existaient pas. Ils sont donc "naturellement" portés à croire qu'on peut réformer un pervers (ce serait un des ressorts du syndrome de Stockholm).
- d'autre part, les pervers savent très bien qu'il vaut mieux pour eux être considérés comme des gens "normaux" et savent généralement très bien imiter les caractéristiques de la structure névrotique (ils savent "jouer" la culpabilité par exemple)
* Je serais même intéressé au plus haut point par ne serait-ce qu'un seul cas de pervers s'étant mué en névrosé.
Désolé. Je ne connais pas toujours les termes professionnels ou consacrés.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Vous n'avez pas à être désolé, vraiment.
Je ne vous imputais d'ailleurs pas les connotations associées à ce terme. Vous avez exprimé les choses très clairement et je souhaitais juste apporter une petite précision (discutable par ailleurs).
Je vais aller droit au but en exposant mon idée de base... Dans le cadre d'une personne homosexuelle qui a de forts désirs sexuels envers de jeunes ados entre 14 et 18 ans, je me demandait si cela pouvait changer... A supposer que c'est purement psychologique, est-il possible de changer cette... "déviance", "attirance", .. ? Je ne sais pas dire quel est le terme exact. Et je pense que trouver le terme exacte serait déjà une bonne base pour essayer de répondre à ma question.
Suite à vos réponses.. il ya d'une part l'envie et d'autre part le passage à l'acte qui sont bien présent dans notre cas.
Dans le cadre d'une thérapie peut-on se débarrasser de ces attirances?
Compliqué, déjà faut se restreindre au cas où ces attirances sont la conséquence d'un processus anormal pathologique. Ce qui le cas que vous présentez semble être le cas puisqu'on parle de personne mineure alors que l'homosexualité ne peut au contraire pas être considérée comme une pathologie. Cela revient alors à se demander si on peut en ce qui concerne la partie pathologique de guérir ses processus. J'ai envie de dire qu'il faut d'abord en avoir conscience afin de les tenir à distance, voir à mon avis, à force d'effort de les faire reculer (totalement ou pas j'ai envie de dire que c'est difficile, mais le scepticisme scientifique m'empêche très fortement à conclure catégoriquement).
Dernière modification par Merlin95 ; 24/08/2017 à 18h41.
On mélange un peu tout ici. Pour parler de façon objective sans utiliser des mots qui ont une charge sociale évidente (pédophilie, déviance, pathologie...) je propose de distinguer des désirs conduisant à des actes consentis librement et de façon éclairée de part et d’autre et des actes non consentis, ou bien consentis d’une manière mal éclairée (ce qui pourrait être de cas de certains consentements de mineurs ou de personnes ayant un handicap limitant leur compréhension).
Dans le cadre français on peut poser un butoir légal sur l’âge (avant ou après 15 ans).
Sur le plan de l’orientation sexuelle je ne sais pas trop s’il est fréquent qu’elle change avec l’âge. Personnellement j’en doute sauf dans le cas de personnes plus ou moins bisexuelles dès le départ même si elles n’en avaient pas conscience. D’autre part il ne faut pas confondre le désir profond avec le comportement : des tas d’homosexuels se marient avec un conjoint de l’autre sexe pour diverses raisons, le plus souvent mauvaises (mot que j’utilise sans jugement de la personne : j’entends par là que certains le font parce qu’ils n’acceptent pas ce qu’ils sont, ou que leur morale religieuse leur interdit, d’autres le font pour échapper à la pression familiale ou sociale, certains le font uniquement pour avoir une façade sociale "présentable"...).
Dans le cas de désirs qui ne peuvent conduire qu’à des actes non librement et lucidement consentis je pense qu’il faut essayer de travailler sur le comportement plus que sur le désir (prendre conscience que le passage à l’acte est inacceptable et apprendre à éviter de se mettre dans des situations propres à entretenir ce désir, comme la consultation fréquente de certains sites d’images ou vidéos).
Passer d’une bonde à à une brune ne me paraît pas être particulièrement significatif. Par contre passer d’une blonde à un brun l’est
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Ici je parle bien d'une personne homosexuelle ayant environs 25 ans, qui est accro au sexe et particulièrement en rapport avec de jeunes ados... entre 14- 18 ans. Que se soit par les sites à images et video, faire des appels videos , ou meme rencontrer de jeunes ados ( consentants) , je me pose sévèrement la question si on peut par n'importe quel moyen psychologique ne plus se diriger que vers de jeunes adolescents...
Car je trouve que le souci ira de pire en pire au fur et a mesure des années qui passent ... il aura un jour 40 ans... la morale dans l'histoire va en prendre un sacré coup à ce moment la.
les pratiques changent. Comme je disais plus haut, les désirs sont difficiles à évaluer, alors si les personnes elles-mêmes d'en ont pas conscience...
je précise (puisqu'on m'accuse ici ou là de parler de choses que je ne connais pas) que j'ai lu pas mal d'articles sur les pratiques sexuelles des hommes, en relation avec l'épidémie de sida. Il est connu que des hommes ont à des périodes de leurs vies des pratiques hétérosexeulles et à d'autres des pratiques homosexuelles.
J'aurais aimé savoir, puisqu'on parle d'homosexualité, est-ce qu'un homosexuel peut coucher avec une femme?
14 ans = illégal même en cas de consentement. Au-delà ce n’est légal que dans le cas d’un consentement libre du jeune si l’adulte n’est pas une personne susceptible d’avoir autorité sur celui-ci par sa fonction ou un lien familial (hors inceste).
Des sollicitations insistantes par internet doivent pouvoir être également condamnées comme une drague en forme de racolage. Comment disait-on autrefois ? Je crois "incitation à la débauche" ou un truc de ce genre.
De toute façon légal ou pas il y a un côté malsain dont il faudrait arriver à lui faire prendre conscience par le dialogue en insistant sur le fait qu’il y a consentement et consentement et qu’une sollicitation un peu trop insistante dans une période de bouillonnement des hormones est un abus de faiblesse au moins sur le plan moral.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Oui, avec plus ou moins de succès. Sauf certains qui éprouvent une quasi répulsion à cette idée... ou aux détails physiques. Mais pour ce que j’en sais les mariages hétéro d’homosexuels sont rarement une réussite même si ça peut exister.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
la confusion entre les attraits pour le même sexe et l'attirance des jeunes ici est à mon avis d'un ordre diff.
déjà tu parles de + de 14 ans...
donc ce ne sont entre des ados et des adultes.
le question de la maturité sexuelle ( outre la légalité ) et de consentance est évidente.
mais tes propos semblent flous à cet égard.
minushabens, 36ans Hors sujet
ansset , peu importe la maturité sexuelle ou pas, les jeunes sont bien consentants. je trouve juste immoral de la part de cette personne ces pratiques la.. et savoir si cela vaut la peine de le faire emmener chez des psychologues spécialisés ..
Il faut bien préciser pour éviter la caricature : l’attirance pour les mineurs existe aussi bien dans l’hétérosexualité que dans l’homosexualité. On va donc éviter le cliché de l’homo forcément pédophile.
En outre tout le monde fait un usage incorrect de ce terme. Au sens strict du terme la pédophilie est la recherche d’une satisfaction sexuelle avec un enfant (même si c’est uniquement par images) donc d’un mineur impubère ou presque. Quand on parle d’adolescents il s’agit d’éphébophilie si c’est une attirance pour les garçons. Il y a aussi un terme correspondant que j’ai oublié pour les adolescentes. On voit immédiatement que les pédophiles au sens stricts et ceux qui sont attirés par les adolescent(e)s ont deux profils psychologique très différents.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
On "n’emmène" pas chez un psychologue, c’est la meilleure façon d’aller à l’échec. i faut par des discussions très franches mais respectueuses l’amener à prendre conscience du problème que constitue ce comportement pour suggérer qu’il devrait faire une démarche volontaire en ce sens. Mais le problème est qu’il y a psychologue et psychologue et que certains peuvent faire des dégâts. Donc la première chose à savoir avec un psy c’est que si a n’accroche pas avec un il vaut mieux fuir et en chercher un autre.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Merci JPL Pour avoir trouvé le terme exact de la situation !
Maintenant , reprenons donc ce terme ... ainsi que la question de base qui est :
peut on, par le fruit d'un travail thérapeutique, contrôler ou faire disparaitre l'éphébophilie chez une personne?
De par peur que cette personne le reste au fil du temps et ne s'intéresse qu'a cette catégorie...
Je ne pense pas qu’on puisse la faire disparaître mais simplement l’aider à la contenir et à s’ouvrir à une notion de la sexualité plus "égalitaire" et moins "consumériste", donc plus constructive. Mais j’avoue qu’en disant cela il s’y glisse implicitement un jugement de valeur moral avec lequel tout le monde n’est pas forcément d’accord. J’entends par là le fait que certains trouvent parfaitement normal d’avoir des rapports consuméristes avec des adultes et que je n’ai pas à leur imposer mes opinions personnelles sur ce point.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
pardon de revenir un peu basique:
tu dis avoir 19 ans et être attiré par des plus jeunes, en gros.
mais pas des enfants ? OK ?
et ici, sur ces sujets c'est souvent "l avis" de chacun.
d'ailleurs;
en espérant que ce ne soit pas en réponse à une de mes remarques.
il y aurait une vrai incompréhension.
